Kenyan President Uhuru Kenyatta received a triumphant welcome on Thursday on his return from The Hague, where he was the first head of state to face charges of crimes against humanity before the International Criminal Court.
Kenyatta’s lawyers argued at a Wednesday pre-trial hearing that the case should be shelved for lack of evidence. The judges will now consider whether they will drop the case or set a date for a trial.
The president, his wife and supporters that accompanied him to the Dutch city were welcomed by Vice President William Ruto at Nairobi’s airport, local media reported.
Kenyatta inspected a guard of honour before being entertained by traditional dancers and singers declaring his innocence, the Daily Nation newspaper reported.
Both Kenyatta and Ruto face charges of organising mass ethnic violence after a disputed 2007 election in which the two were then on opposite sides of the political divide.
Kenyatta, who had previously appeared before the International Criminal Court in 2013 before he became president, faces charges of crimes against humanity, including murder, rape and deportation.
Political riots
His defence team argued the case should be dropped. “He is entitled to the verdict of not guilty,” lawyer Stephen Kaye said.
Prosecution lawyers accused the Kenyan government of not providing requested evidence, such as financial records and mobile phone data, and of intimidating potential witnesses.
Ruto, a member of the Kalenjin ethnic group, was allied in 2007 with opposition leader Raila Odinga, a Luo. Kenyatta is a member of the Kikuyu ethnic group.
Odinga accused Kikuyu president Mwai Kibaki, who was supported by Kenyatta, of rigging his way back to power in those elections.
Political riots descended into ethnic killings of Kikuyu, who then retaliated, plunging Kenya into a spiral of violence that left more than 1 000 people dead and half a million displaced.
Kenyatta and Ruto joined forces for the 2013 elections and won by presenting themselves as national unifiers.
Ruto’s trial at the International Criminal Court has already begun, and he has also appeared in court.
– SAPA
FRENCH VERSION
Le président kenyan Uhuru Kenyatta a reçu un accueil triomphal jeudi à son retour de La Haye, où il a été le premier chef de l’Etat pour faire face à des accusations de crimes contre l’humanité devant la Cour pénale internationale.
Les avocats de Kenyatta ont fait valoir lors de l’audience préalable au procès, mercredi, que l’affaire doit être mis de côté par manque de preuves. Les juges vont maintenant décider s’ils vont laisser tomber l’affaire ou fixer une date pour un procès.
Le président, sa femme et ses partisans qui l’accompagnaient à la ville néerlandaise ont été accueillis par le vice-président William Ruto à l’aéroport de Nairobi, les médias locaux.
Kenyatta revue la garde d’honneur avant d’être diverti par des danseurs traditionnels et chanteurs déclarant son innocence, le journal Daily Nation a rapporté.
Les deux Kenyatta et Ruto face à des accusations de l’organisation de la violence ethnique de masse après une élection contestée 2007, dans laquelle les deux étaient alors sur les côtés opposés de la fracture politique.
Kenyatta, qui avait déjà comparu devant la Cour pénale internationale en 2013 avant de devenir président, face à des accusations de crimes contre l’humanité, y compris assassiner, le viol et la déportation.
Émeutes politiques
Son équipe de la défense a plaidé la cause devrait être abandonnée. “Il a le droit de le verdict de non-culpabilité», a déclaré l’avocat Stephen Kaye.
avocats de l’accusation ont accusé le gouvernement kenyan de ne pas fournir les preuves requises, comme les dossiers financiers et les données de téléphonie mobile, et de l’intimidation des témoins potentiels.
Ruto, un membre de l’ethnie Kalenjin, était allié en 2007 avec le chef de l’opposition Raila Odinga, un Luo. Kenyatta est un membre de l’ethnie Kikuyu.
Odinga accuse le président Kikuyu Mwai Kibaki, qui a été soutenu par Kenyatta, d’avoir truqué le chemin du retour au pouvoir lors de ces élections.
Émeutes politiques descendus dans massacres ethniques de Kikuyu, qui ont alors riposté, plongeant le Kenya dans une spirale de violence qui a fait plus de 1 000 morts et un demi-million de déplacés.
Kenyatta et Ruto ont uni leurs forces pour les élections de 2013 et a gagné en se présentant comme unificateurs nationales.
Le procès de Ruto à la Cour pénale internationale a déjà commencé, et il a également comparu devant le tribunal.
