Burkina Faso’s army has announced the dissolution of the country’s National Assembly and the establishment of a new transitional governing body after nearly two days of opposition protests outside government buildings. The president is no longer in power.
“A transitional body will be put in place in consultation with all parties. A return to the constitutional order is expected in no more than 12 months,” General Honore Traore told a news conference on Thursday.
Earlier in the day, a state of emergency was declared in the capital, Ouagadougou.
Furious demonstrators set fire to the Parliament building among other government structures, reportedly forcing President Blaise Compaore to abandon constitutional amendment plans which would allow him to seek reelection for a third term next year. Security forces confronted protesters with tear gas and live rounds.
On Friday a Burkina Faso army official told AFP that Compaore is “no longer in power”. Military chief, General Traore has claimed to have taken over as head of state.
Burkina Faso opposition leader Zephirin Diabre rejected the state of emergency imposed on the West African country, saying that the president’s resignation is the only solution to the unrest.
“The state of emergency is unacceptable. We are calling on the people to show that they are against it,” he told local broadcaster Radio Omega. “The resignation of President Blaise Compaore is the only thing that can bring peace to the country.”
Communications Minister Alain Édouard Traoré stated on Thursday that the government had dropped plans to change the constitution. However, the crowds did not seem immediately placated by the news.
“It is over for the regime,” demonstrators shouted after Traoré’s announcement. “We do not want him again.”
Compaoré has been in office for some 27 years. However, this week’s protests are regarded by some as the most significant challenge to his power since 1987.
Local reports said that several people were killed by gunfire in the turmoil. However, only one fatality has been confirmed so far. One man was pronounced dead on Thursday as the crowds were assaulting governmental buildings.
FRENCH VERSION
Coup d’État militaire au Burkina Faso, au milieu de la désobéissance civile
Armée du Burkina Faso a annoncé la dissolution de l’Assemblée nationale du pays et la création d’un nouvel organe d’administration transitoire après près de deux jours de l’opposition proteste extérieur des bâtiments de gouvernement. Le Président n’est plus au pouvoir.
“Un organe transitoire sera mis en place en consultation avec toutes les parties. Un retour à l’ordre constitutionnel est prévu dans plus de 12 mois,”général Honore Traore a dit une conférence de presse jeudi.
Plus tôt dans la journée, un état d’urgence a été proclamé dans la capitale, Ouagadougou.
Furieux manifestants mis le feu à l’hôtel du Parlement, parmi d’autres structures de gouvernement, aurait été forçant le président Blaise Compaoré à abandonner l’amendement constitutionnel de plans qui lui permettrait de se représenter pour un troisième mandat l’année prochaine. Les forces de sécurité confrontées manifestants avec des gaz lacrymogènes et des balles réelles.
Vendredi un fonctionnaire d’armée du Burkina Faso à l’AFP que Compaoré est “n’est plus au pouvoir”. Chef militaire, général Traore a affirmé avoir succédé comme chef de l’Etat.
Zéphirin Diabre, leader de l’opposition burkinabè a rejeté à l’état d’urgence imposé sur le pays de l’Afrique de l’Ouest, disant que la démission du Président est la seule solution pour les troubles.
“L’état d’urgence est inacceptable. Nous appelons la population à montrer qu’ils sont contre lui », lui dit le radiodiffuseur local Radio Omega. « La démission du président Blaise Compaoré est la seule chose qui peut ramener la paix dans le pays. »
Ministre de la communication Alain Édouard Traoré a déclaré jeudi que le gouvernement ait abandonné l’intention de modifier la constitution. Toutefois, la foule ne semblait pas immédiatement apaisé par la nouvelle.
« C’est fini pour le régime, » les manifestants a crié après l’annonce de Traoré. « Nous ne voulons pas lui encore. »
Compaoré est en fonction depuis 27 ans. Cependant, les manifestations de cette semaine sont considérées par certains comme le défi le plus important à son pouvoir depuis 1987.
Rapports locaux, a déclaré que plusieurs personnes ont été tuées par balles dans la tourmente. Toutefois, seulement un seul décès a été confirmé jusqu’à présent. Un homme a été constaté jeudi que les foules ont agressé des bâtiments gouvernementaux.
