“I commend the national authorities for exercising ownership, leadership and responsibility over this process which seeks to bring justice to victims of crimes committed during the horrific events which took place Conakry in broad daylight,” said Zainab Hawa Bangura in apress release issued late Wednesday.
“This indictment represents an important step in Guinea’s fight against impunity for the crimes that were perpetrated against unarmed civilians,” she added.
A UN-led International Commission of Inquiry found that at least 156 people were killed, at least 109 women and girls raped and subjected to other forms of sexual violence, and more than 1,000 people injured as a result of the events in the stadium and the surrounding areas.
Mr. Camara was the President of Guinea’s National Council for Democracy and Development at the time of the incidents on 28 September 2009.
In the framework of a Joint Communique between the UN and the Government of Guinea signed in November 2011, Ms. Bangura’s Office, through the UN Team of Experts on the Rule of Law/Sexual Violence in Conflict, has been providing technical support to a Panel of Judges established by the Guinean authorities to investigate and prosecute these crimes.
Based on more than 400 hearings, which included 200 victims and witnesses of sexual violence, the Panel has already issued 15 indictments, including against high ranking military officers.
“I praise the courage and determination of the Panel of Judges to investigate the crimes committed, as well as the courage of the victims and witnesses to come forward,” the Special Representative said. “This would not have happened without their relentless efforts in pursuit of justice.”
The United Nations will continue to support ongoing efforts by the Guinean authorities towards a successful conclusion of the process, including in the areas of protection of victims and witnesses, and reparations, she said.
FRENCH VERSION
“Je félicite les autorités nationales pour l’exerciced’appropriation, de leadership et de responsabilité au cours dece processus qui vise à rendre justice aux victimes des crimescommis pendant l’horrible événements qui ont eu lieu Conakryen plein jour, » a déclaré Zainab Hawa Bangura dans apresscommuniqué publié tard mercredi.
« Cet acte d’accusation représente une étape importante dans lalutte de la Guinée contre l’impunité pour les crimes qui ont étéperpétrés contre des civils désarmés, » a-t-elle ajouté.
Une Commission d’enquête de l’International dirigée a constatéqu’au moins 156 personnes ont été tuées, au moins 109 femmeset filles violées et soumises à d’autres formes de violencesexuelle et plus de 1 000 personnes blessées à la suite desévénements dans le stade et les régions avoisinantes.
M. Camara a été Conseil du Président de la Guinée National pourla démocratie et le développement au moment des incidents, le28 septembre 2009.
Dans le cadre d’un communiqué conjoint entre l’ONU et legouvernement guinéen a signé en novembre 2011, bureau deMme Bangura, par l’entremise de l’équipe d’Experts sur la règlede droit/Sexual Violence in Conflict, a été un soutien technique àun Panel de juges établi par les autorités guinéennes d’enquêteret de poursuivre ces crimes.
Basé sur plus de 400 auditions, qui comprenait 200 victimes ettémoins de violences sexuelles, le Comité a déjà publié 15 actes d’accusation, y compris contre des officiers militaires de hautrang.
« Je salue le courage et la détermination du Panel des juges pourenquêter sur les crimes commis, ainsi que le courage desvictimes et des témoins de se manifester », a déclaré lereprésentant spécial. « Ce ne serait pas arrivé sans leurs effortssans relâche dans la poursuite de la justice. »
L’ONU continuera d’appuyer les efforts en cours par les autoritésguinéennes vers une conclusion positive du processus,notamment dans les domaines de la protection des victimes etdes témoins et des réparations, dit-elle.