Breathe Umphefumlo reimagines Puccini’s La Bohème in the TB-wracked township of Khayelitsha
In 2008, a wave of violent, xenophobic attacks on migrant workers in South Africa shocked that country and the rest of the world. Horrified by the attacks, a group of South African filmmakers came together to form Filmmakers Against Racism to condemn the violence in the only way they knew how.
The result was nine powerful films, including The Burning Man, Angels on our Shoulders and Baraka, that addressed the repercussions of those attacks, and offered a voice to the victims. Sadly, given recent, disturbingly similar attacks in South Africa, one has to wish those films had become required viewing.
This year’s Sydney film festival series focusing on South Africa looks at film-makers who share a purpose in examining a country, the traumas of its past and the effects on the present. These filmmakers, along with other directors such as Khalo Matabane, Rehad Desai, Oliver Hermanus, Oliver Schmitz, Charlie Vundla, Darrell Roodt and Ian Gabriel, are making films to make a difference.
Post-apartheid South African cinema is still grappling with the ideas of a country that has not lived up to the great promise of the early 1990s. Much of this work has been about the widening divide between the rich and the poor, and its explosive consequences, like Sibs Shongwe-La Mer’s scintillating debut, Necktie Youth, which looks at disaffected youth in contemporary Johannesburg.
These films also pose questions of nationhood, of progress made, and discontent. Ryley Grunenwald’s documentary The Shore Break focuses on a battle over a priceless resource, with a community split between those in favour of a titanium mine and those who wish to preserve the pristine beauty of the Wild Coast.
Documentarian Francois Verster’s The Dream of Shahrazad looks beyond South African borders towards the Arab spring, foregrounding the power of storytelling in times of conflict, while Mark Dornford-May’s Breathe Umphefumlo reimagines Puccini’s La Bohème through the glorious operatic singers of the tuberculosis-wracked township of Khayelitsha. Festival-goers can even travel back in time to rediscover Joe Bullet, a Blaxploitation film banned after just two screenings in the early 1970s.
Those looking for powerful, urgent and important films about South Africa beyond the festival, will appreciate Khalo Matabane’s 2005 film Conversations on a Sunday Afternoon, a bold but compassionate drama-documentary about the lives of South African migrants, and Rehad Desai’s incendiary 2014 documentary Miners Shot Down, about the Marikana massacre in which protesters were killed in an encounter with police. With its compelling and articulate argument, this film represents a new type of South African protest cinema – one aimed squarely at the democratically elected government.
These films are not representative of what could be described as the South African mainstream cinema – the few films that find a significant audience in local cinemas. Slapstick comedy and Afrikaans rom-coms are more likely to be commercial successes. But beyond that mainstream, there are filmmakers constantly examining how the past has influenced the present, probing the idea of the new South Africa, and making a compelling argument for further progress.
As in any country, South African cinema can’t erase past horrors or solve all the so-called rainbow nation’s problems, however filmmakers are attempting to find a way forward. Their challenge is immense, but the results of their efforts are always fascinating.
- Sydney film festival 2015 runs at cinemas across the city until 14 June
FRENCH VERSION
Le résultat a été neuf films puissants, y compris The Burning Man,anges sur nos épaules et Baraka, portant les répercussions de cesattentats, et a offert une voix aux victimes. Malheureusement,compte tenu des attaques récentes, inquiétant semblables enAfrique du Sud, il faut souhaiter que ces films étaient devenuenécessaires Regarde un.
Série festival de films Sydney de cette année en se concentrantsur l’Afrique du Sud ressemble à des cinéastes qui partagent unbut lors de l’examen d’un pays, des traumatismes de son passé etles effets sur le présent. Ces cinéastes, ainsi que d’autresmetteurs en scène tels que Khalo Matabane, Rehad Desai, OliverHermanus, Oliver Schmitz, Charlie Vundla, Darrell Roodt et IanGabriel, font des films à faire une différence.
Cinéma sud-africain post-apartheid est toujours aux prises avecles idées d’un pays qui n’a pas vécu à la grande promesse dudébut des années 1990. Une grande partie de ce travail a été surle fossé grandissant entre les riches et les pauvres et sesconséquences explosives, comme débuts scintillant de SibsShongwe-La Mer, cravate jeunesse, qui se penche sur la jeunessedéfavorisée à Johannesburg contemporain.
Ces films posent également des questions de l’identité nationale,des progrès réalisés et le mécontentement. Documentaire de Ryley Grunenwald The Shore Break met l’accent sur une bataillesur une ressource inestimable, avec une communauté diviséeentre les partisans de titanium mine et ceux qui souhaitentpréserver la beauté naturelle de la côte sauvage.
The Dream de Shahrazad de documentariste Francois Versterregarde au-delà des frontières sud-africaines vers le printempsarabe, reprends le pouvoir du conte en période de conflit, tandis que respirer Umphefumlo de Mark Dornford-May réinvente LaBohème de Puccini à travers les chanteurs lyriques glorieux de latuberculose-proie township de Khayelitsha. Festivaliers peuventmême voyager dans le temps de redécouvrir Joe Bullet, un filmde Blaxploitation interdit après seulement deux séances dans lesannées 1970.
Ceux qui recherchent les puissants, films urgents et importantssur l’Afrique du Sud au-delà de la fête, vous apprécierez 2005film Conversations de Khalo Matabane sur un dimanche après-midi, un “BOLD” mais compatissant drame-documentaire sur lavie des migrants africains du Sud et incendiaires 2014documentaire de Rehad Desai mineurs Shot Down, sur lemassacre de Marikana, dans laquelle les manifestants ont ététués lors d’un affrontement avec la police. Avec son argumentconvaincant et articulée, ce film représente un nouveau type decinéma sud-africain protestation – un visant directement legouvernement démocratiquement élu.
Ces films ne sont pas représentatifs de ce qui pourrait être décritcomme un cinéma grand public sud-africain, les quelques filmsque trouver une audience importante dans les cinémas les. Lacomédie burlesque et Afrikaans comédies romantiques sont plussusceptibles d’être des succès commerciaux. Mais au-delà de cecourant, il y a des cinéastes constamment examiner comment lepassé a influencé le présent, sondant l’idée de la nouvelle Afriquedu Sud et en faisant un argument convaincant pour progresser.
Comme dans tout pays, cinéma sud-africain ne peut pas effacerau-delà des horreurs ou résoudre des problèmes de tous ce que l’on appelle arc-en-ciel de la nation, mais les cinéastes tentent detrouver une voie à suivre. Leur défi est immense, mais lesrésultats de leurs efforts sont toujours fascinants.
Festival du film de Sydney 2015 s’exécute dans les cinémas à travers la ville jusqu’au 14 juin