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November 21, 2024
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ECONOMY

Yes, We Need To Rethink Economic Liberalisation // Oui, Nous Devons Repenser La Libéralisation Economique

Makerere University Business School through its economic think-tank, [Mubs Economic Forum] recently partnered with Friedrich-Ebert Stiftung, a German political foundation, hosting an economic performance debate in Kampala.
The debate, which drew participants from the academia, political class, policymakers, business people, civil society, university students, and the general public focused on Uganda’s liberalisation policy with many agreeing that the policy which was introduced in late 1980s has yielded tangible successes, but has challenges as well that call for a rethink.

The main objective of the liberalisation policy was to free the economy of “government failures,” such that the economy may become efficient, expand, create jobs, eradicate poverty and inequalities, and get integrated in the global economy.
This economic doctrine was associated with the neo-liberalism—freeing up the economy by removing barriers and restrictions to what actors can do, in order to create a laissez-faire atmosphere for economic development.

In Uganda, however, the liberalisation policy has brought mixed results. Since the 1990s to date, Uganda’s Gross Domestic Product has been growing, reportedly at an annual rate of 6.5 per cent and inflation has been contained within the Central Bank 5 per cent. Poverty level had declined from 56 per cent in 1992 to 19.7 per cent in 2013.
However, despite these impressive statistics, empirical studies and on-the-ground realities show that Uganda’s growth profile has remained jobless. The economy is growing without creating jobs, household incomes among Ugandans have not grown, income inequality has increased, and the economy has started to show signs of stagnation.

Many people, including the former and current managers of the economy doubt whether liberalisation is still relevant to the current economic environment with many agreeing there should be a rethink or some controls, especially in essential sectors of the economy.
During the debate participants noted Uganda embraced the free-market economy to rid itself of government failures, but the process was poorly managed because of none-transparence and hurried implemented. Notably some participants agreed the liberalization was taken to far.
Today many people believe that many of Uganda’s problems stem from having too much market and too little government, which exposes ordinary people to shocks that are sometimes beyond their control.

Some Ugandans believe, the market also lacks regulatory agencies that can ably build frameworks and guidelines that can effectively protect consumers from exploitation and cartels especially in the telecom, fuel and beverages sectors.
Thus, while government has ably done some market regulations, it should not take it for granted that the self-regulate, given the greedy capitalist tendencies.

The writer is a lecturer of economics at Makerere University Business School.

FRENCH VERSION

Makerere University Business School par l’intermédiaire de son groupe de réflexionéconomique, [Forum économique amirouche] s’estrécemment associé avec la Friedrich-Ebert Stiftung,une fondation politique allemande, hébergementd’un débat de la performance économique deKampala.
Le débat, qui a attiré des participants de l’academia,classe politique, les décideurs, les gens d’affaires, lasociété civile, étudiants universitaires et le grandpublic, axée sur la politique de libéralisation de l’Ouganda avec nombreux convenant que lapolitique qui a été présentée à la fin des années 1980 a permis d’obtenir des succès tangibles, mais aaussi bien des défis qui demandent une remise encause.

 

L’objectif principal de la politique de libéralisation a été de libérer l’économie des « échecs degouvernement », tels que l’économie devienneefficace, développer, créer des emplois, éradiquer la pauvreté et les inégalités et intégrées dansl’économie mondiale.
Cette doctrine économique a été associée par lenéolibéralisme, libérant ainsi l’économie ensupprimant les obstacles et les restrictions à ce queles acteurs peuvent faire, afin de créer uneatmosphère de laissez-faire pour le développementéconomique.

 

En Ouganda, cependant, la politique de libéralisationa apporté des résultats mitigés. Depuis les années 1990 à ce jour, le produit intérieur brut de l’Ougandaa connu une croissance, aurait été à un rythmeannuel de 6,5 % et l’inflation a été contenue au seinde la Banque centrale de 5 pour cent. Seuil depauvreté a diminué de 56 % en 1992 à 19,7 % en2013.
Cependant, malgré ces statistiquesimpressionnantes, les études empiriques et lesréalités sur le terrain montrent que le profil decroissance de l’Ouganda est resté sans emploi.L’économie est en croissance sans créationd’emplois, les revenus des ménages entre lesougandais n’ont pas grandi, l’inégalité des revenus aaugmenté, et l’économie a commencé à montrer dessignes de stagnation.

 

Beaucoup de gens, y compris les dirigeants ancienset actuels de l’économie doute si la libéralisation esttoujours d’actualité à l’environnement économiqueactuel, avec beaucoup d’accord il devrait y avoir uneremise en cause ou certains contrôles, notammentdans les secteurs essentiels de l’économie.
Pendant les participants du débat Ouganda réputéadopté l’économie de marché libre pour sedébarrasser des échecs du gouvernement, mais leprocessus était mal géré en raison d’aucun-transparence et se précipita mis en œuvre.Notamment, certains participants ont accepté que lalibéralisation a été emmenée au loin.
Aujourd’hui, beaucoup de gens croient que bon nombre des problèmes de l’Ouganda proviennentd’avoir trop marché et trop peu de gouvernement,qui expose des gens ordinaires aux chocs qui parfoiséchappent à leur contrôle.

 

Certains ougandais estime, le marché manqueégalement les organismes de réglementation quipeuvent construire habilement cadres et lignes directrices qui peuvent efficacement protéger lesconsommateurs contre l’exploitation et les cartels,notamment dans les secteurs Télécom, de carburantet de boissons.
Ainsi, tandis que le gouvernement a habilement faitcertaines réglementations du marché, il ne devraitpas prendre pour acquis que la s’autoréguler, étant donné les tendances capitalistes cupides.

 

L’auteur est professeur d’économie à MakerereUniversity Business School

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