The confirmation that Kenya’s tourism industry is facing imminent collapse is depressing.
Contributing about 60 per cent of the GDP, tourism is not only a leading foreign exchange earner, it is a major sector providing employment for many Kenyans. Its collapse would trigger enormous economic challenges to an already strained economy.
Even though President Uhuru Kenyatta dismissed Western tourists as inconsequential, most reports indicate that this critical industry nosedived due to the unprecedented decline in the number of tourists from Western countries.
The Kenya Association of Hotel Keepers and Caterers has confirmed that about 40,000 Kenyans will lose their jobs by the end of April if drastic measures are not taken.
Mrs Phyllis Kandie, the Cabinet secretary for East African Affairs, Commerce and Tourism, and the government must deploy swift measures to mitigate this situation.
Although this downturn was expected to manifest as a side effect of rampant insecurity, the adverse effects of Al-Shabaab terrorist attacks and travel advisories from Western countries have unleashed near-epic losses, with 23 hotels at the coast shut and more on the verge of going out of business in the coming weeks.
INEFFECTIVE APPROACH
This depressing news comes against the backdrop of the ineffective approach taken by the government to clean up Kenya’s image abroad. It has entered into a contract with US firm Podesta Group to improve the country’s interests and image in the West for $360,000 (Sh32.4 million) a year.
The government has another contract with a firm led by former British prime minister Tony Blair to assist with implementing Jubilee’s projects, and a British public relations firm, Grayling Global, to help repair Kenya’s image abroad. This begs the question: Can these firms and international personalities improve Kenya’s image abroad when the system at home remains severely dilapidated by inefficiency, corruption, and rampant insecurity?
In my opinion, spending taxpayers’ money in an attempt to spruce up Kenya’s image abroad when the system at home is broken is a waste of resources that should be channelled to better use. The process of marketing Kenya abroad must start by cleaning up our systems at home.
First, the Jubilee administration should move expeditiously to contain runaway insecurity so that residents and foreigners can start regaining their diminished confidence in their country.
Second, the government must end corruption and promote a stable political environment to boost investor confidence and enhance ethical standards for doing businesses.
Third, the government and the Ministry of Tourism should adopt aggressive tourism marketing strategies, repair dilapidated infrastructure, and promote domestic tourism.
Finally, officials in the Ministry of Tourism should be creative and start diversifying the industry by exploring other forms of tourism.
If these are implemented, our image abroad will automatically improve our image in the eyes of the international community as our work at home will promote our image abroad.
Mr Ambuka is a Kenyan living and working in Philadelphia, US.
FRENCH VERSION
La confirmation que l’industrie du tourisme du Kenya fait faceeffondrement imminent est déprimante.
Contribuant environ 60 pour cent du PIB, le tourisme n’est pas seulementune source de devises principales, c’est un secteur majeur de l’emploipour beaucoup de Kenyans. Son effondrement déclencherait desénormes défis économiques vers une économie déjà tendue.
Même si le Président Uhuru Kenyatta a rejeté des touristes occidentauxcomme sans conséquence, la plupart des rapports indiquent que cesecteur critique tombé en raison de la baisse sans précédent du nombrede touristes des pays occidentaux.
Le Kenya Association of Hotel Keepers et traiteurs a confirmé qu’environ40 000 kényans vont perdre leur emploi à la fin du mois d’avril, si desmesures drastiques ne sont pas prises.
Mme Phyllis Kandie, le Secrétaire du Cabinet pour les affaires de l’EastAfrican, Commerce et tourisme et le gouvernement doit déployer desmesures rapides pour atténuer cette situation.
Bien que ce ralentissement devrait se manifester comme un effetsecondaire de l’insécurité généralisée, les effets négatifs des attentatsterroristes d’Al-Shabaab et avis aux médias de voyage des paysoccidentaux ont déclenché des pertes de près de-epic, avec 23 hôtels àl’arrêt de la côte et bien plus encore sur le point de sortir de l’entreprisedans les prochaines semaines.
APPROCHE INEFFICACE
Ces nouvelles déprimantes intervient dans le contexte de l’approcheinefficace, prise par le gouvernement pour nettoyer image du Kenya à l’étranger. Elle a conclu un contrat avec nous, ferme Podesta groupe afind’améliorer les intérêts et l’image dans l’ouest du pays pour $ 360 000(Sh32.4 millions) par an.
Le gouvernement a un autre contrat avec un cabinet dirigé par l’ancienpremier ministre britannique Tony Blair pour aider à la mise en œuvre deprojets de Jubilee et une firme britannique de relations publiques, ombre commun Global, afin de réparer l’image du Kenya à l’étranger. Cela posela question : peut de ces entreprises et personnalités internationalesaméliorer l’image du Kenya à l’étranger lorsque le système à domicilereste gravement délabré par l’inefficacité, la corruption et l’insécuritérampante ?
À mon avis, dépenser l’argent du contribuable dans une tentatived’embellir les image du Kenya à l’étranger lorsque le système à la maisonest cassé est un gaspillage de ressources qui devraient être affectées àmeilleur escient. Le processus de commercialisation au Kenya à l’étrangerdoit commencer par nettoyer nos systèmes à la maison.
Tout d’abord, l’administration de Jubilé devrait s’acheminer rapidementvers contient l’insécurité galopante, afin que les résidents et les étrangerspuissent commencer à regagner leur confiance diminuée dans leur pays.
Deuxièmement, le gouvernement doit mettre fin à la corruption etpromouvoir un environnement politique stable pour renforcer laconfiance des investisseurs et améliorer les normes d’éthique pour lesentreprises.
En troisième lieu, le gouvernement et le ministère du tourisme devraientadopter des stratégies de marketing du tourisme agressif, réparer lesinfrastructures délabrées et promouvoir le tourisme domestique.
Enfin, les fonctionnaires du ministère du tourisme devraient être créatifet commencer à diversifier l’industrie en explorant d’autres formes detourisme.
Si celles-ci sont implémentées, notre image à l’étranger amélioreraautomatiquement notre image aux yeux de la communautéinternationale que notre travail à la maison va promouvoir notre image à l’étranger.
M. Ambuka est un Kenyan vivant et travaillant à Philadelphie, aux États-Unis.