BY LUKE ANAMI
The tussle between Kenya and Tanzania that has seen the two countries restrict access to airports and tourist sites to local operators has taken a new turn, with Tanzania taking the matter before the East African Community (EAC).
The matter is expected to feature prominently at the bloc’s Council of Ministers meeting this week, which is also when Tanzania’s President Jakaya Kikwete takes over chairmanship of the EAC from President Uhuru Kenyatta.
In a statement issued by Tanzania’s Ministry of East African Co-operation last week, the country has asked for more time to involve all stakeholders in a review of a bilateral agreement that it has used to deny Kenya-registered tour vans access to its national parks and airports since 1985.
The request follows a recent directive by Kenya’s Cabinet Secretary for East African Affairs, Commerce and Tourism Phyllis Kandie that saw Kenya begin to implement the 1985 agreement. She said the ban would remain in place until a long-term solution on the agreement is foundBut the EAC’s private sector lobby, the East African Business Council, has called on both countries to implement the Common Market Protocol (CMP), which calls for the free movement of people, goods, services and capital.
Primarily saddened “The Government of Tanzania is primarily saddened by the decision of Kenya [to ban tour vans) as it does not create nor does it equate with the goodwill of the Treaty establishing the East African Community to honour dialogue, compromise and consensus in reaching decisions,” said Harrison Mwakyembe, the minister for East African Co-operation, in a statement. But Kenya denied banning Tanzania’s vehicles, saying it only implemented a treaty that has been in existence for 30 years.
“When the 1985 bilateral treaty was signed, Tanzania implemented it to the full, but Kenya did not. It was hoping Tanzania would reciprocate the gesture. For 30 years, Kenya has not implemented it, until now,” Ms Kandie said. She added that Tanzania was given time to discuss the matter, but is yet to tell Kenya how far discussions have gone. In his statement, Dr Mwakyembe said his government is discussing the agreement and would now take the matter to the EAC Secretariat.
“The issue of rectifying the agreement between two countries that has been in existence for over 30 years is no simple matter for two ministers with a deadline of three weeks to discuss,” he said“The Government of Tanzania will continue with discussions that have begun, involving all stakeholders until a decision is reached, which will be presented to Kenya through the official forums of the EAC.” He went on to explain that Tanzania will respect Kenya’s decision and that the matter should resolve the dispute between the two neighbours. “Although this decree of the Government of Kenya was in compliance to a contract of 1985 involving even airports as part of tourist attractions, the Government of Tanzania will respect and comply with the order to protect the brotherhood and friendship between our countries, while we contemplate action to reduce the harassment our tourists and travellers are experiencing at JKIA.
“In addition, Tanzania will take steps to inform tourists and visitors who are interested in visiting all the tourist attractions in Tanzania to use other international airports to avoid claims and unnecessary costsEast African Business Council CEO Andrew Luzze has differed with the two ministers, saying bilateral agreements within the EAC have been overtaken by the enactment of the CMP.
“Guided by the provisions of the CMP, the trade remedy committees have laid down mechanisms to resolve such matters,” Mr Luzze told Business Beat. “We also need to make it clear that the ban does not include those travelling between the two countries by both air and road. EAC partner states should respect protocols. If they had done so, this issue would not have arisen.”
FRENCH VERSION
La question devrait occuper une place importante dans Conseildes ministres du bloc réuni cette semaine, qui est égalementlorsque, le Président Jakaya Kikwete de la Tanzanie reprendprésidence du CCE de président Uhuru Kenyatta.
Dans une déclaration publiée par Tanzanie Ministère d’EastAfrican coopération la semaine dernière, le pays a demandé plusde temps à faire participer tous les intervenants dans une critiqued’un accord bilatéral qu’il a utilisée pour refuser l’accès de vansvoyages Kenya inscrit à ses parcs nationaux et les aéroportsdepuis 1985.
La demande fait suite à une récente directive par le Secrétaire du Cabinet du Kenya pour l’Afrique de l’est des affaires, Commerceet tourisme Phyllis Kandie qui vit au Kenya à mettre en oeuvrel’accord de 1985. Elle dit que l’interdiction resterait en placejusqu’à ce qu’une solution à long terme sur l’accord est foundButHall de secteur privé de l’ACR, l’East African Business Council, aappelé les deux pays à mettre en œuvre le protocole de marchécommun (CMP), qui appelle à la libre circulation des personnes,des biens, des services et des capitaux.
Surtout attristé “le gouvernement tanzanien est surtout attristépar la décision du Kenya [à ban tour vans) car il ne crée ni ilassimile avec la bonne volonté du traité instituant lacommunauté est–africaine à l’honneur dialogue, de compromis etde consensus pour arrêter ses décisions,” a déclaré HarrisonMwakyembe, le ministre de la coopération de l’Afrique de l’est,dans un communiqué. Mais au Kenya a nié qui interdisent lesvéhicules de la Tanzanie, disant : il a seulement mis en œuvre untraité qui a été en existence depuis 30 ans.
“Lors de la signature du traité bilatéral de 1985, Tanzanie mises en œuvre pleinement, mais Kenya n’a pas. Il espérait que laTanzanie aurait pareille le geste. Depuis 30 ans, Kenya n’a pas mis en place, jusqu’à présent,”a déclaré Mme Kandie. Elle a ajoutéque la Tanzanie a donné le temps de discuter de la question,mais n’est encore à dire Kenya jusqu’où sont allés les discussions.Dans sa déclaration, le Dr Mwakyembe dit son gouvernementdiscute de l’accord et prendrait maintenant la question auSecrétariat de la CCE.
« La question de la rectification de l’accord entre les deux paysqui a été en existence pour plus de 30 ans n’est pas chose facilepour deux ministres avec un délai de trois semaines discuter, » ila dit « Le gouvernement de la Tanzanie se poursuivra avec lesdiscussions qui ont commencé, en impliquant toutes les parties prenantes jusqu’à ce qu’une décision est prise, qui serontprésentées au Kenya à travers les forums officiels du CCE. » Il a poursuivi en expliquant que la Tanzanie respectera la décision du Kenya et que l’affaire devrait résoudre le différend entre les deuxvoisins. “Bien que ce décret du gouvernement du Kenya a étéconforme à un contrat de 1985 impliquant même aéroports dansle cadre des attractions touristiques, le gouvernement tanzaniensera respecter et se conformer à l’ordre de protéger la fraternitéet l’amitié entre nos deux pays, alors que nous contemplonsaction visant à réduire le harcèlement que nos touristes etvoyageurs éprouvent à JKIA.
“En outre, Tanzanie prendra des mesures pour informer lestouristes et les visiteurs qui s’intéressent à visiter toutes lesattractions touristiques en Tanzanie pour utiliser les autresaéroports internationaux pour éviter des réclamations et inutilecostsEast Qu’african Business Conseil PDG Andrew Luzze a différéavec les deux ministres, disant des accords bilatéraux au sein del’EAC ont dépassés par la promulgation de la COP/MOP.
« Guidés par les dispositions du CMP, les commissions de recourscommerciaux ont fixées mécanismes pour résoudre cesquestions, » M. Luzze dit Business Beat. “Nous devons égalementrendre clair que l’interdiction ne comprend pas ceux qui voyagent entre les deux pays tant aérien et routier. Étatspartenaires EAC devraient respecter les protocoles. S’ils avaientfait, cette question ne serait pas survenu. »
