Supporters have urged President Pierre Nkurunziza to stand again in June’s election, although he has not commented on his intentions. Opponents say such a move would violate the constitution, and even some ruling party officials have asked him not to run.
“We won’t let him run again!” people in the demonstration in the capital Bujumbura shouted.
Protesters took shelter in shops or buildings before regrouping. Some hurled stones at police. Rain later helped disperse them.
There have been growing regional and international calls for Nkurunziza to steer Burundi clear of a crisis. UN rights chief Zeid Ra’ad Al Hussein on Wednesday warned that the country was at a “crossroads” between a fair vote that would boost the country and a route back to its “horrendously violent past.”
On Friday, the UN Security Council 15-member council called on the government and the opposition to refrain from acts of violence and intimidation ahead of the May parliamentary vote and the presidential polls that will follow.
“The upcoming elections are an extremely sensitive issue that has the potential to spur violence and undermine the peace sustained for almost a decade in Burundi,” the council said in a statement.
The members vowed “to respond to any actions in Burundi that threaten the peace, security or stability in Burundi by actively facilitating violence, including by reportedly distributing weapons to youth groups.”
In Washington, the State Department said on Friday the United States was “deeply concerned” about the crisis and would “take steps, including, where appropriate, by denying U.S. visas to individuals who order, plan, or participate in acts of violence.”
“We will continue the struggle”
Opposition parties are discussing uniting behind a single candidate to improve their chances of defeating Nkurunziza, who took office in 2005 after 12 years of civil conflict. He has served two terms.
The constitution and the peace deal that ended that war both stipulate no one should be president for longer than 10 years. The president’s backers argue that his first term should not count since he was picked by lawmakers rather than voted in.
Chauvineau Mugwingizo, a spokesman for the five opposition groups that called the protest, said: “The police used brutality to disperse peaceful protesters, but this will not discourage us. We will continue the struggle.”
Presidential spokesman Gervais Abayeho said the protests had no justification when the ruling party had not announced its candidate, which would happen this month at a party congress:
“How can you protest against something that has not happened? The president has not announced that he will run for a third term.”
The civil war pitted the then-Tutsi-dominated army against rebels from the Hutu ethnic group. The army has since been reformed and has in the past said it would not intervene in the political crisis.
At least 6,000 Burundians have fled to neighbouring Rwanda in recent weeks. A Western diplomat said they appeared to be both Tutsi and Hutu and that Rwanda feared more could come.
Rwanda, which has a similar ethnic make-up, was the scene of a 1994 genocidein which about 800,000 mostly Tutsis and moderate Hutus were killed.
FRENCH VERSION
Les partisans ont exhorté le Président Pierre Nkurunziza à subir à nouveau dans les élections de juin, bien qu’il n’a pas commentésur ses intentions. Les opposants disent une telle mesure seraitcontraire à la constitution, et même certains responsables duparti au pouvoir ont demandé lui ne pas se présenter.
« Nous ne lui laisserons réexécutez! » des personnes à lamanifestation dans la capitale Bujumbura, a crié.
Manifestants sont réfugiés dans des bâtiments ou des magasinsavant le regroupement. Certains ont jeté des pierres sur la police.Plus tard, pluie a contribué à disperser.
Il y a eu croissance régionale et des appels internationaux pourNkurunziza diriger le Burundi clairement d’une crise. Droits des Nations Unies que chef Zeid Ra Al Hussein mercredi a averti quele pays était à un « carrefour » entre un vote équitable quistimulerait le pays et un itinéraire retour vers son « passéhorriblement violent ».
Vendredi, le Conseil de 15 membres du Conseil de sécurité des Nations Unies a demandé le gouvernement et l’opposition des’abstenir d’actes de violence et d’intimidation avant le voteparlementaire de mai et le scrutin présidentiel qui va suivre.
« Les élections sont une question extrêmement sensible qui a lepotentiel de stimuler la violence et de saper la paix maintenuependant près de dix ans au Burundi, » le Conseil a déclaré dansun communiqué.
Les membres s’est engagé “à“répondre à toutes les actions auBurundi qui menacent la paix, la sécurité ou la stabilité auBurundi en favorisant activement la violence, notamment endistribuant des armes aux groupes de jeunes auraient été.
À Washington, le département d’Etat a déclaré vendredi auxÉtats-Unis est “profondément préoccupée” par la crise et pourrait“prendre des mesures, y compris, le cas échéant, en refusant desvisas américains aux individus qui commande, plan ou participentà des actes de violence.”
« Nous allons continuer la lutte »
Partis d’opposition discutent à s’unir derrière un candidat uniquepour améliorer leurs chances de vaincre Nkurunziza, qui a prisses fonctions en 2005 après 12 ans de guerre civile. Il a servi deuxmandats.
La constitution et l’accord de paix qui mit fin à cette guerre les deux stipulent que nul ne saurait le président pendant plus de 10ans. Les partisans du Président affirment que son premier mandatne devrait pas compter car il a été choisi par les législateursplutôt que voté.
Chauvineau Mugwingizo, un porte-parole pour les cinq groupesde l’opposition qui a appelé à la manifestation, a déclaré: “lapolice a utilisé brutalité pour disperser des manifestantspacifiques, mais cela ne va pas nous décourager. Nous allonscontinuer la lutte.”
Le porte-parole présidentiel Gervais Abayeho dit que lesprotestations n’étaient nullement justifié lorsque le parti au pouvoir n’avait pas annoncé son candidat, ce qui se passerait cemois-ci lors d’un congrès du parti :
“Comment pouvez vous protester contre quelque chose qui n’estpas arrivé ? Le Président n’a pas annoncé qu’il s’exécute pour untroisième mandat. »
La guerre civile oppose l’armée dominée par les Tutsis-alorscontre les rebelles de l’ethnie Hutu. L’armée a depuis lors étéréformée et a dit dans le passé qu’il n’interviendrait pas dans lacrise politique.
Au moins 6 000 burundais ont fui au Rwanda voisin ces dernièressemaines. Un diplomate occidental a dit qu’ils ont semblé êtreTutsi et Hutu et que Rwanda craint que plus pourraient venir.
Au Rwanda, qui a une composition ethnique similaire, a été lethéâtre d’une genocidein de 1994, dont environ 800 000 pour laplupart des Tutsis et des Hutus modérés ont été tués.