Guinea deployed security forces nationwide on Monday to police fresh anti-government protests, witnesses said, as clashes broke out in the capital but the provinces remained largely calm.
The streets emptied in pro-opposition strongholds including Labe in the north and the central towns of Mamou, Dalaba and Pita, residents said, although activists staged a rally at their headquarters in the southeastern city of N’Zerekore.

The Madina market, economic heart of the capital Conakry, was closed along with most businesses in the neighbourhoods close to the airport, according to an AFP reporter on the streets.

Clashes broke out between youths and police in the suburb of Wanidara, according to residents, while demonstrators burned tyres in the Koloma district and threw stones at police, who responded with tear gas.

Witnesses said several hundred women began a march in the central business district, shouting slogans against President Alpha Conde, but were dispersed by security forces.

Around a dozen were arrested, according to witnesses and a policeman who said they were flouting a ban on demonstrations.

Police gathered in large numbers on Conakry’s main roads, including the Prince highway leading from the suburbs through pro-opposition neighbourhoods to the city centre.

Armoured trucks and pick-ups manned by officers in riot gear with tear gas grenade launchers were stationed across the city.

Opposition leader Cellou Dalein Diallo’s residence was surrounded by a cordon of police from the early hours of the morning, the politician told reporters.

There were similar ring fences around the homes of senior opposition activists Sidya Toure and Baidy Aribot, according to aides.

Guinea’s opposition had originally planned to limit the demonstration to Conakry but announced last week the “peaceful march” was being widened into a nationwide show of defiance.

It followed two weeks of clashes in April between anti-government activists and security services which left several people dead and dozens wounded in the country’s largest towns and cities.

Guinea’s opposition boycotted parliament in March in protest over the timetable for the presidential ballot, accusing Conde of using the Ebola epidemic as an excuse to postpone voting.

The opposition had called for the local elections — originally planned for the beginning of 2014 — to be held before this year’s October presidential vote but they are not due to take place until March 2016.

Conde has insisted the country’s constitution rules out the kind of changes to the election timetable sought by opposition supporters.

FRENCH VERSION

Les rues vidées en bastions favorables à l’opposition, y comprisLabe dans le Nord et les centrales villes de Mamou, Dalaba etPita, résidents dit, bien que les militants ont organisé unrassemblement à son siège dans la ville du sud-est deN’Zerekore.

Le marché de Madina, coeur économique de la capitale Conakry,a été fermé ainsi que la plupart des entreprises dans les quartiersà proximité de l’aéroport, selon un journaliste de l’AFP dans lesrues.

Affrontements éclaté entre jeunes et policiers dans le quartier deWanidara, selon les habitants, alors que les manifestants a brûlédes pneus dans le quartier de Koloma et jeté des pierres sur lespoliciers, qui ont riposté avec des gaz lacrymogènes.

Des témoins ont dit plusieurs centaines de femmes ont commencé une marche dans le quartier central des affaires, encriant des slogans contre le président Alpha Condé, mais ont étédispersés par les forces de sécurité.

Une dizaine ont été arrêtée, selon des témoins et un policier quia dit qu’ils étaient bafouer une interdiction de manifester.

Police se sont réunis en grand nombre sur les routes principalesde Conakry, y compris la Prince route menant de la banlieue à travers les quartiers favorables à l’opposition du centre ville.

Camions blindées et Pick-UPS, habités par des agents en tenueanti-émeute avec lance-grenades lacrymogènes étaientstationnés dans la ville.

Résidence de opposition leader Cellou Dalein Diallo a étéentouré par un cordon de police dès les premières heures de lamatinée, le politicien a déclaré aux journalistes.

Il y avait des similaires clôtures anneau autour des maisons desmilitants de l’opposition senior Sidya Touré et Baidy Aribot, selonaides.

Opposition de Guinée avait initialement prévu de limiter ladémonstration à Conakry mais a annoncé la semaine dernière àque la « marche pacifique » a été élargie dans un spectacle à l’échelle nationale de défi.

Il a suivi deux semaines d’affrontements en avril entre militantsanti-gouvernementaux et service de sécurité, qui fait plusieursmorts et des dizaines de blessés dans les plus grandes villes du pays et les villes.

Opposition guinéenne ont boycotté Parlement en mars, en signe de protestation sur le calendrier pour le scrutin présidentiel,accusant Conde de l’utilisation de l’épidémie d’Ebola comme uneexcuse pour reporter le vote.

L’opposition avait appelé à des élections locales—initialementprévues pour début 2014—qui se tiendrait avant le scrutinprésidentiel d’octobre de cette année, mais ils ne sont pas sedérouler jusqu’en mars 2016.

Conde a insisté sur le fait que la constitution exclut le genre dechangements pour le calendrier électoral, recherché par lespartisans de l’opposition