Lower iron ore prices are here to stay as new mine production outpaces weaker growth in demand, according to the world’s biggest mining company.
“The growth in demand for iron ore is happening at a slower rate than the addition of low-cost supply,” BHP Billiton Chief Executive Officer Andrew Mackenzie said in a phone interview from Barcelona. “We’re bearish about iron-ore prices in the medium-to-long term.”
Iron ore has collapsed 53 percent since the start of 2014 as top suppliers including BHP expanded output to squeeze out higher-cost competitors, deepening a worldwide glut of the key raw material used in steel. Analysts from Goldman Sachs Group to Morgan Stanley and UBS AG have trimmed long-term price forecasts this year as the outlook for the market worsens.
“He makes very sensible and accurate comments,” Richard Knights, a London-based mining analyst at Liberum Capital, said by phone. “There’s just a huge amount of overcapacity. It’s very clear that for at least the next three years the new supply additions are going to drastically outstrip any incremental demand growth.”
At least 350 million metric tons of new supply is scheduled to enter the market through 2018, according to Bloomberg Intelligence. China, the biggest consumer, imported 307.3 million metric tons of iron ore in the first four months of the year, a 0.7 percent increase on the same period a year earlier.
Price Inquiry
Additions to supply by producers including BHP and Brazil’s Vale SA have brought criticism from competitors, as well as governments that see their natural resources being sold off cheaply.
Australia’s Senate will be asked on Thursday to authorize an inquiry to examine the price collapse that would seek evidence from suppliers including BHP and Rio Tinto Group, independent senator Nick Xenophon said by phone.
“We need to look at issue of whether market behaviors have been problematic,” said Xenophon, who has proposed the inquiry. “Whether the iron ore price has been artificially depressed as a result of behavior of some of the key market participants.”
If approved, the planned inquiry would also study the impact on Australia’s tax revenue, Xenophon said. The decline is projected to cut tax receipts by about A$20 billion ($16 billion) next fiscal year, according to Treasurer Joe Hockey.
$16 a Ton
To counter the price slump, BHP has focused on cutting costs and Mackenzie has outlined a new target that would allow the company to compete with Rio as the lowest-cost supplier.
BHP wants to cut costs by 21 percent at its Western Australian operations to $16 a metric ton in fiscal 2016. Rio is mining for $17 a ton, CEO Sam Walsh said in April.
Fortescue Metals Group Ltd., the fourth-largest supplier, is targeting $18 a ton under the same measure, which it said includes mining, processing, rail and port costs.
“I definitely would say it is not the floor,” Mackenzie said in the interview Tuesday, referring to BHP’s $16 target. “The long-term strategy has to be to continue to drive costs lower where you can through productivity and technology.”
BHP’s total capital spending will be cut to $9 billion in fiscal 2016 — the lowest since fiscal 2008 — from $12.6 billion in the year ending June 30.
Infrastructure Expansion
London-based Rio is also continuing to focus on reducing costs, Walsh said yesterday in a presentation at a conference in Barcelona hosted by Bank of America Merrill Lynch.
The producer will complete an infrastructure expansion within weeks and doesn’t currently foresee further investment aimed at raising volumes, he said.
“The only way you could see a reversion to significantly higher prices would be have a large amount of existing capacity permanently taken off line,” Liberum’s Knights said. “It’s difficult to see how that happens.”
FRENCH VERSION
« La croissance de la demande de minerai de fer qui se passe àun rythme plus lent que l’ajout de l’offre low-cost, » BHP Billitondirecteur général Andrew Mackenzie a déclaré dans un entretientéléphonique de Barcelone. « Nous sommes baissière sur les prixdu minerai de fer à moyen et à long terme. »
Minerai de fer s’est effondré 53 pour cent depuis le début de2014 comme principaux fournisseurs, y compris BHP élargi sortieà évincer des concurrents du coût plus élevé, approfondir unesurabondance dans le monde entier des principales matièrespremières utilisées en acier. Les analystes de Goldman SachsGroup à Morgan Stanley et UBS AG ont Paré les prévisions deprix à long terme cette année alors que les perspectives dumarché s’aggrave.
