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November 7, 2024
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China Has Just Banned The Burqa In Its Biggest Muslim City // La Chine A Juste Interdit La Burqa Dans Sa Plus Grande Ville Musulmane

It’s not clear when the ban will go into effect. State media said only that it will be implemented after being modified to meet comments proposed in a meeting over the weekend.

A blogger posts a photo of a sign in Kashgar discouraging Uighur from wearing Islamic dress. It says, “Advocate transforming outdated customs.”(Weibo)

What is clear, though, is that moves like these are likely to further alienate an already disenchanted minority group—the Uighurs, who feel their culture and economy is being overrun by Han Chinese. Ever since a group of Uighur Muslims went on a killing spree in a train station in Kunming last March, Chinese officials have ratcheted up restrictions on a group they see as potential extremists. Xinjiang officials later banned students and civil servants from fasting for Ramadan, and authorities in the Xinjiang city of Karamy barred anyone wearing burqas, niqabs, hijabs or simply “large beards” from taking public buses.

Despite—or as a result of—these measures, attacks and clashes involving Uighurs have only increased. Today, police in Shule county, near Kashgar, shot dead six attackers who were allegedly trying todetonate a series of explosives. Militants attacked police, residents, and officials in Shache county in August, leaving almost 100 dead.

The state-run news agency Xinhua justified the burqa ban by pointing out that burqas are also banned in France (perhaps not the best example to use, given the recent extremist attack on French magazine Charlie Hebdo). The Xinhua report in English said, “Burqas are not traditional dress for Uighur women… The regulation is seen as an effort to curb growing extremism that forced Uighur women to abandon their colorful traditional dress and wear black burqas.”

But as long as Chinese officials tell residents they will be safer if religious expressions are kept to a minimum, these measures are likely to continue. Zhang Haitao, an activist based in Urumqi, told Radio Free Asia, “You can’t deprive the freedom of a small portion of people to maintain the stability of the society. But here, for a long time, the authorities have been kidnapping public opinion in the name of stability.”

FRENCH VERSION

Les autorités chinoises ont interdit des femmes à Urumqi, lacapitale ville du Xinjiang, une région autonome de l’ouest lesmusulmans représentent près de la moitié de la population — deporter la burqa en public, selon un bref article sur un site Webgérés par le gouvernement, Tianshan News. Les législateurs locauxpour Urumqi a proposé l’interdiction en décembre, et maintenantle législateur régional l’a approuvé.
Il n’est pas clair quand l’interdiction entrera en vigueur. MédiasÉtat dit seulement qu’il sera exécuté après que être modifiée pourrépondre aux commentaires proposés lors d’une réunion au coursdu week-end.
Un blogueur publie une photo d’un signe à Kashgardécourageant ouïghoure de porter une tenue islamique. Il est dit,« Partisan de transformer les coutumes dépassées. »(Weibo)
Ce qui est clair, c’est que se déplace comme ceux-ci risquent des’aliéner davantage une minorité déjà désenchanté — lesOuïgours, qui se sentent leur culture et leur économie sontenvahie par les Chinois Han. Depuis un groupe de musulmansouïghours ont une tuerie dans une gare à Kunming en marsdernier, les responsables chinois ont intensifié les restrictions surun groupe qu’ils considèrent comme des extrémistes potentiels.Xinjiang fonctionnaires interdits plus tard étudiants etfonctionnaires de jeûne du Ramadan, et les autorités dans la villede Xinjiang de Karamy interdit toute personne portant la burqa,niqab, hijabs ou tout simplement « grande barbe » de prendre lesbus publics.
Malgré — ou à la suite de — ces mesures, les attaques et lesaffrontements impliquant des Ouïgours ont seulement augmenté.Aujourd’hui, la police dans le comté de Shule, près de Kashgar, tirésix attaquants qui auraient été tentaient de faire exploser unesérie d’explosifs. Des militants ont attaqué policiers, des résidentset des fonctionnaires dans le comté de Shache en août, faisantprès de 100 morts.
L’Agence de presse étatique Xinhua a justifié l’interdiction de laburqa en faisant observer que les burqas sont également interditsen France (peut-être pas le meilleur exemple d’utilisation, compte tenu de la récente attaque d’extrémistes sur le magazine FrançaisCharlie Hebdo). Le rapport de Xinhua en anglais a dit, “Burqas nesont pas des vêtements traditionnels pour femmes ouïghouresLe règlement est considéré comme un effort pour réduirel’extrémisme croissant qui a forcé des femmes ouïghouresd’abandonner leurs costumes traditionnels colorés et de porter laburqa noire.”
Mais tant que les responsables chinois disent résidents qu’ilsseront plus en sécurité si les expressions religieuses sont réduitesau minimum, ces mesures sont susceptibles de continuer. ZhangHaitao, un militant basé à Urumqi, a déclaré à Radio Free Asia,“vous ne saurait priver la liberté d’une petite portion depersonnes pour maintenir la stabilité de la société. « Mais ici,depuis longtemps, les autorités ont été enlèvement l’opinionpublique au nom de la stabilité ».

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