At least 19 people have been killed and tens of thousands have fled to neighbouring countries over the unrest, which has raised fears of a wider crisis in a region with a history of ethnic conflict.
The European Union and United States called on Monday (local time) for the elections set for late June to be delayed.
But Nkurunziza told a BBC interview that postponing the vote would worsen the situation.
“I can tell you that for enduring stability in Burundi you can’t say that you can’t organise elections,” Nkurunziza said. “There would be many violence and many problems.
“Today we are optimistic that the elections will be very peaceful, transparent and also fair,” Nkurunziza said. “We can assure that we will accept the outcome of the ballot box.”
Opposition groups insist that it is unconstitutional for Nkurunziza, a former rebel from the Hutu majority in power since 2005, to run for more than two terms.
But Nkurunziza argues that his first presidential term did not count as he was elected by parliament, not directly by the people.
Asked to rule on the issue, the constitutional court found in his favour.
Protesters in the capital Bujumbura have defied government orders to end two weeks of demonstrations.
The clashes between security forces and demonstrators have raised fears of a return to violence in the central African state, which is still recovering from a brutal 13-year civil war that ended in 2006.
East African leaders will meet in Tanzania on Wednesday for talks on how to end the crisis.
AFP
FRENCH VERSION
Au moins 19 personnes ont été tuées et des dizaines de milliersont fui vers les pays voisins au cours de l’agitation, ce qui faitcraindre une crise plus large dans une région avec une histoire deconflit ethnique.
L’Union européenne et les États-Unis appellent lundi (heurelocale) pour les élections prévues pour fin juin d’être retardé.
Mais Nkurunziza a dit une interview à la BBC que le report duvote aggraveraient la situation.
« Je peux vous dire qu’à durable la stabilité au Burundi vous ne pouvez pas dire que vous ne pouvez pas organiser des élections, » a déclaré Nkurunziza. “Il y aurait beaucoup de violence et denombreux problèmes.
« Aujourd’hui, nous sommes optimistes que les élections seronttrès pacifiques, transparentes et équitables aussi », ditNkurunziza. « Nous pouvons assurer que nous accepterons lerésultat des urnes ».
Donateurs européens suspendu le financement du processusélectoral, après que la décision du CNDD-FDD nominéNkurunziza de se présenter à la réélection, déclenchant desmanifestations quotidiennes.
Mais Nkurunziza fait valoir que son premier mandat présidentielne compte pas comme il a été élu par le Parlement, non pasdirectement par le peuple.
Appelée à se prononcer sur la question, la Cour constitutionnellea jugé en sa faveur.
Les manifestants dans la capitale Bujumbura ont défié les ordresde gouvernement pour mettre fin à deux semaines demanifestations.
Les affrontements entre forces de sécurité et des manifestantsfont craindre un retour à la violence dans l’état d’Afriquecentrale, qui est encore convalescent après une brutale guerrecivile de 13 ans qui s’est terminée en 2006.
Dirigeants de l’Afrique de l’est seront réuniront en Tanzaniemercredi pour des entretiens sur la façon de mettre fin à la crise.