Nigerian warplanes bombarded training camps and caches of weapons and vehicles belonging to the Islamist group Boko Haram in the northeasterly Samibisa forest on Thursday, the military said.
“The death of a large number of terrorists has been recorded while many others are also scampering all over the forest and out of the struck bases,” defense spokesman Major-General Chris Olukolade said.
After a year in which Boko Haram seemed to be gaining ground, seizing swathes of territory, killing thousands of people and kidnapping hundreds of mostly women and children, the tide has appeared to turn against them in the past month, as neighboring countries plagued by cross-border attacks have weighed in.
Nigerian forces have killed more than 300 Boko Haram fighters during an operation to recapture 11 towns and villages since the start of the week, the military said on Wednesday, though it was not possible to independently verify this and the military has in the past been accused of exaggerating enemy casualties while understating its own.
Samibisa gained notoriety last year when more than 200 girls kidnapped by Boko Haram from a secondary school in nearby Chibok were taken there. Some of them escaped Samibisa shortly afterwards but most have remained in captivity ever since.
Security experts from Cameroon and Nigeria are meeting in the Cameroonian capital, Yaounde, to discuss the proliferation of weapons and the increase in crime along their border, caused by the Boko Haram insurgency.
The head of the Nigerian delegation at the meeting, Major General Samuel John Babatunde, said relations between Cameroon and Nigeria have been strained by the security threat posed by Boko Haram.
The group, Babatunde said, has killed tens of thousands of people and displaced more than a million, mostly in northeastern Nigeria and northern Cameroon, which share a common border.
He said such terrorism has led to a proliferation of heavy weapons and small arms that the Cameroon/Nigeria cross-border security committee should work out strategies to handle.
“This committee is not only concerned with tackling the nefarious activities of the Boko Haram sect, but it is also mandated to resolve a number of issues which affect the overall security along our common borders,” said Babatunde.
Last month, Cameroon’s military said it had discovered huge stashes of war weapons buried on its border with Nigeria. It also reported that individuals were using light weapons for self-defense in areas under regular attack by Boko Haram fighters.
Cameroon’s minister of territorial administration and decentralization, Rene Emmanuel Sadi, said the militant group has impoverished farmers and cattle ranchers on the border by killing and stealing thousands of cattle, sheep, goats and food. He also said trade between the two countries has stagnated.
“The advent of Boko Haram and the atrocities of Boko Haram have caused a lot of prejudices in our border,” said Sadi. “Smuggling, [plummeting] customs [revenues], trans-humans [movement] of cattle, banditry, piracy — all these questions are the major concerns of our committee.”
The experts are examining how to work together and reduce the violence and the crime wave threatening the development of the two countries. They say they are counting on the deployment of more than 8,700 troops pledged by Nigeria, Cameroon, Chad, Niger, and Benin to crush the militants.
Without it, they say, disease, poverty, food and humanitarian crisis will continue along the Nigeria-Cameroon border. They also have called for additional food aid for people displaced by Boko Haram.
FRENCH VERSION
“La mort d’un grand nombre de terroristes a été enregistrée alors que beaucoup d’autres est également trottiner partout dans laforêt et hors de la base, rayée,” porte-parole de la défense, a déclaré le Major-général Chris Olukolade.
Après une année dans laquelle Boko Haram semblait être gagnedu terrain, s’emparant des pans entiers du territoire, tuant des milliers de personnes et l’enlèvement des centaines deprincipalement des femmes et des enfants, la marée a semblé se retourner contre eux au cours du mois, comme les pays voisinsen proie à des attaques transfrontalières ont pesé.
Les forces nigérianes ont tué plus de 300 combattants de BokoHaram lors d’une opération pour reprendre les 11 villes etvillages depuis le début de la semaine, le mercredi de ladite surmilitaire, même s’il n’était pas possible de vérifier de façon indépendante cela et l’armée a dans le passé été accuséd’exagérer les pertes tout en sous-évaluant ses propres.
Samibisa a acquis une notoriété l’an dernier où plus de 200fillettes enlevées par Boko Haram dans une école secondaire deChibok à proximité ont été prise là. Certains d’entre eux s’est échappé Samibisa peu de temps après, mais la plupart est restésen captivité depuis lors.
Les experts en sécurité du Cameroun et du Nigéria sontréunissent dans la capitale camerounaise, Yaoundé, pour discuterde la prolifération des armes et l’augmentation de la criminalitéle long de leur frontière, causée par l’insurrection de BokoHaram.
Le chef de la délégation nigériane à la réunion, le Major–généralSamuel John Babatunde, dit que les relations entre le Camerounet le Nigéria ont été tendues par la menace de sécurité posée parBoko Haram.
Le groupe, Babatunde a dit, a tué des dizaines de milliers depersonnes et déplacé plus de 1 million, pour la plupart dans lenord-est du Nigeria et du Nord du Cameroun, qui partagent unefrontière commune.
Il a dit que ce terrorisme a conduit à une prolifération des armeslourdes et d’armes légères que le Comité de sécuritétransfrontalière du Cameroun/Nigéria devrait fonctionner sur lesstratégies visant à gérer.
« Ce Comité n’est pas seulement chargé de la lutte contre lesactivités criminelles de la secte Boko Haram, mais il estégalement chargé de résoudre un certain nombre de questionsqui touchent la sécurité globale le long de nos frontièrescommunes, » a déclaré Babatunde.
Le mois dernier, les militaires du Cameroun dit qu’elle avaitdécouvert d’énormes caches d’armes de guerre enterrées sur safrontière avec le Nigeria. Il a également signalé que personnesutilisaient des armes légères pour se défendre dans les zonessous une attaque régulière par les combattants de Boko Haram.
Ministre camerounais de l’administration territoriale et de ladécentralisation, Rene Emmanuel Sadi, a déclaré que le groupemilitant a appauvri les agriculteurs et les éleveurs de bovins à lafrontière en tuant et en volant des milliers de bovins, demoutons, de chèvres et de nourriture. Il a également dit lecommerce entre les deux pays a stagné.
« L’avènement de Boko Haram et les atrocités de Boko Haramont causé beaucoup de préjugés dans notre frontière, » a déclaréSadi. « Contrebande, [chute] douanes [revenus], trans-humains[mouvement] de bovin, de banditisme, de piraterie—toutes cesquestions sont des préoccupations majeures de notre Comité. »
Les experts examinent comment travailler ensemble et de réduirela violence et la vague de criminalité qui menacent ledéveloppement des deux pays. Ils disent qu’ils comptent sur ledéploiement de plus de 8 700 troupes promises par le Nigéria,Cameroun, Tchad, Niger et Bénin pour écraser les militants.
Sans elle, disent-ils, maladie, de pauvreté, de nourriture et decrise humanitaire seront poursuivra le long de la frontièreNigeria-Cameroun. Ils ont également appelé à l’aide alimentairesupplémentaire pour les personnes déplacées de Boko Haram.
