The visiting Egyptian president Abdel-Fattah el-Sisi held talks on Tuesday with Ethiopian Prime Minister Hailemariam Desalegn at the presidential palace in Addis Ababa where they discussed ways to further deepen bilateral ties.
Talks between the two leaders come a day after they signed a tripartite agreement in Khartoum along with Sudan’s president Omer Hassan al-Bashir on Grand Ethiopian Renaissance Dam (GERD).
This is the first official state visit to Ethiopia by an Egyptian leader in 30 years which the Ethiopian premier hailed as a major diplomatic achievement.
The Egyptian president will conclude his three-day visit by addressing the Ethiopian parliament on Wednesday, Sudan Tribune has learnt.
At a press conference following their meeting, Desalegn and el-Sisi told reporters that they have agreed to set up a new joint commission at the ministerial level which would be tasked with studying concerns from lower riparian countries particularly from Egypt over Ethiopia’s dam project.
The Ethiopian premier said he is prepared to hold direct talks with el-Sisi at least once a year to build confidence and mutual understanding with Cairo over the multi-billion dollar hydro power project which the north African nation fears it would diminish its historic water share.
“The high level meeting that we just agreed upon will enable us to work on issues without losing the momentum” said Desalegn.
Egypt’s el-Sisi said the establishment of the new Egypt-Ethiopian commission will enhance mutual confidence and remove uncertainty with regard to the Ethiopia’s massive dam project.
“Egyptian people had open minds and hearts not just because of their historic ties and close cultural relations with Ethiopia but also because of their desire to transform relations into a state of trust and confidence,” he said.
However el-Sisi stressed that despite achievements gained there still remains a lot to be accomplished between the two countries.
The Egyptian president has also hold talks with his Ethiopian counterpart Mulatu Tosheme.
During the meeting, Tosheme commended Cairo’s new move to deepen all rounded ties with Ethiopia.
“By working hard we can change suspicion and misunderstanding into mutual cooperation trust and confidence” said Tosheme.
He further underscored that Ethiopia’s construction of the dam was never meant to harm Egypt.
“The project is purely for power generation” the Ethiopian president said adding “Ethiopia is committed to green development and this would benefit for Egypt, Ethiopia and Sudan”.
While Cairo has asserted that the accord serves as a preliminary step to ensuring that Egypt is not adversely impacted by the dam, the Muslim Brotherhood (MB) movement described it as “high treason”.
MB spokesman Mohamed Montasir said the agreement does not compel Ethiopia to respect Egypt’s “historical rights” and lacks the basics of international law.
Ethiopia is the source of about 85% of the Nile’s water, mainly through rainfall in its highlands, with over 90% of Egyptians relying on water from the Nile’s flows.
Egypt insists that its “historic rights” to the Nile are guaranteed by two treaties from 1929 and 1959 which allow it 87% of the Nile’s flow and gives it veto power over upstream projects.
But a new deal signed by other Nile Basin countries, including Ethiopia, allows them to work on river projects without Cairo’s prior agreement.
Both Sudan and Egypt have not signed the new Nile Basin deal.
Sudan also relies on Nile resources but has said it does not expect to be affected by the dam.
FRENCH VERSION
Les pourparlers entre les deux dirigeants viennent un jour aprèsavoir signé un accord tripartite à Khartoum ainsi que OmerHassan El-Béchir du Soudan sur Grand barrage éthiopien deRenaissance (GERD).
Il s’agit de la première visite officielle en Ethiopie par un dirigeantégyptien en 30 ans, dont le premier ministre éthiopien a saluécomme un succès diplomatique majeur.
Le Président égyptien se terminera sa visite de trois jours ens’adressant au Parlement éthiopien mercredi, Sudan Tribune aappris.
Lors d’une conférence de presse après leur rencontre, Sébastienet el-Sisi a déclaré aux journalistes qu’ils ont convenu de mettreen place une nouvelle commission mixte au niveau ministériel quiaurait être chargé d’étudier les préoccupations de bas paysriverains en particulier de l’Egypte sur le projet de barrage de l’Éthiopie.
Le premier ministre éthiopien a déclaré qu’il est prêt à tenir despourparlers directs avec el-Sisi au moins une fois par an pourconstruire la confiance et la compréhension mutuelle avec le Caire sur le projet hydroélectrique de plusieurs milliards dedollars qui partagent les craintes de nation nord-africaine qu’ildiminuerait son eau historique.
« La réunion de haut niveau que nous sommes convenus quenous permettra de travailler sur des questions sans perdre l’élan», a déclaré Kevin.
El-Sisi Egypte dit la mise en place de la nouvelle commission del’Egypte et l’Ethiopie va renforcer la confiance mutuelle etsupprimer l’incertitude en ce qui concerne le projet de barragemassifs de l’Éthiopie.
« Le peuple égyptien avait ouvert d’esprit et le cœur nonseulement en raison de leurs liens historiques et ferme lesrelations culturelles avec l’Éthiopie, mais aussi en raison de leurdésir de transformer les relations en un état de confiance, » dit-il.
Toutefois, el-Sisi a souligné que malgré les progrès acquis il resteencore beaucoup à accomplir entre les deux pays.
Le Président égyptien a également tenir pourparlers avec sonhomologue éthiopien Mulatu Tosheme.
Lors de la réunion, Tosheme a félicité le mouvement nouvel du Caire à approfondir les liens tout arrondis avec l’Éthiopie.
« En travaillant dur nous pouvons changer méfiance etincompréhension dans la confiance de coopération mutuelle », a déclaré Tosheme.
De plus, il a souligné que la construction du barrage de l’Éthiopiedevait jamais nuire à l’Égypte.
« Le projet est purement pour la production d’électricité » lePrésident éthiopien a déclaré ajoutant « Ethiopie s’est engagée àdéveloppement écologique et cela serait avantageux pourl’Égypte, l’Éthiopie et le Soudan ».
Alors que le Caire a affirmé que l’accord constitue une étapepréliminaire à faire en sorte que l’Égypte n’est pas négativementaffectée par le barrage, le mouvement de la fraternitémusulmane (MB) a décrit comme « haute trahison ».
MB porte-parole Mohamed Montasir, l’accord n’oblige pasl’Ethiopie à respecter « Les droits historiques » de l’Egypte et n’a pas les bases du droit international.
L’Ethiopie est la source d’environ 85 % des eaux du Nil,principalement par le biais de la pluviométrie dans sesmontagnes, avec plus de 90 % des Egyptiens en s’appuyant surl’eau du flux du Nil.
Egypte insiste sur le fait que ses « droits historiques » au Nil sontgarantis par les deux traités de 1929 et 1959 qui lui permettentde 87 % du débit du Nil et lui donne un droit de veto sur lesprojets en amont.
Mais un nouvel accord signé par les autres pays du bassin du Nil,y compris l’Éthiopie, leur permet de travailler sur des projets derivière sans l’accord préalable du Caire.
Soudan et en Egypte n’ont pas signé le nouveau contrat debassin du Nil.
Soudan aussi s’appuie sur les ressources du Nil, mais a dit qu’ellen’attend pas d’être affectée par le barrage.