Tunisian authorities arrested a popular comedian and a television show host today for having “offended” President Beji Caid Essebsi, the prosecutor’s office said.
“The prosecutor has decided to place in detention” satirist Migalo, whose real name is Wassim Lahrissi, and television host Moez Ben Gharbia for having “offended the president”, prosecution spokesman Sofiene Sliti said.
He declined to give further details on the alleged offence, but alleged that the pair had also committed “fraud” and said they will remain behind bars until they appear in court on March 25.
The arrests came after Essebsi won Tunisia’s first free presidential election in December, capping off the transition to democracy in the birthplace of the Arab Spring.
Tunisia adopted a new constitution last year that guarantees the right to freedom of conscience and expression.
“We will not enter into the details of the case,” so as not to undermine the investigation, Sliti said.
Private radio station Mosaique FM, where Migalo works as a comedian and impersonator, said that he had recently pretended to be the Tunisian president in a telephone call he made to a businessman.
According to the broadcaster, the businessman, whom they did not name, had recently asked Ben Gharbia to intercede on his behalf with the president but did not say what it was about.
Ben Gharbia was a former star host with private television Ettounsiya who has been planning to launch his own television channel.
There was no immediate comment from the office of the president, who has pledged to respect freedom of expression, which has been one of the main gains of the 2011 revolt that ousted veteran strongman Zine El Abidine Ben Ali.
The arrests came days after a Tunisian military appeals court jailed blogger Yassine Ayari for six months for defaming the army, despite criticism from rights groups.
Ayari has alleged that he is being punished for blogs he wrote while out of the country that were critical of Essebsi’s anti-Islamist Nidaa Tounes party.
Human Rights Watch has called on Tunisia’s parliament to reform laws that lead to imprisonment for defaming or insulting state institutions, and to end the jurisdiction of military courts over civilians.
FRENCH VERSION
« Le procureur a décidé de placer en détention » satiriste Migalo,dont le vrai nom est Wassim Lahrissi et la télévision hôte MoezBen Gharbia pour avoir « offensé le Président », poursuite porte-parole Sofiene Sliti.
Il a refusé de donner des détails supplémentaires sur l’infractionreprochée, mais il a allégué que la paire avait également commisune « fraude » et a dit qu’ils restent derrière les barreaux jusqu’à ce qu’ils apparaissent dans la Cour le 25 mars.
L’arrestation est intervenue après que Essebsi a gagné électionprésidentielle libre première de la Tunisie en décembre,couronnant la transition vers la démocratie dans le lieu denaissance du printemps arabe.
La Tunisie a adopté une nouvelle constitution l’an dernier quigarantit le droit à la liberté d’opinion et d’expression.
« Nous n’entrerons pas dans les détails de l’affaire, » autant quepour ne pas compromettre l’enquête, a déclaré Sliti.
Station de radio privée mosaïque FM, où Migalo travaille commecomédien et imitateur, a déclaré qu’il avait récemment fait semblant d’être le Président tunisien dans un appel téléphonique,qu’il a fait à un homme d’affaires.
Selon la télévision, l’homme d’affaires, dont ils n’a pas le nom,avait récemment demandé Ben Gharbia pour intercéder en safaveur avec le Président mais n’a pas dit de quoi il s’agissait.
Ben Gharbia était un ancien animateur de star avec la télévisionprivée Ettounsiya qui planifie de lancer sa propre chaîne detélévision.
Il y n’avait aucun commentaire immédiat du Bureau du Président,qui s’est engagé à respecter la liberté d’expression, ce qui a étél’un des principaux acquis de la révolte de 2011 qui a renversé levétéran strongman Zine El Abidine Ben Ali.
Les arrestations sont venus jours après un appel militaire tunisienCour emprisonné blogueur Yassine Ayari pendant six mois pour“diffamation” de l’armée, malgré les critiques des groupes dedroits.
Ayari a allégué qu’il est puni pour les blogs, qu’il écrivit alors quehors du pays qui critiquaient parti de Nidaa Tounes de Essebsi anti-islamiste.
Human Rights Watch a appelé le Parlement de la Tunisie àréformer les lois qui conduisent à une peine d’emprisonnementpour “diffamation” ou insulter les institutions de l’Etat et à la finde la compétence des juridictions militaires sur les civils.
