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November 7, 2024
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ARTS & CULTURE

First UK exhibition of French-Algerian artist Djamel Tatah on view at Ben Brown Fine Arts // Première Exposition Du Royaume-Uni de L’artiste Français-algérien Djamel Tatah A L’affiche A Ben Brown Fine Arts

Ben Brown Fine Arts is presenting the first UK exhibition of French-Algerian artist Djamel Tatah whose work has been widely exhibited in France and abroad. Tatah was born in SaintChamond in 1959, a town close to Lyon where his parents migrated in the 1950s. Despite difficult living conditions, Tatah managed to join the local art school in Saint-Étienne in 1981 where he forged his path as a professional painter and developed the formal principles of his distinct artistic output. This exhibition presents twelve mesmerizing oil and wax paintings, monumental in size and typically Untitled, produced in the last year.

The subject omnipresent in Tatah’s works is the silent figure – the mirror of all humankind, pain, solitude, melancholy, war and peace. Featured isolated, in pairs or in repetition across large canvases or polyptychs, the silhouettes are consistently depicted in a 1:1 scale. They seldom face the viewer directly, instead they are found gazing upwards, downwards or far into the distance. The works have no title, bringing to the fore issues of identity.

Sourcing ideas from a large portfolio of images, from historically significant works of art to press cuttings, films and personal pictures, Tatah composes his scenes, placing family and friends in carefully choreographed poses which he then photographs. The digital image is projected as life size figures onto the canvas, in preparation for a long and meticulous painting process.

Wax painting sets the artist’s output apart from others. A method used as early as 1st century AD, in the famous Fayum portraits for example, wax painting had a lasting impression on Tatah and was used from very early on in his artistic experiments. This technique allows the artist to imbue muted colours with deep luminosity.

The art of silhouette and repetition are two other major aspects in Tatah’s work. Replicated in series across large canvases, the silhouettes first direct the viewer’s attention to the void, to the immensity of the monochrome background surrounding it, ‘taking them out of all that noise into a world of silence’ as the artist puts it. Yet this void instantly draws the viewer back to the solitary and majestic figure, perfectly cut out in the style of a Byzantine icon. One of Tatah’s large Untitled triptychs in the exhibition highlights the artist’s unique use of white paint to outline his characters, almost carving them out of the canvas.

In his second version of Femmes d’Alger (1996) – a seminal work in his oeuvre based on the art historical subject painted by Delacroix and later Picasso – a single figure is reproduced twenty times on the same canvas. Similarly, his diptych Untitled (2014), showcased in this exhibition, demonstrates how the artist eerily multiplies his characters, placing two either side of a black divide, and suggesting continued cloning beyond the boundaries of the canvas. This experimentation with repetition is the basis for the abstract representation of humanity reflected throughout his work.

Tatah’s own pictorial invention is grounded in an ongoing exploration of culture and art from all epochs as varied as Byzantine mosaics and Piero della Francesca to Henri Matisse, Barnett Newman and Francis Bacon. Some of the artist’s most influential discoveries include the Persian and Indian illuminated manuscripts at the British Library in London. The impact of these findings are manifest in the iconographical compositions as well as the use of triptych configurations and grand canvases seen in this exhibition.

FRENCH VERSION

Ben Brown Fine Arts présente la première exposition de UK del’artiste Français-algérien Djamel Tatah dont le travail a étélargement exposé en France et à l’étranger. Tatah est àSaintChamond en 1959, une ville proche de Lyon ses parentsont émigré dans les années 1950. Malgré des conditions de viedifficiles, Tatah a réussi à joindre l’école d’art locale à Saint-Étienne en 1981 il a forgé son chemin comme un peintreprofessionnel et développé les principes formels de saproduction artistique distincte. Cette exposition présente douzeenvoûtante de l’huile et les peintures de cire, monumental entaille et en général sans titre, a produit l’an dernier.

 

Ce qui est omniprésent dans les œuvres de Tatah est la figure desilence le miroir de toute l’humanité, douleur, solitude,mélancolie, guerre et paix. En vedette isolés, en paires ou enrépétition à travers de grandes toiles ou polyptyques, lessilhouettes sont systématiquement représentés dans une échellede 1:1. Ils sont rarement confrontés le spectateur directement, au lieu de cela ils se retrouvent regardant vers le haut, vers le bas oude loin dans la distance. Les œuvres n’ont aucun titre, apportantaux questions avant de l’identité.

 

Sourcing des idées d’un important portefeuille d’images,d’oeuvres historiques importants de coupures de presse, desfilms et des photos personnelles, Tatah compose ses scènes,plaçant la famille et les amis dans des poses soigneusementchorégraphiés qu’il photographie ensuite. L’image numérique estprojetée comme des figures de taille de vie sur la toile, en vued’un processus long et méticuleux de la peinture.

 

Les ensembles de peintures de cire sortie de l’artiste en dehorsde d’autres. Une méthode utilisée dès l’Ier siècle apr. J.-C., dans leFayoum célèbre portraits de cire par exemple, peinture avait uneimpression durable sur Tatah et servait de rapidement dans sesexpériences artistiques. Cette technique permet à l’artisted’imprégner la sourdine couleurs de luminosité profonde.

 

L’art de la silhouette et la répétition sont deux autres aspectsimportants dans le travail de Tatah. Reproduit dans la série à travers de grandes toiles, les silhouettes dirigent tout d’abordl’attention du spectateur pour le vide, à l’immensité de l’arrière-plan monochrome qui l’entourent, “les soustrait à tout ce bruitdans un monde du silence” comme le dit l’artiste. Encore ce videinstantanément recule le spectateur à la figure solitaire etmajestueuse, parfaitement découpée dans le style d’une icôneByzantine. Un des quels étaient les grands triptyques sans titredans l’exposition de Tatah met en évidence l’utilisation unique depeinture blanche pour exposer ses personnages, leur sculpturepresque hors de la toile de l’artiste.

 

Dans sa deuxième version des Femmes d’Alger (1996) unouvrage fondamental dans son œuvre, basée sur l’art sujethistorique peint par Delacroix et plus tard Picasso une seulefigure est reproduite vingt fois sur la même toile. De même, sondiptyque Untitled (2014), présentés dans cette exposition, montrecomment l’artiste multiplie étrangement ses personnages,plaçant deux soit côté d’un fossé noir et en suggérant un clonagecontinue au-delà des limites de la toile. Cette expérimentationavec la répétition est la base pour la représentation abstraite del’humanité, reflétée dans l’ensemble de son œuvre.

 

Invention picturale propre de Tatah est fondée sur uneexploration en cours de culture et d’art de toutes les époques,aussi variés que les mosaïques byzantines et Piero della Francesca à Henri Matisse, Barnett Newman et Francis Bacon.Découvertes plus influents de l’artiste parmi les manuscritsenluminés persanes et indiennes à la British Library de Londres.L’impact de ces résultats sont manifestes dans les compositionsiconographiques ainsi que l’utilisation des configurations detriptyque et toiles grand vus dans cette exposition.

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