Secretary-General Ban Ki-moon and the United Nations human rights office today voiced their grave concern for the safety of civilians caught up in the ongoing offensive by the Islamic State of Iraq and the Levant (ISIL) on the northern Syrian town of Ayn al-Arab, also known as Kobane.
In a statement released by his spokesperson, Mr. Ban said that the terrorist group is continuously carrying out its “barbarous campaign” and committing extensive violations of human rights and humanitarian law in areas that have fallen under its control in Syria and Iraq.
The UN chief urged all those with the means to do so to take immediate action to protect the beleaguered civilian population of Ayn al-Arab.
The Office of the UN High Commissioner for Human Rights (OHCHR) expressed its alarm over the situation, noting that the reported intensification of indiscriminate shelling by ISIL of various parts of the town of Ayn al-Arab has caused 10,000 civilians who had remained in the border area to cross into Turkey on Sunday and Monday.
“Up until 3 or 4 days ago, there were still some 10,000 civilians who had not yet crossed into Turkey, and although most have now done so, some may still remain,” OHCHR spokesperson Rupert Colville told reporters in Geneva.
On Monday 6 October, ISIL units reportedly broke through the trenches dug by the town’s mainly Kurdish defenders, and street-to-street fighting then took place in eastern neighbourhoods of the town, Mr. Colville said. They also took control of a number of buildings and a strategic hill looking over the town from the south-east.
The Kurdish groups in control of Kobane had reportedly ordered civilians to seek refuge in Turkey, and civilian administrators in Kobane were also said to have mostly left the town by yesterday evening.
“Nevertheless we remain hugely concerned for the safety of any civilians remaining in Kobane or in the border area near the town, as well as in surrounding villages. We believe the numbers are now, at most, in the hundreds – maybe fewer,” said Mr. Colville.
“But clearly anyone who falls into the hands of ISIL is at risk,” he added. “Given their atrocious record of repeated murders and summary executions of prisoners in both Syria and Iraq, we are also extremely concerned about the fate of any combatants captured by ISIL.”
Also speaking out was the Secretary-General’s Special Envoy for Syria, Staffan de Mistura, who similarly expressed concern regarding ISIL’s military gains in Ayn al-Arab and warned that the terrorist group’s advance threatened the lives of thousands of civilians.
“The world has seen with its own eyes the images of what happens when a city in Syria or in Iraq is overtaken by the terrorist group called ISIS or Daesh: massacres, humanitarian tragedies, rapes, horrific violence,” Mr. de Mistura said in a statement, referring to the group by other commonly used names.
The Special Envoy urged the international community to act now to defend the town and the outgunned Kurdish community there, adding that the world would “regret deeply” if ISIL were able “to take over a city which has defended itself with courage.”
FRENCH VERSION
Le Secrétaire général Ban Ki-moon, et le Bureau des Nations Unies des droits de l’homme a exprimé aujourd’hui leur grave préoccupation pour la sécurité des civils pris dans l’offensive en cours par l’Etat islamique d’Irak et du Levant (ISIL) sur la ville nord de la Syrie Ayn al -Arab, également connu sous le nom Kobane.
Dans un communiqué publié par son porte-parole, M. Ban a déclaré que le groupe terroriste est continuellement réalise sa “campagne barbare” et de commettre des violations massives des droits de l’homme et du droit humanitaire dans les zones qui sont tombés sous son contrôle en Syrie et en Irak.
Le chef de l’ONU a exhorté tous ceux qui ont les moyens de le faire à prendre des mesures immédiates pour protéger la population civile assiégée de Ayn al-Arab.
Le Bureau du Haut Commissariat des Nations Unies aux droits de l’homme (HCDH) a exprimé son inquiétude face à la situation, soulignant que l’intensification déclarée de bombardements aveugles par ISIL des différentes parties de la ville de Ayn al-Arab a causé 10 000 civils qui étaient restés dans le zone frontalière à traverser en Turquie dimanche et lundi.
“Jusqu’à il ya 3 ou 4 jours, il y avait encore quelque 10.000 civils qui n’avaient pas encore traversé la frontière vers la Turquie, et même si la plupart l’ont déjà fait, certains peuvent encore rester”, a déclaré le porte-parole du HCDH Rupert Colville journalistes à Genève.
Le lundi 6 Octobre, unités ISIL auraient fait irruption à travers les tranchées creusées par les défenseurs kurdes pour la plupart de la ville, et combats de rue à rue, puis ont eu lieu dans les quartiers Est de la ville, M. Colville a dit. Ils ont également pris le contrôle d’un certain nombre de bâtiments et d’une colline stratégique surplombant la ville par le sud-est.
Les groupes kurdes dans le contrôle de Kobane auraient ordonné civils à chercher refuge en Turquie, et les administrateurs civils dans Kobane ont également dit avoir surtout quitté la ville par hier soir.
“Néanmoins, nous restons extrêmement inquiets pour la sécurité de tous les civils restant dans Kobane ou dans la zone de frontière près de la ville, ainsi que dans les villages environnants. Nous croyons que les chiffres sont maintenant, tout au plus, des centaines – peut-être moins “, a déclaré M. Colville.
“Mais de toute évidence quelqu’un qui tombe dans les mains de ISIL est en danger”, at-il ajouté. “Compte tenu de leur dossier atroce de meurtres répétés et les exécutions sommaires de prisonniers dans la Syrie et l’Irak, nous sommes également très préoccupés par le sort de tous les combattants capturés par ISIL.”
De parole a également été Envoyé spécial du Secrétaire général pour la Syrie, Staffan de Mistura, qui a exprimé de la même préoccupation en ce qui concerne les gains militaires de ISIL à Ayn al-Arab et a averti que la progression du groupe terroriste menaçait la vie de milliers de civils.
“Le monde a vu de ses propres yeux les images de ce qui se passe quand une ville en Syrie ou en Irak est rattrapé par le groupe terroriste appelé ISIS ou Daesh: massacres, viols, tragédies humanitaires, la violence horrible”, a déclaré M. de Mistura dans une déclaration, en se référant au groupe par d’autres noms couramment utilisés.
L’Envoyé spécial a exhorté la communauté internationale à agir dès maintenant pour défendre la ville et la communauté kurde puissance de feu il, ajoutant que le monde serait “regrette profondément” si ISIL ont pu «reprendre une ville qui s’est défendu avec courage.”
