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ARTS & CULTURE

Kenyan Makes a Name in US Film Industry // Kenyan Fait un Nom Aux États-Unis Industrie De Film

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By KEVIN J. KELLEY

A Kenyan filmmaker is causing a stir in the US with her controversial documentary about tensions between African-Americans and Africans living in the US.

Ms Peres Owino recently won an award at the Seattle International Film Festival for Bound: Africans versus African-Americans. It was honoured by attendees at the West Coast city’s festival as the best movie made by a female director.

She explores the two groups’ cultural conflicts and misunderstandings through a series of testimonials.

“Some Africans say they are perplexed by the prevalence of crime and drug abuse in black American communities. And African-Americans wonder why Africa remains so poor and underdeveloped. They also express resentment at Africans ‘for selling us into slavery’,” Ms Owino tells the Sunday Nation in a telephone interview. She suggests that these deep-rooted differences reflect contrasting forms of identity.

“Race is the default setting for African-Americans,” she says, noting that centuries of discrimination and oppression at the hands of whites cause black Americans to view US society through the prism of skin colour. For Kenyans and many other Africans, Ms Owino states, “ethnicity is the default setting.”

And tribal identities matter not at all in Los Angeles, the city where Ms Owino has lived for the past 16 years.

“My being a Luo is of no consequence in the US,” she says.

Ms Owino excelled academically in Kenya, winning a scholarship to the University of Wisconsin, a north-central US state. She studied social change and development despite her father’s desire that she become a lawyer.

“Secretly, I was studying theatre and the performing arts because that was my real passion,” she says.

OWINO CONFIDES.
And she was so committed to making a career in those fields that she hitch-hiked 2,000 miles to LA after completing her studies in Wisconsin. “I had $10 in my pocket and was living on the floor of people’s homes,” Ms Owino recalls. She also remembers telling her mother, Rosemary Owino, the owner of a restaurant in Kisumu, that “this city is not going to defeat me.”

Ms Owino worked for seven years in the marketing department at Paramount, one of Hollywood’s top studios. She got acting jobs on the side and also wrote theatre pieces and screenplays.

One of them, Seasons of Love — co-written with her professional partner Sharon Brathwaite — was recently shown on a US television network. The made-for-TV movie has received an unprecedented 16 award nominations in an annual competition sponsored by the NAACP, the leading US civil rights organisation.

Although Ms Owino appears well on her way to stardom in the US entertainment industry, she says her creative endeavours have not yet made her financially independent. She works part-time as a script reviewer and all-around troubleshooter for RatPac Entertainment, a small Hollywood studio.

Ms Owino says she intends to stay in the US for now. “Here I’m at least able to say what I want to say,” she declares, noting, “I grew up in Kenya in the Moi era.”

“It’s good to be in a place where my ideas count,” she adds.

Ms Owino, who’s unmarried and has no children, does return to Kenya regularly to visit her family. And she’s impressed by what she sees happening in Kenyan cinema.
“It’s really come a long way,” she says. “It’s typical of Kenyans too in that they endeavour to be excellent in their film making. They won’t settle for less.”

FRENCH VERSION

Un cinéaste Kenyan provoque un émoi aux Etats-Unis avec sondocumentaire controversé sur les tensions entre les Afro-américains et africains vivant aux États-Unis.

 

Mme Peres Owino a récemment remporté un prix au FestivalInternational du Film de Seattle pour limite : africains et afro-américains. Il a été honoré par les participants au festival de lacôte ouest de la ville comme le meilleur film fait par uneréalisatrice.

 

Elle explore des deux groupes conflits culturels et malentendusgrâce à une série de témoignages.

 

“Certains africains disent qu’ils sont perplexe par la prévalence dela criminalité, la toxicomanie dans les communautés américainesnoires. Et les Afro-américains demandent pourquoi l’Afrique restetellement pauvre et sous-développé. Ils expriment aussi unressentiment sur africains ‘pour nous vendre en esclavage”,”Mme Owino raconte la Nation dimanche dans un entretientéléphonique. Elle suggère que ces différences profondesreprésentent les formes contrastées de l’identité.

 

« La course est le paramètre par défaut pour les Afro-américains, » dit-elle, notant que des siècles de discrimination etd’oppression aux mains des blancs cause noirs américains Voir lasociété américaine à travers le prisme de la couleur de la peau.Pour les kényans et beaucoup d’autres africains, Mme OwinoÉtats, « l’ethnicité est le paramètre par défaut. »

 

Et identités tribales important pas du tout à Los Angeles, la ville Mme Owino vit depuis 16 ans.

 

« Mon être un Luo est sans conséquence aux États-Unis », dit-elle.

 

Mme Owino excellé académiquement au Kenya, gagner unebourse d’études à l’Université du Wisconsin, un centre nous État.Elle a étudié le changement social et développement malgré ledésir de son père qu’elle devenue avocat.

 

« Secrètement, j’étudiais le théâtre et les arts de la scène parce que c’était ma vraie passion, » dit-elle.

 

OWINO SE CONFIE.
Et elle s’est donc engagée à faire une carrière dans ces domainesqu’elle attelage-parcouru 2 000 milles à LA après avoir terminéses études dans le Wisconsin. « J’ai eu 10 $ dans ma poche etvivait sur le plancher des maisons de retraite, », se souvient MmeOwino. Elle souvient-elle aussi de dire à sa mère, RosemaryOwino, le propriétaire d’un restaurant à Kisumu, que « cette villene va pas me battre. »

 

Mme Owino a travaillé pendant sept ans dans le département demarketing chez Paramount, un des albums studios de Hollywood.Elle a obtenu en qualité d’emplois sur le côté et a également écritles scénarios et pièces de théâtre.

 

L’un d’eux, Seasons of Love écrit en collaboration avec sonpartenaire professionnel Sharon Brathwaite a été récemmentmontré sur un réseau de télévision américain. Le film faire-pour-TV a reçu une candidature sans précédent de 16 prix dans unconcours annuel parrainé par la NAACP, la principaleorganisation de défense des droits civiques aux États-Unis.

 

Bien que Mme Owino apparaît bien sur son chemin vers lacélébrité dans l’industrie du divertissement américain, dit-elleque ses efforts créatifs n’ont pas encore fait d’elle financièrementindépendant. Elle travaille à temps partiel en tant que relecteurde script et de dépannage tout autour pour RatPacEntertainment, un petit studio de Hollywood.

 

Mme Owino dit qu’elle a l’intention de rester aux Etats-Unis pourl’instant. « Ici, je suis au moins en mesure de dire ce que je veuxdire », affirme-t-elle, notant, « J’ai grandi au Kenya à l’ère de Moi. »

 

« Il est bon d’être dans un endroit mes idées comptent, »ajoute-t-elle.

 

Mme Owino, qui est célibataire et sans enfants, retourne auKenya régulièrement rendre visite à sa famille. Et elle estimpressionnée par ce qu’elle voit se produise dans le cinéma du Kenya.
« Il a vraiment parcouru un long chemin, » dit-elle. “C’est typiquedes Kenyans trop en ce qu’ils s’efforcent d’être excellent dans laréalisation de leurs films. Ils ne se contenter de moins. »

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