Last week the chairperson of the Congress of South African Students (COSAS), Siphakamsie Ngxowa, walked into a Woolworths store in Sea Point, Cape Town, pushing a baby pram. He removed the pig’s head that was hidden in the pram and placed it on a shelf which he assumed contained kosher meat.
He then proudly took a photograph of himself which was retweeted broadly, including by Boycott Divestment and Sanctions SA.
This was the latest in a long string of anti-Semitic incidents since Operation Protective Edge, which saw statistics rise from 52 for all of 2013 to over 115 in the months of July and August 2014. Not only have the incidents increased numerically but also in terms of intensity. The South African Jewish Board of Deputies has laid several complaints with the South African Human Rights Commission (SAHRC), as well as criminal charges.
However, this incident crossed the line. The implications of the pig motif are deeply disturbing. It epitomizes the worst of Jew-hatred.
It made it very clear that Jews were not welcome in this store, and by extension, South Africa. For this reason we lodged a complaint with the SAHRC, a constitutional body aimed at protecting the community from hate crimes.
But this was not enough. We had to categorically state that hate cannot be allowed in our country. South Africa’s democracy was built on the basic tenet of respect for our fellow citizens.
Today in Cape Town we gathered outside the store where this outrageous act of hate was perpetrated.
We wore T-shirts with a quote by Nelson Mandela stating: “South Africa belongs to all who live in it.”
The overarching message was that while others may not agree with our thinking, our beliefs or our values, we expect to be respected like any other South African. If we choose to have a relationship with Israel, that is our right as citizens of this country.
We do not expect the COSAS leadership to share our views, but we do expect them not to create hatred against us for that choice. Freedom of speech and freedom of association are intrinsic parts of our Bill of Rights.
WE CALLED on South Africans to join us in our fight against hate.
When any South African is being subjected to this type of abuse we should vociferously object together with one voice.
Messaging on our banners read, “Yes to free speech, no to hate speech,” “proudly South African, proudly Jewish,” “We as South Africans think what we want, believe what we want, shop where we want,” “Say no to anti-Semitism” and “An attack on SA Jewry is an attack on SA democracy.”
A placard compared an image of a pig from Berlin 1933 to the Cape Town pig image in 2014.
I read out a call for action for all South Actions to join us in solidarity to oppose what could become a growing threat to our young and precious democracy.
While we have been deeply disturbed by this hideous incident, we were encouraged by the interest and concern shown by the many ordinary South Africans who were appalled by the action. The ANC, which is aligned to COSAS, distanced itself from this disgraceful act.
Unfortunately this story does not end here. As I prepare this article on the plane back to Johannesburg I note that COSAS has again responded with venom, vowing that the pig’s-head campaign will continue: “We will not waste time talking about the lies that we don’t like Jewish people or Muslim people… If pigs’ heads insult people, they must explain why they are not insulted by the murder of Palestinian children.”
As I explained to a journalist today, a pig’s head will not help the situation between the Israeli and Palestinian people. It will not resolve the conflict. All it will do is unleash hatred against fellow South Africans.
This can in no way bring about the two-state solution that we yearn for.
This hatred achieves only to erode the principles that our 20-year-old democracy is built on.
The author is national director of the South African Jewish Board of Deputies.
FRENCH VERSION
La semaine dernière, le Président de la Congrès du South African étudiants (COSAS), Siphakamsie Ngxowa, marchait dans un magasin Woolworths à Sea Point, Cape Town, poussant un landau de bébé. Il a enlevé la tête d’un cochon qui était caché dans le Landau et le placée sur une tablette dont il a assumé la viande casher confinée.
Il prit ensuite fièrement une photographie de lui-même qui a été retweetée largement, y compris par le Boycott désinvestissement et les Sanctions SA.
