Last month, a gunman killed 38 mostly British tourists in the Tunisian seaside city of Sousse. In March, two gunmen killed 21 foreign tourists and a policeman at Tunis’s Bardo Museum. Both attacks were claimed by the Islamic State jihadist group.
MPs approved the bill by a margin of 174-0 with 10 abstentions early on Saturday after three days of debate in what parliament speaker Mohamed Ennaceur called an “extraordinary effort” to make the North African country a safer place.
Human Rights Watch had criticized the bill, which also eases arrests of suspects, saying it “would open the way to prosecuting political dissent as terrorism, give judges overly broad powers, and curtail lawyers’ ability to provide an effective defense”.
The bill, which had been debated in parliament for years but put forward after the Sousse attack, will replace a law from 2003 which then-president Zine al-Abidine Ben Ali, toppled in a popular uprising in 2011, had used to crush dissent.
The new “law against terrorism and money laundering” permits the death penalty for terrorism-related offences such as killings of foreign visitors or someone enjoying “international protection”, a reference to diplomats.
Tunisia has undergone a largely peaceful transition to democracy since its 2011 popular uprising. But its army has been fighting a rise in Islamist militancy.
Tunisia is especially concerned about militants entering from adjacent Libya, where Islamic State has established a toehold amid chaos caused by two rival governments battling for control, leaving a security vacuum.
Tunisia says it has started building a wall and trench along the insecure 168 km (105 miles) of its frontier with Libya. The Sousse gunman obtained training with militants in Libya before carrying out his attack.
On Thursday, security forces killed an Islamist militant and arrested 13 in a security operation in the northern state of Bizerte, the interior ministry said. Three more were arrested during raids on homes of suspected militants on Friday.
FRENCH VERSION
MPs a approuvé le projet de loi avec une marge de 174-0 voix contre et 10 abstentions tôt le samedi après trois jours de débatdans ce que le Parlement président Mohamed Ennaceur ademandé un « effort extraordinaire » pour rendre plus sûr lepays nord-africain.
Human Rights Watch avait critiqué le projet de loi, qui faciliteégalement l’arrestation de suspects, disant qu’il “ouvrirait la voieà poursuivre les dissidents politiques comme le terrorisme,donner des juges trop larges pouvoirs et restreindre la capacitédes avocats de fournir une défense efficace“.
Le projet de loi, qui avait été discuté au Parlement pendant desannées mais émise après l’attaque de Sousse, remplacera une loide 2003 qui président Zine al-Abidine Ben Ali, a renversé dans unsoulèvement populaire en 2011, avait utilisé pour étouffer lacontestation.
La nouvelle « loi contre le terrorisme et le blanchiment d’argent »autorise la peine de mort pour les infractions liées au terrorisme,comme les crimes des visiteurs étrangers ou une personnebénéficiant de “protection internationale”, une référence auxdiplomates.
Tunisie a connu une transition dans le calme vers la démocratiedepuis le soulèvement populaire de 2011. Mais son armée se bat contre une hausse de militantisme islamiste.
La Tunisie est particulièrement préoccupée par des militantsvenant de Libye adjacente, où État islamique a mis en place unpied au milieu du chaos provoqué par les deux gouvernementsrivaux battent pour le contrôle, laissant un vide sécuritaire.
Tunisie, dit qu’il a commencé à construire un mur et unetranchée le long de l’insécurité 168 km (105 miles) de sa frontièreavec la Libye. Le tireur de Sousse a obtenu la formation avec lesmilitants en Libye avant d’effectuer son attaque.
Jeudi, les forces de sécurité tué un militant islamiste et arrêté 13dans une opération de sécurité dans le nord de l’état de Bizerte,a déclaré le ministère de l’intérieur. Trois autres ont été arrêtéslors de raids sur des maisons de militants présumés vendredi.