« Il fait des commentaires très sensibles et précises, » Richardchevaliers, analyste minier de londonienne à Liberum Capital, a déclaré par téléphone. “Il y a juste une énorme quantité desurcapacité. Il est très clair que pour au moins les troisprochaines années les nouveaux ajouts d’approvisionnementvont dépasser radicalement toute croissance de la demandesupplémentaire. »
Au moins 350 millions de tonnes du nouveau systèmed’approvisionnement est programmé pour entrer sur le marchépar le biais de 2018, selon Bloomberg Intelligence. La Chine, leplus gros consommateur, importé 307,3 millions de tonnesmétriques de minerai de fer dans les quatre premiers mois del’année, une hausse de 0,7 % sur la même période un an plus tôt.
Demande de prix
Ajouts à fournir par les producteurs, y compris BHP et le Vale SAbrésilien ont apporté des critiques de concurrents, ainsi que lesgouvernements qui voient leurs ressources naturelles bradés.
Sénat de l’Australie sera demandé jeudi d’autoriser une enquêtepour examiner l’effondrement des prix qui viserait les preuvesdes fournisseurs, notamment BHP et Rio Tinto Group,indépendant sénateur Nick Xenophon a déclaré par téléphone.
« Nous devons examiner la question de savoir si lescomportements de marché ont été problématiques, » ditXénophon, qui a proposé à l’enquête. “Si le prix du minerai de fera été artificiellement déprimé en raison du comportement decertains des participants au marché clé.”
Si elle est approuvée, l’enquête prévue permettrait égalementd’étudier l’impact sur les recettes fiscales de l’Australie a ditXénophon. Le déclin est projeté pour diminuer les recettesfiscales par tout un$ 20 milliards ($ 16 milliards) prochainexercice, selon le trésorier Joe Hockey.
16 $ la tonne
Pour contrer la chute des prix, BHP a mis l’accent sur la réductiondes coûts et Mackenzie a esquissé une nouvelle cible quipermettrait à l’entreprise en concurrence avec Rio comme lefournisseur le moins coûteux.
BHP veut réduire les coûts de 21 pour cent à ses activités enAustralie occidentales à 16 $ la tonne métrique en 2016 fiscal. Rioest minier pour 17 $ la tonne, CEO Sam Walsh a déclaré en avril.
Fortescue Metals Group Ltd., le quatrième fournisseur, cible 18 $la tonne en vertu de la même mesure, ce qui comprend les coûtsd’exploitation minière, le traitement, rail et port.
« J’ai certainement dirais que ce n’est pas la parole, » Mackenziedit dans l’interview mardi, se référant à la cible de $16 de BHP. « La stratégie à long terme doit être de continuer à coûts disqueinférieurs où vous pouvez par le biais de la productivité et de latechnologie. »
BHP total de dépenses en capital seront réduit à $ 9 milliards en2016 fiscal — le plus bas depuis l’exercice 2008 — de $ 12,6milliards dans l’année se terminant le 30 juin.
Expansion des infrastructures
Rio londonienne continue également à mettre l’accent sur laréduction des coûts, Walsh a déclaré hier lors d’une présentationlors d’une conférence à Barcelone organisé par Bank of AmericaMerrill Lynch.
Le producteur va terminer une expansion de l’infrastructure dansles semaines et ne prévoir actuellement de nouveauxinvestissements visant à accroître les volumes, dit-il.
« La seule façon que vous avez pu voir un retour à des prixnettement plus élevés serait ont une grande quantité de lacapacité existante en permanence prise hors ligne », a déclaréChevaliers de Liberum. « Il est difficile de voir comment cela se produit ».
