The World Food Programme (WFP) expressed today its particular concern about the consequences of insecurity in Nigeria, which has displaced so far 200,000 people, a number of them seeking refuge in Niger, Cameroon and Chad, while others are waiting at the borders.
“Nearly half a million people – refugees, returnees, internally displaced persons and local communities – face an acute food security and livelihood crisis,” added WFP spokesperson Elisabeth Byrs during a press conference in Geneva.
Civilians in the northeast Nigeria are fleeing attacks perpetrated by the armed insurgent group Boko Haram.
Emphasizing the plight of newly arriving refugee children in Niger and Cameroon, Ms. Byrs said malnutrition rates have surpassed emergency thresholds. “In some violence-affected areas near the Cameroon-Nigeria border, acute malnutrition rates among children under five years of age could be as high as 36 percent,” she warned.
With the arrival of the rainy season, already stretched health centres would struggle to cope, she continued. As food became scarce, some 4,000 refugees have moved to the Minawao refugee camp since the end of April. “Displaced people said they could not rely for help on host communities which are already struggling to access food”, she added.
Making up 75 percent of Nigerian refugees in Cameroon, 84 per cent of internally displaced persons in Cameroon, and more than 80 per cent of the Nigerian refugees in Niger, women and children are the most exposed.
WFP aims to provide food to nearly 400,000 people each month but it is impossible without urgent funding, stressed the spokesperson. The Programme is less than 50 percent funded – with $41.6 million needed until the end of the year.
“In April-May, WFP provided food to about half of the people it was planning to assist and, in some instances, the ration size was reduced”, concluded Ms. Byrs.
FRENCH VERSION
« Presque un demi-million de personnes–réfugiés, rapatriés,intérieurement déplacés et les collectivités locales – face à unesécurité alimentaire aiguë et des crises de subsistance, » a ajoutéla porte-parole Elisabeth Byrs de PAM lors d’une conférence depresse à Genève.
Civils dans le nord-est du Nigeria fuient les attaques perpétréespar le groupe d’insurgés armé Boko Haram.
Mettant l’accent sur le sort des nouveaux enfants de réfugiés qui arrivent au Niger et Cameroun, Mme Byrs a dit taux demalnutrition ont dépassé les seuils d’urgence. « Dans certaineszones touchées par la violence près de la frontière Cameroun-Nigeria, les taux de malnutrition aiguë parmi les enfants âgés demoins de cinq ans pourraient être aussi élevés que 36 pour cent, » elle a mis en garde.
Avec l’arrivée de la saison des pluies, déjà tendu dispensairesseraient peinent à faire face, elle continue. Comme la nourritureest devenue rare, quelque 4 000 réfugiés sont déplacés vers lecamp de réfugiés de Minawao depuis la fin du mois d’avril. « Lespersonnes déplacées dit ils ne pouvaient invoquer à l’aide descommunautés d’accueil qui ont déjà du mal à accéder auxaliments », a-t-elle ajouté.
Représentant 75 % de réfugiés nigérians au Cameroun, 84 % despersonnes déplacées au Cameroun et plus de 80 pour cent desréfugiés nigérians au Niger, les femmes et les enfants est les plusexposés.
PAM a pour objectif de fournir de la nourriture à près de 400 000personnes chaque mois, mais il est impossible sans une aideurgente, a souligné le porte-parole. Le Programme est à moinsde 50 pour cent financé – avec $ 41,6 millions requis jusqu’à la finde l’année.
“En avril-mai, le PAM a fourni nourriture à environ la moitié dupeuple il avait l’intention de l’aider et, dans certains cas, la taillede la ration a été réduite“, a conclu Mme Byrs.