Nigeria’s military on Saturday repelled a Boko Haram attack on the key north-eastern city of Maiduguri, hours after President Muhammadu Buhari took office vowing to crush the Islamist group.
The overnight attack on the Borno state capital saw rocket-propelled grenades fired into homes in a bombardment that reportedly lasted several hours.
The fighting was most heavily concentrated in the Dala suburb to the south of the city.
“It was a nightmare,” Malam Yusuf told AFP. He said his own home was hit and his wife’s foot was “blown off”.
A bomb exploded Saturday afternoon near Maiduguri’s main market, after the city was attacked before dawn by Islamic extremists
“RPGs kept flying and falling on homes,” he said.
While some residents described watching bodies being recovered from targeted homes, no-one was able to provide a precise death toll.
In his inaugural speech after taking the oath of office on Friday, Mr Buhari described Nigeria’s Islamist rebels as a “mindless” and “godless” group that would ultimately be destroyed.
He announced plans to reinforce Maiduguri with a new command and control centre to better co-ordinate the counter-insurgency effort, a move analysts said signalled his commitment to intensifying the fight.
It was not clear if Boko Haram’s fresh assault on the strategically crucial city was timed to coincide with the inauguration.
Atleast 13 people have been killed, according to reports from local residents
But President Buhari will likely be tested repeatedly in the coming months by a militant group that has proved resilient over its six-year uprising.
Shortly after midnight, residents in Dala woke to the sound of RPGs being fired in succession, resident Modu Karumi said, in an account supported by several others.
Witnesses said hundreds of Islamist gunmen were trying to advance on the city, which is now home to hundreds of thousands of people displaced by unrest in other parts of Borno state.
“Five houses were destroyed,” and Islamist gunmen fired indiscriminately in Dala and two neighbouring suburbs, said Babagana Bulunkutu, who describes himself as a vigilante.
An AFP reporter who lives in the area said he heard what sounded like armoured personnel carriers deploying to the southern edge of the city to face the rebel advance.
Three senior security sources in Maiduguri who were not authorised to speak publicly said the attack had been repelled.
“All is under control. There is no cause for alarm,” one of those sources told AFP.
Analysts doubt that Boko Haram currently has the capacity to seize Maiduguri, but a major attack inside the city would likely be disastrous for civilians.
But there are signs of the militants regrouping, particularly in the remote parts of eastern Borno near the Cameroon border.
Mr Buhari in his inaugural speech noted the successes of the four-nation offensive but said Boko Haram would not be defeated until operational command was shifted from the capital Abuja to Maiduguri.
“This denotes a more hands-on approach to the fight against Boko Haram,” said Yan St-Pierre, head of the Modern Security Consulting Group, describing the move as “very sound.”
Mr Buhari’s predecessor, Goodluck Jonathan, was heavily criticised for his performance against the militants, with the conflict killing more than 15,000 people since 2009 and forcing another 1.5 million from their homes.
FRENCH VERSION
Militaires du Nigeria samedi repoussé une attaque de BokoHaram sur la clé ville du nord-est de Maiduguri, heures après quele Président Muhammadu Buhari a pris ses fonctions, promettantd’écraser le groupe islamiste.
L’attaque de nuit sur la capitale de l’état de Borno a vu roquettesont tiré sur des maisons dans un bombardement qui aurait duréplusieurs heures.
Le combat était plus concentré dans le faubourg de Dala au sudde la ville.
« C’était un cauchemar, » Malam Yusuf à l’AFP. Il a dit sa propremaison a été touchée et les pieds de sa femme a été « soufflée ».
Une bombe a explosé samedi après-midi près du marchéprincipal de Maiduguri, après que la ville a été attaquée avantl’aube par des extrémistes islamiques
« RPG gardé voler et tomber sur les maisons », a-t-il dit.
Alors que certains résidents décrit je regarde les organes étantrécupérées des maisons ciblées, personne n’a pu fournir unnombre précis de morts.
Dans son discours inaugural après avoir prêté serment vendredi,M. Buhari décrit les rebelles islamistes du Nigeria comme ungroupe « aveugle » et « impie » qui serait finalement détruit.
Il a annoncé son intention de renforcer de Maiduguri avec unenouvelle commande et centre de contrôle à mieux coordonnerl’effort de lutte contre l’insurrection, un déménagement selon lesanalystes, fait part de sa volonté d’intensifier la lutte.
C’était ne pas clair si l’attaque fraîche de Boko Haram sur la villestratégique cruciale a été programmée pour coïncider avecl’inauguration.
Au moins 13 personnes ont été tuées, selon les rapports desriverains
Mais le Président Buhari sera probablement testé à plusieurs reprises dans les prochains mois par un groupe militant qui aprouvé résilient sur son soulèvement de six ans.
Peu après minuit, résidents à Dala se sont réveillés au son desjeux de rôle étant tiré en succession, résident Modu Karumi a déclaré, dans un compte pris en charge par plusieurs autres.
Des témoins ont dit des centaines d’hommes armés islamistestentaient d’avancer sur la ville, qui abrite aujourd’hui des centaines de milliers de personnes déplacées par les troublesdans d’autres parties de l’état de Borno.
“Cinq maisons ont été détruites”, et les islamistes ont tiréaveuglément à Dala et deux banlieues voisines, a déclaréBabagana Bulunkutu, qui se décrit comme un justicier.
Un journaliste de l’AFP qui vit dans la région, a déclaré qu’il a entendu ce qui ressemblait à des blindés de déploiement à lafrontière sud de la ville pour faire face à l’avancée des rebelles.
Trois sources de haute sécurité à Maiduguri, qui n’étaient pasautorisées à prendre la parole publiquement dit que l’attaqueavait été repoussée.
“Tout est sous contrôle. Il n’y a pas lieu de s’alarmer, » une de cessources à l’AFP.
Les analystes doutent que Boko Haram a actuellement la capacitéde s’emparer de Maiduguri, mais une attaque de grandeenvergure à l’intérieur de la ville serait probablement désastreusepour les civils.
Les islamistes rebelles ont été évacués de plusieurs villes Etat deBorno, ils contrôlaient dans une offensive lancée en février par leNigéria, avec le soutien des pays voisins Cameroun, Tchad etNiger.
Mais il y a des signes des militants regroupant, notamment dansles régions éloignées du Borno orientale près de la frontière duCameroun.
M. Buhari dans son discours inaugural, a noté les succès del’offensive de quatre pays, mais ladite Boko Haram ne serait pasvaincu jusqu’à ce que le commandement opérationnel a étédéplacé de la capitale Abuja à Maiduguri.
« Cela indique une approche plus pratique de la lutte contreBoko Haram, » dit Yan St-Pierre, chef de la moderne SecurityConsulting Group, décrivant le mouvement comme « très solide ».
Prédécesseur de M. Buhari, Goodluck Jonathan, a été sévèrementcritiquée pour sa performance contre les militants, tuant plus de15 000 personnes depuis 2009 et forçant un autre 1,5 millions de chez eux le conflit
