1st Afrika
RELATIONSHIP

Why Failure Can Be A Good Thing, Even When We Don’t Learn Anything From Our Mistakes // Pourquoi L’échec Peut Etre Une Bonne Chose, Même Si Nous N’apprenons Rien De Nos Erreurs




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In contemporary life, we respect failure only if we can interpret it as a stepping-stone to accomplishment. But this makes us miss failure’s special beauty.

 

If ever you doubt that nature loves futility and failure, go to the sea. Walking in the surf last month in South Africa, I saw a plethora of little blue snails burrowing into the sand. The precision and the effort they put into it was amazing: first the pinprick of a hole in the beach, then a wriggle until only the round ends of their shells peeked out. They looked snug, at home.

And then, of course, the wave: it demolished all their effort, sending them tumbling back and leaving them squirming, slimy foot upturned, in the receding surf. Repeat. Every effort they made was repulsed, and still they turned themselves over and persisted in rooting into the sand.

I wondered if their efforts had some hidden purpose. I asked a pair of marine biologists: Hunger, they suggested, or the drive for shelter. But whatever their goal, the fact remained that they were overturned over and over, and tried again and again, in a perfect cycle of failure and desire.

It was a reminder that Nature doesn’t operate according to the four-hour workweek, the laws of maximum efficiency and effectiveness, whereby every misstep and wrong choice is a source of shame. On the contrary: mistakes combat stasis; missteps yield evolution; a thousand seeds drift in the wind that never take root, and those that take root crumple again in the hurricane.

In contemporary life, we respect failure only if we can interpret it as a stepping-stone to accomplishment. This is the premise of a raft of recent books, from “Failing Forward” to “The Upside of Down: Why Failing Well Is the Key to Success”. A week ago, a group of young writers asked me what my favorite writing achievement was; I proudly told the story of an essay that was at first rejected by a favorite magazine and then, after much work and rewriting, accepted at another. The tale, presented as a celebration of the necessity of making mistakes, was in fact a sly way of revealing not my fallibility but my tenacity. My reaction to initial failure, I was claiming, is what makes me not fail in the long run.

The real truth, though, is that most of our mistakes cannot really be said to have such obvious redemptive power. Most of the time, we simply lose time. We retrace our steps. We let friends fall away; we hurt our families. We do idiotic things in our work. We make mistakes from which we learn and, more often, mistakes from which we fail to learn. Aware of our errors, but frequently unable to do better, we hang our heads.

The writer Kathryn Schulz has suggested that acknowledging the distinctive essence of failure rather than straining to invest it with positive utility actually allows us to experience a greater range of emotions and see more texture and color in the world.

Just as understanding the night as merely a period that gives birth to day would cause us to miss so much of its particular charm, so seeing failure only as an element of success causes us to dismiss at least half of the human experience.

Failure, she says, can feed imagination, as we construct ideas of what might have happened if we hadn’t made mistakes. It gives rise to black humor. It can make us less arrogant, more empathetic.

I think failure has a special beauty to it. Like a piece of furniture that falls apart, a mistake reveals more of its construction — of the efforts and motivations of the mistake-maker — than a success does. Paradoxically, it can thus provide a source of inspiration to others. How moving was theviral video of the Kenyan marathoner who lost a race because she ran too hard at the beginning but so yearned to cross the finish line she nearly died trying? Or the early aviators who crashed for the sake of a dream?

In my walk on the South African shore, further up on the sand and out of the surf, I found the paw-prints of a tiny dog. Deep holes at the front of the prints showed it had its claws out, trying to gain a purchase on the friable earth. Clearly, it was failing. Slid-marks revealed where it stumbled, and a few body prints where it fell.

And I smiled: the thought of the struggling dog was at once sad and lovely. I imagined it so eager to run it just persisted in trying, despite the evidence it wasn’t possible, like the snails persisted burrowing in the sand. And its sheer desire, uncoupled from any outcome or achievement, was something wonderful.

