South Sudan’s foreign minister says the government in Juba is disappointed after it was left out of a meeting with President Barack Obama to discuss the country’s conflict.
Obama met with regional leaders and senior officials of the African Union and the Intergovernmental Authority on Development (IGAD), a regional bloc about the ongoing conflict in South Sudan.
South Sudan foreign minister Barnaba Marial Benjamin says his country plans on Wednesday, to officially send a petition to both the AU and IGAD for breaching protocol by refusing to inform or invite the “constitutionally elected” South Sudanese government to the meeting with Obama.
He welcomed President Obama’s effort to help with the resolution of the crisis in South Sudan, but said it was wrong for the country to be left out of the meeting.
Benjamin says the government has been working closely with the U.S in bilateral relations to ensure peace returns to South Sudan. He says he will send a protest letter to the foreign minister of Ethiopia which country holds the chairmanship of the regional bloc, IGAD.
“That is very disappointing on the part of IGAD chairperson as well as the African Union because this republic should have been invited. If you talk about the issue of South Sudan that you want to bring to peace and you don’t invite that country then that is even a difficult process to proceed sort of normally,” said Benjamin.
“We would definitely put our protest very clearly to the chairperson of IGAD for having failed to advise His Excellency President Obama that if there is a regional meeting, you must also invite the Republic of South Sudan.”
Critics say South Sudan’s President Salva Kiir has squandered the country’s good will since it became the world’s newest nation. They also expressed disappointment that both President Kiir and former vice president and now rebel leader Riek Machar have yet to ensure peace is restored to South Sudan despite repeated peace negotiations mediated by IGAD.
Benjamin thanked the international community for its goodwill, but added that the country’s sovereignty is being ignored over the ongoing conflict.
“This international community is not listening to what the democratically elected government of South Sudan is doing towards this. President Salva Kiir and his government have made tremendous sacrifices in as far as the peace process is concerned, from the day one of December 2013. And it seems they are not listening to the efforts done by the government,” said Benjamin.
“It is not fair on the part of the international community to continue with this moral equivalence between an elected leadership and a rebel movement. It actually makes it a very disappointing diplomatic sort of gesture to the people of South Sudan who fought so hard to get their own country. Yes, we have a crisis, but please respect us as an elected government. To do such an act, I mean no country will take such a treatment in their face,” he added.
Critics accuse the leadership of South Sudan’s government of failing the people due to the ongoing conflict, which has so far left tens of thousands of citizens either killed or displaced from their homes.
Benjamin disagreed.
“The leadership of the government has not failed. If there is anything, the leadership of South Sudan has cooperated tremendously with the international community and has made adequate compromises that actually guarantee a peace process will go ahead,” said Benjamin. “The government is implementing the cessation of hostilities [agreement] strictly in spirit and in letter, [but] the international community is not seeing that, and this is unfair.”
FRENCH VERSION
Obama s’est entretenu avec les dirigeants régionaux et les hautsfonctionnaires de l’Union africaine et l’autoritéintergouvernementale pour le développement (IGAD), un blocrégional sur le conflit en cours au Sud Soudan.
Ministre des affaires étrangères du Sud-Soudan Barnaba MarialBenjamin dit ses plans de pays mercredi, officiellement envoyerune pétition à l’UA et l’IGAD pour avoir violé le protocole enrefusant d’informer ou d’inviter le gouvernement soudanais du Sud « constitutionnellement élu » à la rencontre avec Obama.
Il s’est félicité des efforts du président Obama pour aider à larésolution de la crise au Sud-Soudan, mais il dit que c’étaitmauvais pour le pays à être exclue de la réunion.
Benjamin a dit que le gouvernement travaille en étroite collaboration avec les États-Unis dans des relations bilatéralesafin d’assurer la paix retourne au Sud-Soudan. Il dit qu’il enverraune lettre de protestation à la ministre des affaires étrangères del’Éthiopie, dont le pays assure la présidence du bloc régional,l’IGAD.
“C’est très décevant de la part de la Présidente de l’IGAD ainsique l’Union africaine parce que cette République ont été invitée.Si “vous parlez de la question du Sud–Soudan que voussouhaitez apporter à la paix et que vous n’invitez pas ce paysalors que c’est même un processus difficile de procéder enquelque sorte normalement, a déclaré Benjamin.
« Nous avons certainement mettrait notre protestation trèsclairement au Président de l’IGAD pour avoir omis d’aviser sonExcellence le président Obama que s’il y a une réunion régionale,vous devez également inviter la République du Soudan du Sud. »
Les critiques disent que le Président Salva Kiir du Sud–Soudan agaspillé la bienveillance du pays puisqu’il est devenu la nation du monde nouveau. Ils ont aussi exprimé déception que tant le président Kiir et ancien vice président et maintenant le chefrebelle Riek Machar tardent à s’assurer que la paix soit rétablieau Sud-Soudan, malgré les négociations de paix répétéesmédiées par l’IGAD.
Benjamin a remercié la communauté internationale pour sabonne volonté, mais a ajouté que la souveraineté du pays estignorée sur le conflit en cours.
“Cette communauté internationale n’écoute pas à ce que legouvernement démocratiquement élu du Sud–Soudan fait danscette direction. Le Président Salva Kiir et son gouvernement ontfait des sacrifices énormes dans quant au processus de paix est,dès le le premier jour de décembre 2013. Et il semble qu’ilsécoutent pas les efforts consentis par le gouvernement,”a ditBenjamin.
“Il n’est pas juste de la part de la communauté internationale decontinuer avec cette équivalence morale entre l’élu d’unleadership et un mouvement rebelle. Il en fait il fait une sorte dediplomatique très décevante du geste au peuple du Sud–Soudanqui se sont battus si dur pour obtenir leur propre pays. Oui, nousavons une crise, mais Merci de nous respecter comme ungouvernement élu. Pour faire un tel acte, je veux dire aucun paysne prendront un tel traitement à leur visage,”a-t-il ajouté.
Les critiques accusent la direction du gouvernement du Sud–Soudan de ne pas les gens en raison du conflit en cours, qui alaissé jusqu’à présent des dizaines de milliers de citoyens soittués ou déplacés de chez eux.
Benjamin a exprimé son désaccord.
“La direction du gouvernement n’a pas manqué. Si il n’y a rien, ladirection du Sud–Soudan a travaillé énormément avec lacommunauté internationale et a fait des compromis adéquatesgarantissant effectivement un processus de paix se poursuivra, adéclaré Benjamin. « Le gouvernement met en œuvre la cessationdes hostilités [d’accord] strictement en esprit et en lettre, [mais]la communauté internationale ne voit pas qui, et c’est injuste. »
