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November 24, 2024
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Rescued Kenyans Tell About Their Work Ordeal in Angola // Rescapés kényans Raconter Leur Epreuve De Travail En Angola





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By SAMWEL BORN MAINA

What appeared to be a turning point of good fortune for two men on a plane to Angola was, in fact, the beginning of their one year of slavery.

Mr Jacob Odungu Okoth and Mr Fredrick Kiprotich say they were promised good jobs but ended up as slaves.

They were working for a Nairobi-based construction company owned by an Ethiopian woman.

Mr Okoth and Mr Kiprotich told Saturday Nation that they endured hard labour for hours with little pay.

After a covert mission by different international agencies, the two were rescued and returned home last Saturday.

The rescue mission was launched after the Saturday Nation highlighted their plight a few weeks ago and their employer released their passports.

But their return was not without incident. The employer had refused to hand over the passport and they were issued with emergency travel papers by the Namibian embassy.

“We went to the airport but before we boarded the plane, she came with armed police officers who called us terrorists and took us into custody,” Mr Kiprotich said.

“It was very embarrassing. We have since been cleared by the police. She wields a lot of power in Angola.”

WITHOUT PERMITS

When they landed in Luanda a year ago, their passports were taken. “She took our passports. We worked for a whole year without visas and work permits,” the two said.

“We were confined to a construction camp doing hard labour. We never enjoyed any form of freedom until you, the Nation, published our story.”

Mr Okoth, an architecture graduate from The Technical University of Kenya, went to Angola in 2013 after working for the firm in Kenya for a month.

East African Legislative Assembly Member Peter Mathuki rescued another Kenyan, Onesmus Kyanui, who also claimed to have been enslaved.

“I was there. I know what it feels like. I missed death by a whisker but thanks to the MP, I was rescued and given a new lease of life after months of suffering,” the logistics expert said from Luanda by phone, who now works for another company in Angola.

Saturday Nation highlighted the plight of 11 Kenyans but only two were rescued. The fate of the remaining nine is unknown.

Mr Okoth said combined efforts by the International Organisation for Migration, the Kenya government and Interpol led to their freedom.

Her lawyer Denis Mosota said the claims of slavery were untrue.

“She is a respected businessperson who adheres to work ethics and has never mistreated anyone or taken away basic freedoms of her employees,” Mr Mosota said on Friday.

“These people saying they were mistreated are lying.”

IOM processed their travel documents and organised for their accommodation in Angola as they waited to be flown home.

“Were it not for that article, we could be in deep trouble now,” he said.

“We used to work from 6am to 6.30pm every day. We were never allowed to rest even during holidays and weekends. But without our documents we could not walk out of the camp because we risked being arrested,” Mr Okoth said.

FRENCH VERSION

Ce qui semblait être un tournant décisif de la bonne fortune pourles deux hommes dans un avion pour l’Angola était, en fait, ledébut de leur un an de l’esclavage.

M. Jacob Odungu Okoth et M. Fredrick Kiprotich disent qu’ils ontpromis de bons emplois mais finit comme esclaves.

Ils travaillaient pour une société de construction basée à Nairobiappartenue à une femme éthiopienne.

M. Okoth et Monsieur Kiprotich a dit samedi Nation qu’ils ont enduré forcés pendant des heures avec le maigre salaire.

Après une mission secrète par divers organismes internationaux,les deux ont été secourus et rentrés chez eux samedi dernier.

La mission de sauvetage a été lancée après que la Nation desamedi a mis en évidence leur sort il y a quelques semaines etlibérés de leur employeur leur passeport.

Mais leur retour n’était pas sans incident. L’employeur avaitrefusé de remettre le passeport, et ils ont été délivrés avec lesdocuments de voyage d’urgence par l’ambassade de Namibie.

« Nous sommes allés à l’aéroport mais avant nous avons prisl’avion, elle est venue avec des officiers de police armés qui nousa appelés terroristes et nous ont emmenés en garde à vue », a ditM. Kiprotich.

“C’était très gênant. Nous avons depuis été effacées par la police.Elle manie beaucoup de puissance en Angola. »

SANS PERMIS

Quand ils ont débarqué à Luanda il y a un an, leurs passeportsont été prises. “Elle a pris nos passeports. “Nous avons travaillépendant une année entière sans visas et permis de travail, a déclaré les deux.

“Nous avons été confinés dans un camp de construction faisantdes travaux forcés. Nous avons jamais apprécié toute forme deliberté jusqu’à ce que vous, la Nation, a publié notre histoire. »

M. Okoth, un diplômé en architecture de l’Université techniquedu Kenya, est allé à l’Angola, en 2013, après avoir travaillé pour lafirme au Kenya depuis un mois.

East African législative Assemblée membre Peter Mathuki a sauvéun autre Kenyan, Onesmus Kyanui, qui a également affirmé avoirété réduits en esclavage.

“J’étais . Je sais ce qu’on ressent. J’ai raté la mort de justessemais grâce à la MP, j’ai été sauvé et donné un nouveau souffleaprès des mois de souffrances, » l’expert de la logistique a dit deLuanda par téléphone, qui travaille maintenant pour une autresociété en Angola.

Nation de samedi a mis en évidence le sort des 11 Kenyans, maisseulement deux ont été secourus. On ne connaît pas le sort desneuf autres.

M. Okoth dit des efforts conjugués de l’Organisationinternationale pour les migrations, le gouvernement du Kenya etInterpol a conduit à leur liberté.

Son avocat Denis Mosota a déclaré que les revendications del’esclavage étaient fausses.

« Elle est un homme d’affaires respecté qui adhère à l’éthique detravail et n’a jamais maltraité quelqu’un ou enlevé des libertésfondamentales de ses employés, » M. Mosota a déclaré vendredi.

« Ces gens disent qu’ils ont été maltraités sont couchés. »

L’OIM leurs documents de voyage et organisé leur habitation enAngola alors qu’ils attendaient d’être transporté à la maison.

« Si ce n’était pour cet article, nous pourrions être dans le pétrinmaintenant, » dit-il.

“Nous avons utilisé pour travailler à partir de 06:00 à 18:30 tousles jours. Nous avons été jamais autorisés à se reposer mêmependant les vacances et week-ends. « Mais sans nos documentsnous n’aurions pas marcher hors du camp parce qu’on risquaitd’être arrêté », a dit M. Okoth.



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