Human Rights Watch on April 27 issued an updated questions and answersdocument about the upcoming trial in Senegal of the former Chadian dictator Hissène Habré.
“The Hissène Habré trial shows that it is possible for victims, with tenacity and perseverance, to bring a dictator to court,” said Reed Brody, counsel at Human Rights Watch who has worked with the survivors since 1999. “In a case which looked dead so many times, the victims made it clear that they were never going away until they got justice.”
Habré will stand trial on charges of crimes against humanity, torture, and war crimes before the Extraordinary African Chambers in the Senegal court system. The chambers were inaugurated by Senegal and the African Union in February 2013 to prosecute the “person or persons” most responsible for international crimes committed in Chad between 1982 and 1990, the period when Habre ruled Chad. The president of the Trial Chamber is Gberdao Gustave Kam of Burkina Faso, who will sit with two senior Senegalese judges, Amady Diouf and Moustapha Ba, and Pape Ousmane Diallo of Senegal as an alternate.
The judges were inaugurated on April 23, and Senegal’s minister of justice Sidiki Kaba said that the trial would begin in June.
Habré’s trial will be the first in the world in which the courts of one country prosecute the former ruler of another for alleged human rights crimes. It will also be the first universal jurisdiction case to proceed to trial in Africa. Universal jurisdiction is a legal basis in international law that allows national courts to prosecute the most serious crimes even when committed abroad, by a foreigner and against foreign victims.
The question-and-answer document includes information about the history of the case and details about the trial and the Extraordinary African Chambers.
Habré is accused of thousands of political killings and systematic torture during his rule, from 1982 to 1990, when he was deposed by the current president, Idriss Déby Itno, and fled to Senegal. After a 22-year campaign by his victims, the chambers indicted Habré in July 2013 for crimes against humanity, torture, and war crimes and placed him in pretrial custody. After a 19-month investigation, judges of the Extraordinary African Chambers found that there was sufficient evidence for Habre to face trial.
On March 25, 2015, a court in Chad convicted 20 top security agents of Habré’s government on torture and murder charges.
FRENCH VERSION
« Le procès de Hissène Habré montre qu’il est possible pour les victimes,avec ténacité et de persévérance, d’apporter un dictateur à la Cour », a déclaré Reed Brody, avocat à Human Rights Watch, qui travaille avec lessurvivants depuis 1999. « Dans une affaire qui avait l’air mort tant de fois,les victimes clairement qu’ils n’allaient jamais loin jusqu’à ce qu’ils ontobtenu la justice. »
Habré se tiendront du procès sur les accusations de crimes contrel’humanité, torture et crimes de guerre avant que les chambresextraordinaires africaine dans le Sénégal de système judiciaire. Leschambres ont été inaugurés par le Sénégal et l’Union africaine en février2013 à poursuivre « la personne ou les personnes » plus responsables decrimes internationaux commis au Tchad entre 1982 et 1990, la périodelorsque Habre a statué Tchad. Le Président de la chambre de première instance est Gberdao Gustave Kam du Burkina Faso, qui siégeront avecdeux hauts magistrats sénégalais, Amady Diouf et Moustapha Ba et PapeOusmane Diallo du Sénégal comme suppléant.
Les juges ont été inaugurés le 23 avril, et le ministre sénégalais de lajustice Sidiki Kaba a déclaré que le procès devrait commencer en juin.
Procès Habré sera le premier dans le monde dans lequel les tribunauxd’un pays poursuivre l’ancien souverain d’un autre pour les crimes dedroits de l’homme. Il sera également le premier cas de la compétenceuniverselle pour procéder à l’instruction en Afrique. Compétenceuniverselle est une base légale en droit international qui permet auxjuridictions nationales de poursuivre les crimes les plus graves, mêmelorsque le commis à l’étranger, par un étranger et contre des victimesétrangères.
Le document de questions et de réponses inclut des informations surl’histoire de l’affaire et sur le procès et les chambres extraordinairesafricaine.
Habré est accusé de milliers d’assassinats politiques et de torturesystématique durant son règne, de 1982 à 1990, quand il a été déposépar l’actuel président Idriss Déby Itno et s’enfuit au Sénégal. Après unecampagne de 22 ans par ses victimes, les chambres inculpé Habré enjuillet 2013 pour crimes contre l’humanité, torture et crimes de guerre etplacent en détention préventive. Après 19 mois d’enquête, les juges deschambres extraordinaires africaine a trouvé qu’il y avait des éléments depreuve suffisants pour Habre pour être jugé.
Le 25 mars 2015, une Cour au Tchad a condamné 20 agents de sécuritédu gouvernement Habré sur des accusations de torture et de meurtre.
