By Nathan Were
In the last decade, at least a dozen African leaders have had their time in office extended through constitutional amendments. The leaders of Algeria, Cameroon, Chad, Djibouti, Uganda and Zimbabwe alone have been in power collectively for almost 150 years.
The latest attempt to prolong power came from Burkina Faso’s leader of 27 years, Blaise Compaore. The attempt met with fierce resistance in the capital Ouagadougou. Compaore had to quit. We will perhaps soon see similar maneouvres in other African countries.
In Zambia, Chiluba wanted to run for a third term in 2001 but failed to win support for his bid to change the rules. The term limit in Zambia remained intact – two five year terms.
Increasingly, the public is losing its tolerance for bad governance. We saw fierce demonstrations that later culminated into the Arab Spring, sweeping out long-serving leaders of some North Africa States.
In many countries, the social, economic infrastructure has collapsed with more people being driven into poverty, and hopelessness. The “elected” leaders have paid a deaf ear to the people’s plight and continue to rule by the power of the gun, strongly suppressing voices demanding for accountability, transparency and access to basic social services, which is a right they deserve. In most cases, such uprisings are suppressed with a lot of force and brutality.
But what if we stepped away from the political leadership that has managed African States for years and delivered decimal socio-economic development for its people and have these countries managed like business enterprises. This would mean stepping away from the so-called democratic structures, to having appointed and properly vetted leaders who will run our countries with clear deliverables and accountability to the shareholders – the citizens.
These country CEOs would assemble a professional team comprising people within or outside the country to assume different portfolios as health, education, agriculture, etc. These would be accountable to the people of the State and would be expected to deliver on the people’s mandate.
The current breed of leaders cannot deliver the desired results for the African people. They’re so entrenched in power that they have lost focus, and are destroying the same values that pushed them into leadership. They have made the people so vulnerable and created divisions based on tribe and patronage. The few generations that will follow, have also been exposed to this sort of leadership and are unlikely to change much.
The African people need to perhaps take a different route to governing themselves, for all these leaders are just the same; they are only different when they assume power, but more of the same as they stay longer.
For me, running these countries as business entities with leaders who do not pay allegiance to anyone or fear to take certain decisions because they will impact on their chances in the next elections, is perhaps what will save us. Bad governance on much of the continent will continue, the African people will continue to live hopeless lives, suffer and die. The power lies in the people and they have the capability to strive and change this trend.
The continent will have to rise up in unison and put an end to bad leadership. But it will be each individual’s responsibility, bottom up.
Mr Were manages a large scale financial inclusion project across Sub-Saharan Africa. [email protected]
FRENCH VERSION
La dernière tentative de prolonger la puissance est venu duleader du Burkina Faso de 27 ans, Blaise Compaore. La tentative arencontré une résistance farouche dans la capitaleOuagadougou. Compaoré devait cesser de fumer. On verra peut-être bientôt des manœuvres similaires dans d’autres paysafricains.
En Zambie, Chiluba voulait courir pour un troisième mandat en2001 mais a échoué à obtenir l’appui de son offre de changer lesrègles. La limite de durée en Zambie est resté intacte – deuxmandats de cinq ans.
De plus en plus, le public perd sa tolérance pour mauvaisegouvernance. Nous avons vu des manifestations féroces qui a abouti plus tard dans le printemps arabe, balayant les dirigeantsde la long-portion de certains États de l’Afrique du Nord.
Dans de nombreux pays, les infrastructures sociales etéconomiques s’est effondré avec plus de personnes étantenfoncés dans la pauvreté et du désespoir. Les dirigeants « élus »ont payé la sourde oreille aux souffrances du peuple etcontinuent à régner par la puissance de l’arme, réprimerfortement voix exigeant pour la responsabilisation, latransparence et l’accès aux services sociaux de base, qui est undroit qu’ils méritent. Dans la plupart des cas, ces soulèvementssont supprimées avec beaucoup de force et la brutalité.
Mais que se passe-t-il si nous a fait un pas loin de la directionpolitique qui a géré les États africains pour les années et distribuédes décimaux développement socio-économique pour seshabitants et ont ces pays gérés comme des entreprises. Celasignifie marcher loin des soi-disant structures démocratiques,pour avoir nommé et dirigeants correctement contrôlés quiseront déroulera notre pays avec clairement ses réalisations et de reddition de comptes aux actionnaires – les citoyens.
Nous les embaucheraient de n’importe où dans le monde et leurdonner le mandat de diriger et de fournir les services que nousdésirons. Nous leur donner des contrats de cinq ans et de définirclairement des indicateurs de Performance.
Ces PDG de pays rassemblerait une équipe de professionnelscomposée de gens au sein ou en dehors du pays pour assumerdifférents portefeuilles comme la santé, l’éducation, l’agriculture,etc.. Ces seraient responsables devant le peuple de l’État etdevrait livrer sur mandat du peuple.
La race actuelle de dirigeants ne peut pas livrer les résultatsescomptés pour le peuple africain. Ils sont alors retranchés aupouvoir qu’ils ont perdu le focus et détruisent les mêmes valeursque poussés en direction. Ils ont fait les gens tellementvulnérables et créées des divisions issues de la tribu et leclientélisme. Les dernières générations vont suivre, ontégalement été exposés à ce genre de leadership et sont peu susceptible de changer beaucoup.
Le peuple africain doivent peut-être prendre un itinérairedifférent aux directeurs eux-mêmes, pour tous ces dirigeantssont tout de même ; ils diffèrent uniquement lorsqu’ils adoptentle pouvoir, mais plus de la même manière qu’ils restent plus longtemps.
Pour moi, ces pays en cours d’exécution comme des entitésmétier avec les dirigeants qui ne pas payer l’allégeance àn’importe qui ou peur de prendre certaines décisions, car ilsauront une incidence sur leurs chances aux prochaines élections,est peut-être ce qui nous sauvera. Mauvaise gouvernance sur une grande partie du continent se poursuivra, le peuple africaincontinuera à vivre une vie sans espoir, de souffrir et de mourir. Lapuissance réside dans le peuple, et ils ont la capacité de s’efforceret changer cette tendance.
Le continent devra se lever à l’unisson et mettre un terme auxmauvais leadership. Mais ce sera la responsabilité de chaqueindividu, bas vers le haut.
Monsieur étaient gère un projet d’inclusion financière à grandeéchelle dans toute l’Afrique subsaharienne.[email protected]