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ARTS & CULTURE

Lyrics Alley By Leila Aboulela // Ruelle De Paroles Par Leila Aboulela




Lyrics Alley

As she wrote Lyrics Alley, now longlisted for the Orange prize, Leila Aboulela could not have known that the era in which she set her novel would resonate so strongly with early 2011. She could not have predicted that a winter revolution in Egypt and protests in north Sudan would echo the 1950s anti-colonial uprisings in those two nations. This new reality clashes with Aboulela’s book: her warm, well-crafted story does not echo the present, closed as it is in a world of rosy nostalgia.

Aboulela’s third novel was inspired by the life of her paternal uncle, a popular Sudanese poet and lyricist. He becomes Nur in the novel, the “poet of love and hope”. One of his love poems is used as an anthem for Sudanese independence, but protests are distant background music here. As with Aboulela’s previous books, Lyrics Alley foregrounds romantic love and the search for spirituality and meaning. On these two subjects, Aboulela is deft. The novel follows a core of appealing, flawed characters. The star-crossed lovers are young cousins Nur and Soraya, kept apart not by their families but by a tragic accident. The social rifts and uprisings of the 50s scarcely graze them, as they exist in a static moment where even “progress” seems timeless.

Nur, Soraya and other central characters hold themselves at a remove both from the political aspirations of their countrymen and from the day-to-day lives of most Sudanese. They seem to see Sudan with a foreigner’s eye, as “simple and rich, Negro and vibrant”. This was a “pungent and sensuous” place “where the potential was as huge and mysterious as the darkness of its nights”. The world here glows with a warm nostalgia: the British are sunburned and well-intentioned, colonialism is fair-minded, and characters Sue and Nigel Harrison are good-hearted if a bit naive. We hear that British soldiers are headed to Suez, but not what they might do when they arrive. We hear nothing of southern Sudan or the beginnings of the 1955-72 civil war. In Alexandria, Egyptians have “an impatience with the lingering British army”, but this is treated lightly, as if the soldiers were guests who had stayed too long at a dinner party.

It is not just the wealthy who see things this way. No other view is available: not among Nur’s poet-friends, nor at Soraya’s university. Injustice, ugliness and power relations are absent. Nur’s tutor is jailed for a crime he didn’t commit but, being a good man, he is released the next morning. In prison, he doesn’t find radicals, students, or the impoverished, but instead “archetypal villains”.

The clash, where there is one, is between European and Egyptian-inspired “sophistication” and Sudan’s traditional “crudeness”. This narrative might lead us to believe that the future would take us into a struggle between dresses and robes, those who dine with forks and those who eat with their fingers. We would not expect civil wars, sectarian conflict, corruption, repression or a thirst for freedom.

And yet the things that Aboulela does well, she does very well. The characters are astutely shaded, and their varying relations to Islam are beautifully rendered. The novel’s sense of internal timing is excellent, and the prose is smooth and clear. As Nur’s poem “Eid Crescent” has it: “Let me narrate the story of two souls / Whose love was struck by the evil eye, / In a twist which Fate had hidden . . .” As a tale of stricken love between two souls, Lyrics Alley is impressive. It is a shame that the novel’s gentle, gilded atmosphere prevents it being more.

M Lynx Qualey

FRENCH VERSION

LILA

Comme elle l’écrit paroles Alley, maintenant en nomination pourle prix Orange, Leila Aboulela ne pouvait pas savoir que l’époque elle a établi son roman serait donc fortement interpellerontdébut 2011. Elle n’aurait pas pu prédire qu’une révolution del’hiver en Egypte et des manifestations dans le nord du Soudanretentissaient les soulèvements d’anticolonialistes des années 1950 dans ces deux nations. Cette nouvelle réalité se heurte à lalivre d’ahah : son histoire chaude, bien ficelé écho pas le présent,fermé car il est dans un monde de nostalgie rose.

Troisième roman d’ahah a été inspiré par la vie de son onclepaternel, le poète populaire soudanais et un parolier. Il devientNur dans le roman, le « poète de l’amour et d’espérance ». Un deses poèmes d’amour est utilisé comme hymne pourl’indépendance soudanaise, mais les protestations sont ici unemusique de fond lointain. Comme avec les livres précédentsd’ahah, l’Alley paroles avant-plans romantique amour et la quêtede spiritualité et de sens. Sur ces deux sujets, ahah est habile. Leroman suit un noyau de personnages attrayants, imparfaits. Lesamants séparés sont jeunes cousins Nur et Soraya, gardé dehors,pas par leurs familles, mais par un tragique accident. Les clivagessociaux et les soulèvements des années 50 guère se nourrissent,tels qu’ils existent dans un moment statique même les « progrès » semble intemporelle.

Nur, Soraya et autres personnages centraux se tenir à unesuppression des aspirations politiques de leurs compatriotes etde la vie quotidienne des plus soudanais. Ils semblent Voir leSoudan avec le œil d’un étranger, comme « simple et riche,Negro et dynamique ». C’était un endroit « piquant et sensuel » « où le potentiel était aussi énorme et mystérieux que l’obscuritéde ses nuits ». Le monde ici s’allume avec une nostalgie chaude :les britanniques sont un coup de soleil et bien intentionnés, lecolonialisme est épris, et caractères Sue et Nigel Harrison sont debon cœur si un peu naïf. Nous entendons que les soldatsbritanniques sont rendront à Suez, mais pas ce qu’ils peuventquand ils arrivent. Nous n’entendons rien du SudSoudan ou lesdébuts de la guerre civile de 1955-72. À Alexandrie, Egyptiensont « une impatience avec l’armée britannique persistante », maiscela est traitée légèrement, comme si les soldats étaient invités,qui étaient resté trop longtemps à un repas de fête.

Il n’est pas seulement les riches qui voient les choses de cettefaçon. Aucun autre point de vue n’est disponible : pas chezpoète-amis du Nur, ni à l’Université de Soraya. Injustice, delaideur et de relations de pouvoir sont absentes. Tuteur de Nurest emprisonné pour un crime qu’il n’a pas commis, mais, étantun homme de bien, il est libéré le lendemain matin. En prison, ilne trouve pas des radicaux, des étudiants ou les pauvres, maisplutôt « archétypales méchants ».

L’affrontement, il y en a un, est entre la « Sophistication »européenne et d’inspiration égyptienne et traditionnel “crudité”soudanaise du. Ce récit pourrait nous amener à croire quel’avenir nous mènerait à une lutte entre des robes et des robes,ceux qui dine avec fourches et ceux qui mangent avec leursdoigts. Nous nous attendrions pas de guerres civiles, conflitssectaires, corruption, répression ou une soif de liberté.

Et encore les choses qu’ahah fait bien, elle fait très bien. Lespersonnages sont astucieusement ombragées, et leurs relationsdiverses à l’Islam sont magnifiquement rendues. Sens du romande synchronisation interne est excellente, et la prose est lisse etclaire. Dans le poème de Nur « Eid croissant » a: “Permettez-moide vous raconter l’histoire de deux âmes / dont l’amour a étéfrappé par le mauvais œil, / dans une torsion qui sort avaitcaché...” Une histoire d’amour frappé entre deux âmes, parolesAlley est impressionnant. C’est une honte que l’atmosphère dedouce et dorée du roman empêche qu’il soit plus.

M Lynx Qualey




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