The mass grave was littered with at least 100 decomposed bodies
Chadian army troops have discovered a mass grave in Nigeria’s northeastern town of Damasak, a senior Chadian army source said Saturday.
The mass grave was littered with at least 100 decomposed bodies whose features could not be identified, Abdramane Djimi, the commander of Chadian troops in the area, told The Anadolu Agency.
“The bodies bore signs of gunshot and machete wounds,” Djimi said.
The Chadian commander said that preliminary examination showed that the bodies had been dumped in the grave several weeks ago.
“The bodies are everywhere, and search operations are still underway,” he said.
He went to say that “Boko Haram has not spared anyone in the area.”
Stricken by fear and trauma, survivors of the attack – mostly old people and children – have fled to the outskirts of the town near an encampment of Chadian-Nigerien troops.
Mbodou Mallah, an elderly survivor, has lost his wife and four children while fleeing the town.
“I have no idea whether they are still alive or dead,” he told AA.
On March 7, Boko Haram swore allegiance to ISIL
Two days later, a ground and aerial offensive carried out by joint Chadian-Nigerien forces drove out Boko Haram militants from the area where the mass grave was found.
Nigeria has been facing a six-year Boko Haram insurgency that has claimed tens of thousands of lives and displaced millions
FRENCH VERSION
DAMASAK, Nigéria
Le charnier était jonché d’au moins 100 corps décomposés dontles caractéristiques n’a pas peuvent être identifiés, AbdramaneDjimi, le commandant des troupes tchadiennes dans la région, a déclaré à l’Agence Anadolu.
« Les corps portaient des signes de blessures par balle etmachette, » a déclaré Djimi.
Le commandant tchadien a déclaré que l’examen préliminaire a montré que les corps avaient été jetés dans la fosse, il y aplusieurs semaines.
« Les corps sont partout, et les opérations de recherche sonttoujours en cours, » dit-il.
Il est allé à dire que « Boko Haram n’a pas épargné quelqu’undans la région. »
Frappés par la peur et les traumatismes, les survivants del’attaque – principalement des vieillards et des enfants – ont fuivers la périphérie de la ville près d’un campement de soldatstchadiens-nigérien.
Mbodou Mallah, un survivant âgé, a perdu sa femme et sesquatre enfants alors qu’ils fuyaient la ville.
« Je ne sais pas si ils sont encore vivants ou morts, » il a dit AA.
Le 7 mars, Boko Haram a juré allégeance à Daesh.
Deux jours plus tard, un sol et une offensive aérienne effectuéepar mixte que tchado-nigérien forces chassé de Boko Harammilitants de la zone où le charnier a été découvert.
Nigeria a dû faire face à une insurrection de Boko Haram de six ans qui a revendiqué des dizaines de milliers de morts et déplacédes millions