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November 7, 2024
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AFRIKA HERALD

UN Investigators Urge Establishment of War Crimes Tribunal // ONU Enquêteurs Envie Mise En Place Du Tribunal De Crimes De Guerre




crimes tribunal

Central_African

Fatimata M’Baye (right) and Philip Alston, two members of the International Commission of Inquiry on the Central African Republic (CAR), briefing the press. UN Phot0

 United Nations-mandated investigators warned today that war crimes are being committed in the Central African Republic and called for the establishment of a ‘truly international’ tribunal with international judges who could objectively investigate and prosecute perpetrators of such crimes in the war torn country.

Briefing the press at a UN Headquarters news conference this afternoon, Fatimata M’Baye and Philip Alston, two members of the International Commission of Inquiry on the Central African Republic (CAR), reported that crimes against humanity have been widely committed by all parties to the ongoing conflict in the country.

The Commission, set up by the UN Security Council in 2013 and tasked with probing reports of human rights violations in the long-embattled nation, compiling information and helping identify the perpetrators of such abuses, is scheduled to submit its latest report to the Council tomorrow.

More than two years of civil war and sectarian violence have displaced thousands of people in the CAR. According to UN estimates, nearly 440,000 people remain displaced inside the country while some 190,000 have sought asylum across the borders. At the same time, more than 36,000 people – including the Peuhl – remain trapped in enclaves across the country, hoping to find asylum in neighbouring States.

In December, Under-Secretary-General for UN Peacekeeping Operations Hervé Ladsous warned of a potentially explosive situation in the CAR amid continuing violent clashes between the mainly Muslim Séléka alliance and anti-Balaka militia, which are mostly Christian.

Today, two of the Commission’s three members warned that unless the world pays attention and holds perpetrators accountable, the situation in CAR could very much spiral into genocide. A full list of perpetrators ‘surely implicated’ in the conflict will be handed-over by the Commission’s President to the Secretary-General and could be shared with other agencies.

“We are here to say that we make some recommendations to the Security Council and Secretary-General but also to the African Union and the CAR Government,” said Ms. M’Baye, adding that: “We think that for the conflict in CAR not to grow even more, the international community must act fast against those who abuse human rights law and humanitarian law.”

Mr. Alston said that the latest inquiry, conducted over the course of the past year at the request of the Security Council, is strongly recommending that accountability mechanisms be put in place to identify the ‘cycle of impunity’ in CAR.

He emphasized that ‘Government officials have a well-founded expectation of impunity and assume that no action will be taken for their crimes’. He added while there is no sufficient evidence of genocidal intention, crimes against humanity ‘have certainly been perpetrated.’

The report recommends the establishment of a ‘fully international’ tribunal to investigate such crimes. The UN is currently in negotiations to establish a criminal court to prosecute ‘political players’ who have committed crimes against humanity, Mr. Alston added.

“If that goes ahead we are extremely concerned in making sure that a majority of the judges must come from the international community…We do not believe that national judges have that type of independence,” Mr. Alston said.

That goes for funding as well, he stressed, emphasizing that the CAR Government ‘simply does not have the resources nor the political incentive’ to fund the justice-seeking process. Hence, the international community must step up and fund a tribunal.

“With none of the key countries coming forward to say that they will fund it, we are deeply concerned that the UN will stumble in creating an [effective] tribunal and will be unable to prosecute effectively,” he added.

Responding to a question from a journalist about why the Commission was reluctant to make claims of genocide even though there seems to be evidence of such crimes, Ms. M’Baye said that there is a possibility that genocide may have occurred.

However, the criteria in place right now have determined that it is too early to call what has happened ‘genocide’. She emphasized that genocide can occur ‘if we don’t pay attention and say if everything is well in the country.”

When asked about violations committed by UN and international peacekeepers, Mr. Alston said that whenever there is a major international peacekeeping operation, ‘there will be problem’ of some sort. While it does not ‘discredit’ the UN, the Organization does have a responsibility to set up a system that investigates claims and holds perpetrators accountable.

The three-person inquiry, established by the Security Council, includes Fatimata M’Baye of Mauritania, Philip Alston of Australia and its head, Bernard Acho Muna of Cameroon.

FRENCH VERSION

Les enquêteurs des Nations Unies a averti aujourd’hui que crimesde guerre est étant commis en République centrafricaine et appeléà la création d’un tribunal « internationale » avec des jugesinternationaux qui pourrait objectivement enquêter et poursuivreles auteurs de tels crimes dans la guerre déchirée par pays.

Réunion d’information à la presse lors d’une conférence de pressedu siège de l’ONU cet après-midi, Fatimata M’Baye et PhilipAlston, deux membres de la Commission d’enquête internationalesur la République centrafricaine (RCA), a indiqué que les crimescontre l’humanité ont été largement engagés par toutes lesparties au conflit en cours dans le pays.

