The Algiers Agreement, hammered out over eight months of tough negotiations, aims to bring a lasting peace to a sprawling area of northern desert that the rebels refer to as “Azawad”.
It has been signed by Mali’s government and smaller armed groups but Tuareg-led rebels under the banner of the Co-ordination for the Movements of Azawad (CMA) have sought more talks.
Recognition and compensation
The rebels have been calling for “recognition and compensation by the state of Mali” and “recognition of Azawad as a political, legal and territorial entity”.
But Boubacar Keita, who began a three-day visit to Algiers on Monday, described the agreement already in place as “a new beginning”.
“It’s an agreement that opens up new avenues for the country, for its reconstruction and for Mali in peace, soothed and reconciled,” said the Malian leader.
The intention of the accord, he said, was to “rebuild and develop the country for each party to feel proud of belonging to” Mali.
Boubacar Keita said he was “optimistic” the rebels would sign up to the peace agreement.
Divided into rival armed factions, plagued by drug trafficking and at the mercy of jihadism, Mali’s desert north has struggled for stability since the west African nation gained independence in 1960.
FRENCH VERSION
L’accord d’Alger, a martelé sur plus de huit mois d’âpresnégociations, vise à apporter une paix durable à un secteurtentaculaire du désert du Nord que les rebelles appellent « Azawad ».
Il a été signé par le gouvernement du Mali et de petits groupesarmés, mais des rebelles Touareg sous la bannière de lacoordination pour les mouvements de l’Azawad (AMC) ontcherché les pourparlers plus.
Reconnaissance et l’indemnisation
Les rebelles ont appelé « reconnaissance et indemnisation parl’Etat du Mali » et « la reconnaissance de l’Azawad comme uneentité politique, juridique et territoriale ».
Mais Boubacar Keita, qui a entamé une visite de trois jours àAlger lundi, décrit l’entente déjà en place comme « un nouveaudépart ».
« C’est un accord qui ouvre de nouvelles perspectives pour lepays, pour sa reconstruction et pour le Mali en paix, apaisé etréconcilié, » a déclaré le chef malien.
L’intention de l’accord, a-t-il dit, était de « reconstruire etdévelopper le pays pour chaque partie de se sentir fierd’appartenir au » Mali.Boubacar Keita est dit « optimiste », que les rebelles seraientsigner l’accord de paix.
Divisé en factions armées rivales, minées par le trafic de drogueet à la merci du djihadisme, Nord désertique du Mali a lutté pourla stabilité puisque la nation ouest–africaine a obtenu son indépendance en 1960.