FILE – Kenyan President Uhuru Kenyatta delivers a speech at the Nyayo National Stadium in Nairobi, Oct. 20, 2014.
Prosecutors last year asked judges for permission to drop their charges of crimes against humanity against Kenyatta, whom they accused in 2011 of stoking ethnic violence after Kenya’s 2007 presidential election.
Failure to sustain the case to trial will call into question the ability of the first permanent global war crimes court to examine the Israeli-Palestinian conflict, as it must now do after the Palestinian Authority joined the court last December.
Prosecutors blamed their failure to put Kenyatta on trial on political interference and massive interference with witnesses, especially after Kenyatta was elected president in 2013.
Kenyatta had rejected the charges, saying that they were trumped up and politically motivated and that the claims of intimidation or bribery of witnesses were a cover for prosecutors’ incompetence.
Crucially, the judges did not throw out the charges, leaving prosecutors free to revive them if new evidence emerges. They can also pursue witness intimidation, which counts as contempt of court.
“The court retains jurisdiction over any interference with a witness or with the collection of evidence,” the court, based in The Hague, said in a statement.
The court, set up more than a decade ago to hold the most powerful to account for the most serious crimes, has concluded only three cases, convicting two little-known Congolese warlords and acquitting another.
The ICC has proved unable to impose itself in uncooperative countries: Sudanese President Omar al-Bashir remains at large, in office; and Saif al-Islam, son of the late Libyan leader Moammar Gadhafi, is incarcerated in increasingly anarchic Libya.
Kenyatta’s deputy, William Ruto, is still on trial at the ICC, facing similar charges. Prosecutors are concentrating on proving that their case against him has been weakened by interference with witnesses.
FRENCH VERSION
Incapacité à maintenir l’affaire à procès sera remettent enquestion la capacité du Tribunal de crimes de guerre mondialepermanente pour examiner l’Israeli-Palestinian conflict, commeelle doit le faire maintenant après que l’autorité palestinienne a rejoint la Cour en décembre dernier.
Procureurs attribuaient leur échec à mettre Kenyatta à l’essai surl’ingérence politique et massive interférence avec les témoins,surtout après que Kenyatta est élu Président en 2013.
Kenyatta avait rejeté les accusations, disant qu’ils étaient forgéeset politiquement motivés et que les allégations d’intimidation oude corruption de témoins ont été une couverture pourl’incompétence des procureurs.
Fondamentalement, les juges n’a pas jeté dehors les accusations,laissant les procureurs libres de faire revivre si de nouveauxéléments de preuve se dégage. Ils peuvent également poursuivreintimidation de témoin, qui est considéré comme l’outrage auTribunal.
« La Cour conserve compétence sur toute interférence avec untémoin ou à la collecte de preuves, » la Cour, basée à la Haye, a déclaré dans un communiqué.
Mis en place il y a plus de dix ans pour tenir le plus puissant pourtenir compte des crimes plus graves, la Cour a conclu que troiscas, déclarant coupable de deux chefs de guerre congolaisméconnus et acquittant l’autre.
La CPI s’est révélée incapable de s’imposer dans les pays non coopératifs : le président soudanais Omar el-Béchir demeuredans son ensemble, en fonction ; et Saif al-Islam, fils du dirigeantlibyen Moammar Gadhafi, fin est incarcéré en Libye de plus en plus anarchique.
Adjoint de Kenyatta, William Ruto, est toujours en procès à la CPI,face à des accusations similaires. Procureurs sont concentrent surprouvant que leur cause contre lui a été affaibli par l’interférenceavec les témoins.