Le Conseil, mis en place par le Conseil de sécurité des Nations Unies en 2013 et chargé de sonder les rapports des violations desdroits de l’homme dans la nation long-crénelé, compilation derenseignements et aider à identifier les auteurs de ces abus, estprévu de présenter son dernier rapport au Conseil de demain.

Plus de deux ans de guerre civile et les violences confessionnellesont déplacé des milliers de personnes dans la voiture. Selon lesestimations de l’ONU, presque 440 000 personnes demeurentdéplacées à l’intérieur du pays, tandis que quelque 190 000 ontdemandé l’asile aux frontières. Dans le même temps, plus de 36 000 personnes, y compris le Peuhl, resteront coincés dans desenclaves dans tout le pays, dans l’espoir de trouver asile dans lesÉtats voisins.

En décembre, le sous-Secrétaire général des Nations Uniesmaintien de la paix opérations Hervé Ladsous a averti d’unesituation potentiellement explosive dans la voiture au milieu de lapoursuite des affrontements violents entre la milicemajoritairement musulman Séléka alliance et anti-Balaka, qui sontpour la plupart chrétiens.

Aujourd’hui, deux des trois membres de la Commission qui a averti que si le monde s’intéresse et tient les auteursresponsables, que la situation en voiture pourrait très bien en spirale dans le génocide. Une liste complète des auteurs‘sûrement impliqué”dans le conflit va être remis pendant par le Président de la Commission au Secrétaire général et pourrait êtrepartagée avec d’autres organismes.

« Nous sommes ici pour dire que nous faisons desrecommandations au Conseil de sécurité et au Secrétaire généralmais aussi à l’Union africaine et le gouvernementCENTRAFRICAIN, » a déclaré Mme M’Baye, ajoutant que: « Nouspensons que pour le conflit en voiture ne pas de croître encoreplus, la communauté internationale doit agir rapidement contreceux qui abusent des droits de l’homme et droit humanitaire. »

M. Alston a dit que la dernière enquête, réalisée au cours del’année dernière à la demande du Conseil de sécurité,recommande fortement que les mécanismes de reddition decomptes être mis en place pour identifier le « cycle de l’impunité »dans la voiture.

Il a souligné que “des représentants du gouvernement ont unbien fondé à attendre de l’impunité et supposent qu’aucuneaction n’est prise pour leurs crimes”. Il a ajouté que bien qu’il n’y aaucune preuve suffisante de l’intention génocidaire, crimes contrel’humanité « ont certainement été commis. »

Le rapport recommande la création d’un tribunal « entièrementinternationaux » pour enquêter sur ces crimes. L’ONU estactuellement en négociations pour établir une juridiction pénalepour poursuivre les « acteurs politiques » qui ont commis descrimes contre l’humanité, a ajouté M. Alston.

“Si cela va venir nous sommes extrêmement préoccupés enveillant à ce qu’une majorité des juges doit provenir de lacommunauté internationaleNous ne croyons pas que les jugesnationaux ont ce type d’indépendance,”a dit M. Alston.

Cela vaut pour financement ainsi, a-t-il insisté, soulignant que legouvernement CENTRAFRICAIN ‘n’a pas les ressources nil’incitation politique”au fonds de la recherche de la justice traite.Par conséquent, la communauté internationale doit intensifier etfinancer un tribunal.

“Avec“aucun des pays clés s’avançant pour dire qu’ils on financera,nous sommes profondément inquiets que l’ONU va tomber dansla création d’un tribunal [apparente] et ne pourra pas poursuivreefficacement, a-t-il ajouté.

En réponse à une question d’un journaliste sur pourquoi laCommission a hésité à faire des allégations de génocide même si ilsemble y avoir une preuve de ces crimes, Mme M’Baye a déclaréqu’il existe une possibilité que génocide est survenu.

Toutefois, les critères en place dès maintenant ont déterminé qu’ilest trop tôt pour appeler ce qui s’est passé de « génocide ». Elle a souligné que le génocide peut survenir “si nous ne prêterattention et dire si tout est bien dans le pays.”

Interrogé sur les violations commises par l’ONU et soldats de lapaix internationales, M. Alston a dit que chaque fois qu’il y a uneimportante opération de maintien de la paix internationale, “il yaura problème’ quelconque. Alors que ce ne pas « discréditer » lesNations Unies, l’organisation a une responsabilité de mettre enplace un système qui enquête sur les réclamations et tient lesauteurs responsables.

L’enquête de trois personnes, établi par le Conseil de sécurité,comprend Fatimata M’Baye de Mauritanie, Philip Alston del’Australie et son chef, Bernard Acho Muna du Cameroun.




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