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Central African Republic Violence Face Dire Situation, Warns UN // République Centrafricaine Violence Font Face à Une Situation Désastreuse, Avertit l’ONU




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The United Nations refugee agency voiced concern today over the “deteriorating situation” facing more than 400 members of a Muslim minority group trapped by the ongoing violence fracturing the Central African Republic (CAR).

Adrian Edwards, spokesperson for the High Commissioner for Refugees (UNHCR), told reporters in Geneva that 474 members of the Peuhl ethnic group had been trapped for several months in the town of Yaloke, 200 kilometres northwest of the capital city of Bangui, where they were now facing dire humanitarian conditions.

Adults and children had become severely malnourished and more than 30 per cent were suffering from malaria, he noted, adding that there were also six known cases of tuberculosis. In addition, he warned, since their arrival in Yaloke in April, 42 people among the group had died, while others were becoming weaker by the day.

“Despite the presence of international forces, the group at Yaloke is still subject to recurrent threats, verbal and physical aggression, and looting by anti-Balaka militias,” said Mr. Edwards. “Urgent humanitarian assistance is needed along with help in relocating them to safer places, either inside the Central African Republic or to neighbouring countries.”

He added that today, the displaced Peuhl are the only Muslims still in Yaloke, and they are confined to an overcrowded site for the internally displaced.

“They cannot go beyond a 500 metre perimeter because of the dangers. This means that they cannot seek safety elsewhere but it also impedes them from securing a livelihood or seeking other help.”

On 18 December, a UNHCR team had visited the Peuhl in an effort to assess the situation and had been confronted with more than 90 per cent of the group members expressing the desire to seek refuge in neighbouring countries such as Cameroon and Chad.

“People pleaded for assistance with vehicles and security to help them leave the country. Others wanted to be relocated away from Yaloke which is no longer considered viable,” said Mr. Edwards.

More than two years of civil war and sectarian violence have displaced thousands of people in the CAR. According to UNHCR estimates, nearly 440,000 people remain displaced inside the country while some 190,000 have sought asylum across the borders. At the same time, more than 36,000 people – including the Peuhl – remain trapped in enclaves across the country, hoping to find asylum in neighbouring states.

Earlier this month, Under-Secretary-General for Peacekeeping Operations Hervé Ladsous warned of a potentially explosive situation in the CAR amid continuing violent clashes between the mainly Muslim Séléka alliance and anti-Balaka militia, which are mostly Christian.

The UNHCR spokesperson noted that the UN Multidimensional Integrated Stabilization Mission in the CAR (MINUSCA) was playing “a key role in protecting people and had prevented numerous acts of violence” but, he cautioned, the situation was now “becoming worse by the day” and “immediate action” was necessary to help transport the Peuhl to safety.

FRENCH VERSION

L’Agence des Nations Unies pour les réfugiés s’inquièteaujourd’hui sur la « détérioration de la situation » face à plus de400 membres d’un groupe de minorité musulmane piégés par laviolence fracturation de la République centrafricaine (RCA).

Adrian Edwards, porte-parole pour le Haut Commissariat pour lesréfugiés (HCR), a déclaré aux journalistes à Genève que 474membres de l’ethnie Peuhl avaient été emprisonnés pendantplusieurs mois dans la ville d’Yaloké, à 200 kilomètres au nord-ouest de la ville capitale de Bangui, ils étaient maintenantconfrontés à des conditions humanitaires désastreuses.

et enfants étaient devenu gravement sous-alimentés etplus de 30 pour cent souffraient de paludisme, il a noté, ajoutantqu’il y avait également six cas connus de la tuberculose. En outre,il a mis en garde, depuis leur arrivée à Yaloké en avril, 42personnes parmi le groupe étaient mort, alors que d’autresdevenaient plus faibles de jour en jour.

 

“Malgré la présence des forces internationales, le groupe à Yalokéest encore soumis à des menaces récurrentes, l’agression verbaleet physique et le pillage par les milices anti-Balaka,” a déclaré M.Edwards. « Une aide humanitaire urgente est nécessaire avecl’aide de leur réinstallation à des endroits plus sûrs, à l’intérieur dela République centrafricaine ou vers les pays voisins. »

 

Il a ajouté qu’aujourd’hui, le Peuhl déplacé sont les seulsmusulmans encore en Yaloké, et ils sont confinés à un sitesurpeuplé pour les personnes déplacées.

 

“Ils ne peuvent pas dépasser un périmètre de 500 mètres à causedes dangers. Cela signifie qu’ils ne peuvent chercher la sécuritéailleurs mais il empêche aussi de sécuriser sa vie ou de recherched’autres aide.”

 

Le 18 décembre, une équipe du HCR avait visité les Peuls dans lebut d’évaluer la situation et avait faire face avec plus de 90pour cent des membres du groupe, exprimant le désir de chercherrefuge dans les pays voisins comme le Cameroun et le Tchad.

 

“Personnes a plaidé pour une assistance avec des véhicules et de la sécurité pour les aider à quitter le pays. D’autres voulaient êtredéménagé loin d’Yaloké qui est n’est plus considéré commeviable,”a déclaré M. Edwards.

 

Plus de deux ans de guerre civile et les violences confessionnellesont déplacé des milliers de personnes dans la voiture. Selon lesestimations du HCR, presque 440 000 personnes demeurentdéplacées à l’intérieur du pays, tandis que quelque 190 000 ontdemandé l’asile aux frontières. Dans le même temps, plus de 36 000 personnes, y compris le Peuhl, resteront coincés dans desenclaves dans tout le pays, dans l’espoir de trouver asile dans lesÉtats voisins.

 

Plus tôt ce mois-ci, Secrétaire général adjoint aux opérations de maintien de la paix Hervé Ladsous en mis en garde contre unesituation potentiellement explosive dans la voiture au milieu de lapoursuite de violente affrontements entre la milicemajoritairement musulman Séléka alliance et anti-Balaka, qui sontpour la plupart chrétiens.

 

Le porte-parole du HCR a souligné que la Mission des Nations Unies multidimensionnel intégré stabilisation dans la voiture(MINUSCA) a été de jouer « un rôle clé dans la protection despersonnes et ont empêché de nombreux actes de violence » mais,il a mis en garde, la situation était maintenant « devient pire de jour en jour » et « une action immédiate » était nécessaire pouraider à transporter le Peuhl à la sécurité.




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