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November 7, 2024
1st Afrika
AFRIKA HERALD

Call For UN Intervention In Burundi // Appel A L’Intervention Des Nations Unies Au Burundi

The UN Security Council must intervene in Burundi to prevent mass atrocities and the risk of a regional conflict, seven independent UN human rights investigators said on Thursday.

Looming presidential elections, at the heart of a political crisis in the east African country, were likely to trigger major instability and clashes which could spread across its borders, the experts said in a statement.

Opposition politicians have accused Burundi’s President Pierre Nkurunziza of violating the constitution by running for a third term and are boycotting the vote due on July 21.

Dozens of people have already died in protests in the world’s third poorest country which emerged from civil war in 2005. Hundreds of thousands have fled to other states with a history of ethnic conflict including neighbouring Rwanda.

“The international community must not simply stand by and wait for mass atrocities to unfold, thereby risking a major conflict of regional proportions before it finally decides to act,” they said.

The Security Council must “take immediate action to prevent Burundi from sliding back into conflict,” they added, without going into detail on what action they wanted it to take.

Nkurunziza and his ruling party cite a constitutional court ruling allowing him to stand again. The government did not immediately respond to the statement but has said the vote will be fair and dismissed rights groups’ accusations it is arming the Imbonerakure youth militia to crack down on dissent.

The president has resisted calls from Washington and other major donors not to stand and regional powers have asked Uganda’s President Yoweri Museveni to mediate.

The experts said there had been efforts to coerce the judiciary, some of whom had fled the world’s third poorest country saying their lives were at risk, while armed militias were using violence against civilians.

“This is a crisis that is eminently preventable – everyone can see the risks,” said the seven who each hold a mandate from the UN Human Rights Council to investigate different areas of human rights.

“This can escalate into major conflict through the use of outright repression against, and intimidation of, the population at large, the instrumentalisation of the police, the closure of independent media, as well as the detention of the opposition and other civic leaders,” they added.

FRENCH VERSON

Le Conseil de sécurité de l’ONU doit intervenir auBurundi pour prévenir les atrocités de masse et lerisque d’un conflit régional, sept chercheursindépendants de droits de l’homme des Nations Unies, a déclaré jeudi.
Élection présidentielle imminente, au cœur d’unecrise politique dans le pays d’Afrique orientale, étaitsusceptibles de déclencher l’instabilité majeure etaffrontements qui pourraient s’étendre au-delà deses frontières, les experts ont déclaré dans uncommuniqué.

Politiciens de l’opposition ont accusé le PrésidentPierre Nkurunziza du Burundi de violer laconstitution de briguer un troisième mandat etboycotteront le vote attendu le 21 juillet.

Des dizaines de personnes sont déjà mortes dans lesmanifestations dans le pays le troisième plus pauvredu monde qui a émergé de la guerre civile en 2005.Des centaines de milliers ont fui vers d’autres Étatsayant des antécédents d’un conflit ethnique, y compris le Rwanda voisin.

« La communauté internationale ne doit passimplement stand-by et attendre des atrocités demasse à se déployer, risquant ainsi un conflit majeurdes proportions régionales avant il se décide enfin àagir, » ils ont dit.

Le Conseil de sécurité doit « prendre des mesuresimmédiates pour empêcher le Burundi de glisser ànouveau dans le conflit », ils ont ajouté, sans entrerdans les détails sur quelles mesures ils voulaientqu’elle prenne.

Nkurunziza et son parti au pouvoir citent unedécision de la Cour constitutionnelle lui permettantde se tenir à nouveau. Le gouvernement n’a pasimmédiatement répondu à la déclaration, mais a ditque le vote aura lieu les accusations des groupes desdroits équitables et licenciés que c’est armer la milicede jeunes Imbonerakure pour réprimer la dissidence.

Le Président a résisté à des appels de Washington etd’autres donateurs importants, ne pas se représenteret puissances régionales ont demandé le PrésidentYoweri Museveni de l’Ouganda à la médiation.

Les experts ont dit il y a eu des efforts visant àcontraindre le pouvoir judiciaire, dont certainsavaient fui le pays le troisième plus pauvre du monde disant que leurs vies étaient en danger, alors que les milices armées utilisaient la violence contreles civils.

« Il s’agit d’une crise qui est éminemment évitable tout le monde peut voir les risques, » a déclaré lessept qui détiennent un mandat du Conseil de droitsde l’homme de l’ONU pour enquêter sur lesdifférents domaines des droits de l’homme.

« Cela peut dégénérer en conflit majeur grâce à l’utilisation de la répression pure et simple etl’intimidation des, l’ensemble de la population,l’instrumentalisation de la police, la fermeture demédias indépendants, ainsi que la détention del’opposition et d’autres dirigeants civiques, », ont-ilsajouté.

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