German authorities have released Al Jazeera correspondent Ahmed Mansour two days after detaining him at the request of his native Egypt, Al Jazeera has said.
“We welcome this decision by the German prosecutor,” Al Jazeera spokesman Hareth Adlouni said.
He said all charges have been dropped against the 52-year-old, one of the best known TV journalists in the Arabic world.
Mr Mansour, an Egyptian-British dual national, was arrested Saturday at a Berlin airport, where he had been due to fly to Doha.
He was sentenced last year by an Egyptian court in absentia to 15 years in prison on torture and other charges which he has rejected as “absurd”.
Scores of protesters rallied outside the Berlin detention centre, waving banners that said “Freedom for Mansour”, with some demonstrators taping their mouths shut to symbolise what they charge is Egypt’s crackdown on free expression.
German foreign ministry spokesman Martin Schaefer said Mr Mansour had been arrested based on an Egyptian warrant issued last October.
But Mr Schaefer stressed that Berlin, especially in the months since, had repeatedly voiced concern about the rule of law in Egypt under president Abdel Fattah al-Sisi, amid mass arrests and death sentences against his political opponents.
“The government has repeatedly asked questions about the rule of law in Egyptian criminal proceedings and has repeatedly asked the Egyptian government to respect human rights and freedom of expression,” he said.
“Against this background, you will surely understand that there are doubts in the Mansour case,” Mr Schaefer said.
He said that for now “we are far, far away” from deciding on an extradition.
“Of course no one is extradited by Germany if he is in danger of facing the death penalty,” Mr Schaefer said of Egypt, where capital punishment is generally used.
An Egyptian court in 2014 sentenced Mr Mansour for torturing a lawyer in 2011 on Tahrir Square in Cairo, at the epicentre of an anti-regime uprising that brought down former president Hosni Mubarak.
The journalist has told Al Jazeera he rejected the “absurd” accusations, adding that he was also facing rape, kidnapping and robbery charges – accusations which he also denied.
Ties between Doha, where Al Jazeera is based, and Cairo have been extremely strained over Qatar’s backing for the former short-lived Egyptian government under the Muslim Brotherhood.
Three Al-Jazeera journalists, including Australia’s Peter Greste and Canada’s Mohamed Fahmy, were arrested in Cairo in 2013 and sentenced to up to 10 years in prison on charges of supporting the Muslim Brotherhood.
Mr Greste has since been deported while the other two are facing a retrial.
AP
FRENCH VERSION
Autorités allemandes ont libérés correspondant d’Al JazeeraAhmed Mansour, deux jours après la détention de lui à lademande de son Égypte natale, Al Jazeera a dit.
« Nous nous félicitons de cette décision du procureur allemand, » Al Jazeera Adlouni Robinho a déclaré le porte-parole.
Toutes les charges ont été abandonnées contre les 52 ans, undes journalistes de TV plus connus dans le monde arabe, a-t-ildéclaré.
M. Mansour, une double nationalité égypto-Britannique, a étéarrêté samedi dans un aéroport de Berlin, où il avait été duepour se rendre à Doha.
L’an dernier, il a été condamné par un tribunal égyptien parcontumace à 15 ans de prison pour torture et autres impositionsdont il a rejeté comme « absurde ».
Des dizaines de manifestants que se sont ralliés en dehors ducentre de détention de Berlin, brandissant des banderoles qui dit« La liberté pour Mansour », avec quelques manifestants collerleur bouche ferment pour symboliser ce qu’ils demandent, c’estla répression de l’Égypte sur la liberté d’expression.
Porte-parole du ministère des affaires étrangères allemand que Martin Schaefer, a déclaré que m. Mansour avait été arrêtéfondée sur un mandat égyptien a publié en octobre dernier.
Mais M. Schaefer a souligné que Berlin, surtout dans les mois qui ont suivi, avait à plusieurs reprises exprimé inquiétude sur l’étatde droit en Égypte sous le Président Abdel Fattah al-Sisi, au milieu des arrestations massives et des condamnations à mortcontre ses adversaires politiques.
« Le gouvernement a à plusieurs reprises aux questions sur l’étatde droit dans les procédures pénales égyptiens et a demandé à plusieurs reprises le gouvernement égyptien à respecter lesdroits de l’homme et la liberté d’expression, » dit-il.
« Dans ce contexte, vous l’aurez sûrement compris qu’il y a desdoutes dans l’affaire Mansour, » a déclaré M. Schaefer.
Il a dit que pour l’instant « nous sommes loin, très loin » de se prononcer sur l’extradition.
« Bien sûr nul est extradé par l’Allemagne s’il est en danger defaire face à la peine de mort, » M. Schaefer a dit de l’Égypte, oùla peine capitale est généralement utilisée.
Un tribunal égyptien en 2014 a condamné M. Mansour pourtorturer un avocat en 2011 sur la place Tahrir au Caire, àl’épicentre d’un anti-régime soulèvement qui a fait tomberl’ancien président Hosni Mubarak.
Le journaliste a dit à Al Jazeera qu’il a rejeté les accusations de « absurdes », ajoutant qu’il est confronté également à frais de viol,d’enlèvement et de vol – les accusations dont il a aussi nié.
Liens entre Doha, où Al Jazeera est basée, et le Caire ont étéextrêmement tendues sur le soutien du Qatar pour l’anciengouvernement égyptien éphémère sous les frères musulmans.
Trois journalistes de Al-Jazira, notamment Peter Greste de l’Australie et Mohamed Fahmy du Canada, ont été arrêtés auCaire en 2013 et condamnés à 10 ans de prison pour soutenir lesfrères musulmans.
M. Greste a depuis été expulsé, tandis que les deux autres sontconfrontés à un nouveau procès