 At the sea, in nature, we recognize the beauty in effort alone, in movement alone. We don’t hold a scorecard. Let’s give our own lives the same grace.
FRENCH VERSION
Dans la vie contemporaine, nous respectons l’échec que si nouspouvons l’interpréter comme un tremplin pourl’accomplissement. Mais cela nous a fait manquer la beautéparticulière de l’échec.
Si jamais vous doutez que nature aime la futilité et défaillance,aller à la mer. Marcher dans le surf, le mois dernier en Afrique du Sud, j’ai vu une pléthore de petits escargots bleus s’enfouir dansle sable. La précision et l’effort qu’ils mettent dedans étaitincroyable : tout d’abord la piqûre d’un trou dans la plage, puisun wriggle jusqu’à la manche se termine de leurs coquilles jeté un œil dehors. Ils ont regardé, bien au chaud à la maison.
Et puis, bien sûr, la vague : TI démoli tous leurs efforts, leur envoide culbutage de retour et en les laissant pied tortiller etvisqueuse retroussé, dans les vagues fuyant. Répéter. Ils ont faittous les efforts sont repoussée, et encore ils se remis et a persistéà l’enracinement dans le sable.
Je me demandais si leurs efforts avaient quelque but caché. J’aidemandé à un couple de biologistes marins : la faim, ils ontsuggéré, ou le lecteur à l’abri. Mais quel que soit leur objectif, lefait demeure qu’ils étaient annulées à plusieurs reprises etessayés encore et encore, dans un cycle parfait de défaillance etde désir.
Il a rappelé que la Nature ne fonctionne selon la semaine detravail de quatre heures, les lois du maximum d’efficacité et del’efficacité, par lequel chaque faux pas et les mauvais choix sontune source de honte. Au contraire : Erreurs lutter contre la stase ;faux pas céder evolution ; mille graines dérivent dans le vent quijamais prendre racine, et ceux qui prennent racine froisser à nouveau dans l’ouragan.
Dans la vie contemporaine, nous respectons l’échec que si nouspouvons l’interpréter comme un tremplin pourl’accomplissement. C’est le principe d’un tas de livres récents, de“Ne pas avant” au « Au Upside de vers le bas : Pourquoi avoir omis bien est la clé au succès ». Une semaine plus tôt, un groupede jeunes écrivains m’a demandé ce que mon préféré écrire laréalisation a été ; J’ai fièrement raconté l’histoire d’un essai qui ad’abord été rejetée par un magazine préféré, puis, aprèsbeaucoup de travail et de réécriture, accepté à un autre. Le conte,présenté comme une célébration de la nécessité de faire desfautes, c’était en fait un moyen astucieux de révélant pas mafaillibilité mais ma ténacité. Ma réaction à l’échec initial, j’ai étévous demandez, est ce qui me fait pas échec à long terme.
La vraie vérité, cependant, est que la plupart de nos erreurs ne peut pas vraiment dire d’avoir telle évidente puissancerédemptrice. La plupart du temps, nous perdons simplement fois.Nous revenir sur nos pas. Nous laissons amis tomber ; Nousblessons nos familles. Nous faisons des choses idiotes dans notretravail. Nous faisons des erreurs de qui nous apprenons et, plussouvent, les erreurs dont nous ne parvenons pas à apprendre.Conscients de nos erreurs, mais souvent incapables de fairemieux, nous accrochons nos têtes.
L’écrivain Kathryn Schulz a suggéré que reconnaissant l’essencedistinctive de l’échec plutôt que de forcer à investir avecl’utilitaire positif en fait nous permet d’éprouver une plus grandegamme d’émotions et de voir plus de texture et de couleur dansle monde.
Tout comme la compréhension de la nuit comme simplementune période qui donne naissance à jour nous amènerait àmanquer une grande partie de son charme particulier, alors voiréchec uniquement comme un élément de succès nous amène àrejeter au moins de la moitié de l’expérience humaine.
Échec, dit-elle, peut se nourrir d’imagination, que nousconstruisons des idées de ce qui aurait pu arriver si nous n’avions pas fait des erreurs. Il donne lieu à l’humour noir. Il peut nousrendre moins arrogante, plus empathique.
Selon moi, échec a une beauté particulière à elle. Comme unepièce de mobilier qui s’écroule, une erreur révèle davantage desa construction, des efforts et des motivations de l’erreur-maker que ne le fait un succès. Paradoxalement, il peut ainsi fournirune source d’inspiration pour d’autres. Comment mobile étaittheviral vidéo de la marathonien Kenyan qui a perdu une courseparce qu’elle a couru trop dure au début mais alors aspirait àfranchir la ligne d’arrivée qu’elle frôle la mort essayer ? Ou lespremiers aviateurs qui s’est écrasé dans un souci d’un rêve ?
Dans ma promenade sur la côte sud-africaine, plus loin vers lehaut sur le sable et le surf, j’ai trouvé les empreintes de patted’un chien minuscule. Des trous profonds à l’avant des estampesa montré qu’il avait ses griffes, essayant de gagner un achat surla terre friable. De toute évidence, c’était un échec. Marques a glissé a révélé il est tombé et quelques impressions de corps il est tombé.
Et j’ai souri : la pensée du chien qui se débattait était à la foistriste et belle. Je l’imaginais si impatients de courir que juste, il a persisté en tentant, malgré la preuve que ce n’était pas possible,comme les escargots a persisté à creuser dans le sable. Et sondésir pur, dételé de tout résultat ou de la réalisation, étaitquelque chose de merveilleux.
À la mer, dans la nature, nous reconnaissons la beauté dansl’effort seul, dans le seul mouvement. Nous ne détiennent pas untableau de bord. Nous allons donner notre vie la même grâce.




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