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November 7, 2024
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Nine Palestinian Fishermen Kidnapped By The Egyptian Army // Neuf Pêcheurs Palestiniens Enlevés Par L’armée Egyptienne

On the 3rd of May, the trial of nine Palestinian fishermen kidnapped by the Egyptian army while fishing in waters of the border city of Rafah, took place in the Egyptian city of Al Arish.


Mohamed’s wife with their three children.

By Miguel Hernández – International Solidarity Movement (ISM)

Three of the fishermen are brothers, Ali Abu Hamada, 36 years old, with eight children, Mahmoud Abu Hamada, 22 years old, and Mohamed Abu Hamada, 32 years old with three children. Among the hostages there’s also a 13 years old boy.

Since the end of the last massacre in Gaza the situation of the fishermen has been worse than ever. They don’t even dare to reach the four mile limit.

Despite the fact that, officially, the sea blockade imposed by the Israeli state starts at six miles, the attacks on the fishermen are continuous even as close as two miles out.

Palestinians locked in Gaza tell us how much the position of the Eyptian government and its total coordination with the Israeli state regarding the policies towards the Palestinian people surprises and saddens them.

To the destruction of the tunnels that supplied the fishermen with fiberglass, necessary to fix the bullet holes in their boats, and the spare parts for engines, has, in recent months, been added the abduction of Palestinian fishermen and vessels that fish near Egyptian waters.

The mother of the three brothers, Nasmiya, native of Yibna, a Palestinian village wiped out by Israeli colonialism during the Nakba, described the umpteenth misfortune that the creation of the State of Israel in Paletine has brought to her life.

On the 16th March 2015, her sons, along with six other fishermen from Al Shati refugee camp, located in the Northern part of the Gaza Strip, headed south to the city of Rafah, trying to escape from the continuous attacks of the Israeli occupation forces and looking for less polluted and exploited waters.

The day after, the family received a phone call from the Egyptian army telling her that the nine fishermen were dead and that their bodies were in Egypt, ready to be returned the next time Rafah border opened. It wasn’t until two weeks later when one of her sons managed to take a picture of the nine men and sent it to his mother, that she knew they were still alive.

Despite the bad quality of the picture, the signs of torture on their bodies was clear; cigarette burns, black eyes, wounds and bruises. For security reasons Nasmiya asks us not to publish the picture.

The family still doesn’t know the outcome of the trial, and no one dares to make predictions.

Gaza sea port.
Gaza sea port.

FRENCH VERSION

Sur le 3 mai, le procès de neuf pêcheurs palestiniens enlevés parl’armée égyptienne, alors qu’il pêchait dans les eaux de la villefrontière de Rafah, a eu lieu dans la ville égyptienne d’Al Arish.
Trois des pêcheurs sont frères, Ali Abu Hamada, 36 ans, avec huitenfants, Mahmoud Abu Hamada, 22 ans et Mohamed AbuHamada, 32 ans, avec trois enfants. Parmi les otages, il y aégalement un garçon de 13 ans.
Depuis la fin du dernier massacre à Gaza, la situation despêcheurs a été pire que jamais. Ils n’osent pas même atteindre lalimite de quatre milles.
Malgré le fait que, officiellement, le blocus de mer imposé parl’État israélien commence à six milles, les attaques contre lespêcheurs sont continues même plus près que deux milles.
Palestiniens enfermés dans Gaza nous dire combien la positiondu gouvernement Eyptian et sa totale coordination avec l’étatd’Israël concernant les politiques envers le peuple palestiniensurprend et attriste eux.
La destruction des tunnels qui fourni les pêcheurs avec fibre de verre, ce qui est nécessaire pour réparer les trous de balles dansleurs bateaux et les pièces de rechange pour les moteurs, on a,au cours des derniers mois, ajouté l’enlèvement de pêcheurspalestiniens et navires pêchant près des eaux égyptiennes.
La mère des trois frères, soufian, originaire de Yibna, un villagepalestinien, anéanti par le colonialisme israélien au cours de laNakba, décrit l’énième malheur que la création de l’Etat d’Israëldans la Paletine a apporté à sa vie.
Le 16 mars 2015, son fils, ainsi que six autres pêcheurs du campde réfugiés d’Al Shati, situé dans la partie nord de la bande deGaza, dirigée vers le sud jusqu’à la ville de Rafah, tentantd’échapper à des attaques incessantes des forces d’occupationisraéliennes et cherchez moins polluée et exploité des eaux.
Le lendemain, la famille a reçu un appel téléphonique de l’arméeégyptienne en lui disant que les neuf pêcheurs étaient morts etque leurs corps étaient en Egypte, prêt à être renvoyé à laprochaine frontière de Rafah de temps ouvert. Il a fallu attendredeux semaines plus tard, quand l’un de ses fils a réussi à prendreune photo des neuf hommes et envoya à sa mère, qu’elle savaitqu’ils étaient encore en vie.
Malgré la mauvaise qualité de l’image, les traces de torture surson corps était clairs ; brûlures de cigarette, les yeux noirs, lesplaies et les contusions. Pour des raisons de sécurité soufian nousdemande ne pas de publier la photo.
La famille ne sait toujours pas l’issue du procès, et personnen’ose faire des prédictions.

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