Kenyan President Uhuru Kenyatta on Friday signed into law a controversial anti-terrorism bill that sparked brawls in parliament and provoked charges that it violates basic freedoms
Kenyatta said he was satisfied that the text adopted by the National Assembly on Thursday did not breach the country’s bill of rights.
“All concerns raised by the different stakeholders were addressed by the relevant parliamentary committees,” he told journalists, calling on all Kenyans to read the new law and decide for themselves.
“Its intent is one – just one – to protect the lives and property of all the citizens of this republic,” he said.
The new law gives authorities sweeping powers to crack down on terror suspects and curtail press freedoms in a country that has suffered a string of attacks by Somalia’s Al Qaeda-linked Shebab insurgents.
The controversial measures extend the time police can hold terror suspects from the current 90 days to nearly a year and increase the sentences they face.
Meanwhile, journalists could face up to three years behind bars if their reports “undermine investigations or security operations relating to terrorism”, or if they publish images of terror victims without permission from the police.
The government argues the measures are necessary to confront the militants and says that amendments to the original text, giving the courts more oversight over the police and intelligence services, make it constitutionally sound.
The opposition and rights groups, however, dismissed the amendments as sugercoating and said the law risked turning Kenya into a police state.
US State Department spokeswoman Jen Psaki said Washington was “firmly committed to supporting Kenya’s efforts to defeat Shebab and ensure the security of its citizens.”
However, although the laws were “designed to increase Kenya’s ability to prevent and defeat terrorism,” Psaki said, “we’re disappointed that such important legislation was not given the proper time for a necessary dialogue.”
“We would urge the Kenyan government to ensure that its counterterrorism efforts respect the rights of the Kenyan people and live up to the Kenyan constitution and rule of law,” Psaki said.
Divisions over the legislation triggered chaotic scenes in parliament Thursday.
Opposition MPs tore up copies of the legislation and traded punches with backers of the bill, forcing the vote to be repeatedly delayed.
Kenyatta condemned the conduct as “deplorable” and accused the opposition of “being oblivious to the threat that is upon our country at this point in time.”
Opposition coalition leader Moses Wetangula vowed legal action to have the legislation annulled.
“Civil society and ourselves will go to court to challenge the bill for being unconstitutional,” he said.
Western powers had also expressed concern over the measures.
In a rare collective statement Wednesday, nine countries, including the United States, Britain, Germany and France, issued a statement stressing the need for the legislation to respect human rights.
The government of the East African nation has been under pressure to get tough on terrorism since 67 people were killed last year in a Shebab attack on the Westgate shopping mall in Nairobi.
Kenya’s interior minister was fired earlier this month after the militants carried out massacres in the northeast of the country.
The Shebab say the attacks are retaliation for Kenya’s decision to send troops into Somalia in 2011 to fight the militants.
The Kenyan troops are now part of an African Union force battling the militants and supporting the war-torn country’s internationally-backed government.
FRENCH VERSION
« Toutes les préoccupations soulevées par les différentes parties prenantes ont été abordées par les commissions parlementairesconcernées », il a déclaré aux journalistes, invitant tous lesKenyans pour lire la nouvelle loi et décider pour eux-mêmes.
« Son intention est un – seul – pour protéger les vies et les biensde tous les citoyens de cette République, » dit-il.
La nouvelle loi donne des pouvoirs des pouvoirs de sévir contreles personnes soupçonnées de terrorisme et de restreindre laliberté de la presse dans un pays qui a subi une série d’attaques menées par les insurgés somaliens Shebab liés à Al-Qaïda.
Proroger le délai prévu les mesures controversées police peutdétenir des personnes soupçonnées de terrorisme de l’actuelle 90jours à près d’un an et augmenter les peines qu’ils font face.
Pendant ce temps, les journalistes risquent jusqu’à trois ansderrière les barreaux si leurs rapports « saper les enquêtes ou lesopérations de sécurité liées au terrorisme », ou s’ils publient desimages des victimes de la terreur sans autorisation de la police.
Le gouvernement soutient les mesures nécessaires affronter lesmilitants et dit que les amendements au texte initial, donnant lestribunaux plus de contrôle sur les services de police et derenseignement, rendent constitutionnellement valide.
L’opposition et les groupes de défense des droits, cependant, a rejeté les amendements comme sugercoating et a déclaré que laloi risquait de transformer le Kenya en un État policier.
Jen Psaki, porte-parole du département d’Etat américain a déclaréà que Washington était « fermement engagé à soutenir les effortsdu Kenya pour vaincre des Shebab et d’assurer la sécurité de sescitoyens ».
Cependant, bien que les lois ont été « conçus pour augmenter lacapacité du Kenya pour prévenir et vaincre le terrorisme, » Psaki a dit, « nous sommes déçus que cette importante législation n’a paseu le temps approprié pour un dialogue nécessaire ».
« Nous demandons au gouvernement Kenyan pour que sesefforts de lutte contre le terrorisme respectent les droits dupeuple kényan et vivent jusqu’à la constitution du Kenya et de laprimauté du droit », a déclaré Psaki.
Divisions au cours de la législation a déclenché des scèneschaotiques au Parlement jeudi.
Députés de l’opposition a déchiré des exemplaires de la législationet échangé des coups de poing avec les bailleurs de fonds duprojet de loi, forçant le vote d’être maintes fois retardé.
Kenyatta a condamné la conduite « déplorable » et accusél’opposition de « être inconscient de la menace qui est en cemoment sur notre pays. »
Leader de la coalition opposition Moses Wetangula a promis desmesures juridiques pour avoir la législation a annulé.
« La société civile et nous iront au Tribunal pour contester leprojet de loi pour être inconstitutionnelle », dit-il.Les puissances occidentales avaient également préoccupée par lesmesures.
Dans une rare déclaration collective mercredi, neuf pays, dont lesEtats-Unis, la Grande-Bretagne, l’Allemagne et la France, a publiéune déclaration soulignant la nécessité de la législation, au respectdes droits de l’homme.
Le gouvernement de la nation d’Afrique de l’est a été souspression à sévir contre le terrorisme depuis que 67 personnes ont été tuées l’an dernier lors d’une attaque des Shebab sur leWestgate shopping mall à Nairobi.
Ministre de l’intérieur du Kenya a été tiré plus tôt ce mois-ci après que les militants perpétue des massacres dans le nord-est dupays.
Le Shebab dire les attaques sont des représailles à la décision du Kenya à envoyer des troupes en Somalie en 2011 pour lutter contre les militants.
Les troupes kényanes sont maintenant partie d’une Unionafricaine force luttant contre les militants et le soutien du paysdéchiré par la guerre à l’échelle internationale soutenus par legouvernement.