C’était le dernier d’une longue série d’incidents antisémites depuis le bord de protection opération, qui a vu les statistiques augmentent de 52 pour tous de 2013 à plus de 115 dans les mois de juillet et août 2014. Non seulement les incidents augmentent numériquement mais aussi en termes d’intensité. Le Conseil juif sud-africain des députés a jeté plusieurs plaintes avec la South African Human Rights Commission (sud-africaine), mais aussi des accusations criminelles.
Cependant, cet incident a franchi la ligne. Les implications du motif cochon sont profondément troublantes. Elle incarne les pires juif-la haine.
Il indiqué très clairement que les Juifs ne furent pas bienvenus dans ce magasin et, par extension, l’Afrique du Sud. C’est pourquoi que nous avons déposé une plainte auprès la sud-africaine, un organe constitutionnel visant à protéger la Communauté contre les crimes haineux.
Mais cela n’a pas suffi. Nous avons eu à déclarer catégoriquement que haine ne peut être autorisée dans notre pays. La démocratie de l’Afrique du Sud a été construite sur le principe fondamental du respect de nos concitoyens.
Aujourd’hui, à Cape Town, nous nous sommes réunis à l’extérieur de la banque où cet acte scandaleux de la haine a été perpétré.
Nous portaient des T-shirts avec une citation de Nelson Mandela affirmant: « L’Afrique du Sud appartient à tous ceux qui vivent dedans. »
Le message général est que, tandis que d’autres ne peuvent pas d’accord avec nos pensées, nos croyances ou nos valeurs, nous nous attendons à être respecté comme tout autre africain du Sud. Si nous choisissons d’avoir une relation avec Israël, c’est notre droit en tant que citoyens de ce pays.
Nous n’attendons pas la direction COSAS de partager nos points de vue, mais nous nous attendons ne pas à créer la haine contre nous pour ce choix. Liberté d’expression et d’association sont parties intrinsèques de notre Charte.
Nous avons demandé sud-africains à nous rejoindre dans notre lutte contre la haine.
Où tout sud-africain est soumis à ce type d’abus, que nous devrions bruyamment opposés ainsi que d’une seule voix.
Messagerie sur nos bannières lis, « Oui à la liberté d’expression, non à la haine, » “Fièrement sud-africain, fièrement juif,” “We comme sud-africains pensent ce que nous voulons, croyons ce que nous voulons, boutique où nous voulons,” “dites non à l’antisémitisme” et « une attaque contre SA communauté juive est une attaque contre la démocratie SA. »
Une pancarte contre une image d’un cochon de Berlin en 1933 à l’image de cochon de Cape Town en 2014.
J’ai lu sur un appel à l’action pour toutes les Actions du Sud à se joindre à la solidarité pour s’opposer à ce qui pourrait devenir une menace grandissante pour notre démocratie jeune et précieux.
Alors que nous avons été profondément perturbés par cet incident affreux, nous avons été encouragés par l’intérêt et la préoccupation manifestée par les nombreux sud-africains ordinaires qui ont été consternés par l’action. L’ANC, qui est alignée sur COSAS, s’est distanciée de cet acte scandaleux.
Malheureusement cette histoire ne s’arrête pas là. Que je me prépare à cet article sur le plan de retour à Johannesburg, je note que COSAS a encore répondu avec venom, jurant que la campagne de tête de cochon se poursuivra: « nous ne perdrons pas temps à parler des mensonges que nous n’aimons pas les Juifs ou les gens musulmans… Si les têtes de porcs insultent les gens, ils doivent expliquer pourquoi ils ne sont pas insultés par le meurtre d’enfants palestiniens.”
Comme j’ai expliqué à un journaliste aujourd’hui, une tête d’un cochon ne va pas aider la situation entre les peuples israéliens et Palestiniens. Il ne peut pas résoudre le problème. Tout ce qu’il fera est déchaîner la haine contre leurs compatriotes du sud africains.
Cela peut entraîner en aucun cas la solution de deux États que nous aspirons à.
Cette haine réussit seulement à éroder les principes que notre démocratie de 20 ans est construite sur.
L’auteur est directeur national du Conseil juif sud-africain des délégués.