Somalia’s Government and the international community must work to strengthen the country’s rule of law institutions and safeguard its full transition to peace, stability and democracy, a United Nations human rights expert urged today.
“The Federal Government together with the international community need to allocate adequate resources to strengthen the rule of law institutions and ensure that the interim regional administrations benefit from the New Deal Compact for Somalia,” Bahame Tom Nyanduga, a UN independent expert on the situation of human rights in the East African nation, said in a press release as he ended his first official visit to the war-ravaged nation.
“The Government should also ratify key international human rights instruments including the Convention on the Rights of the Child and its optional protocol on the involvement of children in armed conflict and the Convention to Eliminate all forms of Discrimination Against Women [CEDAW],” the expert added.
Independent experts or special rapporteurs are appointed by the UN Human Rights Council to examine and report back on a country situation or a specific human rights theme. The positions are honorary and the experts are not UN staff, nor are they paid for their work.
Mr. Nyanduga’s visit came as Somalia’s political establishment reels from the recent parliamentary vote of “no confidence” resulting in the political ouster of Prime Minister Abdiweli Sheikh Ahmed on 6 December. Mr. Ahmed was reportedly involved in a long-standing political dispute with Somali President Hassan Sheikh Mohamud over political appointments.
At the same time, the country has been plagued by broader political infighting and outbursts of extremist violence as the terrorist group, Al-Shabaab, continues to wage a simmering insurgency. Most recently, in the city of Baidoa, a terrorist attack left at least fifteen people dead with many more wounded.
While he praised the Federal Government for its adoption of a National Action Plan to combat sexual violence, the UN expert also expressed concern at the capacity and resource constraints which, he said, were slowing progress in strengthening the country’s judicial institutions and were contributing to the “pervasive role of military courts trying civilians.” He also called on the Government to uphold its commitment made under the Universal Periodic Review – a Member State-driven, UN-backed human rights monitoring process – to placing a moratorium on the use of the death penalty, according to the press release.
In addition, the Mr. Nyanduga urged the Federal Government to ensure that it incorporates international human rights standards and principles when adopting legislation and called for the speedy adoption of a bill establishing a national human rights institution.
“I also call on the authorities to ensure that the media are allowed their right to freedom of expression as well as to ensure the safety of journalists,” he continued. “It is imperative for the media to exercise professionalism and responsible media reporting.”
Mr. Nyanduga’s eight-day trip took him across Somalia with stops in the capital, Mogadishu, as well as in Kismayo, Garowe and Hargeisa, where he met with local officials and members of civil society.
FRENCH VERSION
“Le gouvernement fédéral ainsi que la nécessité de lacommunauté internationale à allouer des ressources adéquatespour renforcer la primauté des institutions de droit et de veiller àce que les administrations régionales intérimaires bénéficient de laCompact New Deal pour la Somalie,” Bahame Tom Nyanduga, unexpert des Nations Unies indépendant sur la situation des droitsde l’homme dans le pays d’Afrique de l’est, a déclaré dans uncommuniqué qu’il a terminé son premier fonctionnaire visite lepays ravagé par la guerre.
« Le gouvernement devrait ratifier également les instrumentsinternationaux clés des droits de l’homme, y compris laConvention relative aux droits de l’enfant et son protocolefacultatif concernant l’implication d’enfants dans les conflits arméset la Convention pour éliminer toutes les formes deDiscrimination à l’égard des femmes [CEDAW], » a ajouté l’expert.
Des experts indépendants ou rapporteurs spéciaux sont nomméspar le Conseil des droits de l’homme à examiner et faire rapportsur une situation de pays ou un thème spécifique des droits del’homme. Les positions sont honoraires et les experts ne sont pasdes fonctionnaires de l’ONU, ni sont-ils payés pour leur travail.
Visite de M. Nyanduga est venu comme bobines establishmentpolitique en Somalie depuis le récent vote parlementaire de « censure » entraînant l’éviction politique du premier ministre feissSheikh Ahmed le 6 décembre. M. Ahmed a été aurait été impliquédans un différend politique de longue date avec le Présidentsomalien Hassan Sheikh Mohamud sur les nominations politiques.
Dans le même temps, le pays a été en proie de luttes politiquesplus larges et des explosions de violence extrémiste comme legroupe terroriste, Al-Shabaab, continue de mener uneinsurrection qui mijote. Plus récemment, dans la ville de Baidoa,un attentat terroriste a laissé au moins quinze personnes mortesavec beaucoup plus de blessés.
Alors qu’il fait l’éloge du gouvernement fédéral pour l’adoptiond’un Plan d’Action National de lutte contre les violences sexuelles,l’ONU expert craint aussi à des contraintes de capacité et deressources qui, selon lui, étaient ralentissement des progrès dansle renforcement des institutions judiciaires du pays etcontribuaient au « rôle envahissant des juridictions militairescomparaître des civils ». Il a également appelé le gouvernement àrespecter son engagement pris en vertu de l’examen périodiqueuniversel – un commandé par les États membres, soutenue par l’ONU des droits de l’homme suivi de processus – à décrète unmoratoire sur l’utilisation de la peine de mort, selon lecommuniqué de presse.
En outre, la Nyanduga M. a exhorté le gouvernement fédéral afinqu’il intègre les principes et les normes internationales des droitsde l’homme lors de l’adoption d’une législation et appelé àl’adoption rapide d’un projet de loi portant création d’uneinstitution nationale des droits de l’homme.
“J’appelle également les autorités à veiller à ce que les médiassont autorisés à leur droit à la liberté d’expression aussi bien àassurer la sécurité des journalistes”, a-t-il poursuivi. « Il estimpératif pour les médias de faire preuve de professionnalisme etde médias responsables. »
Voyage de huit jours de M. Nyanduga emmené en Somalie avecdes escales dans la capitale, Mogadiscio, ainsi que dans Kismayo,Garowe et Hargeisa, où il a rencontré les responsables locaux etmembres de la société civile.