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Dialogues Needed To Tackle Violence Against Women, ‘Accountability Deficit’ in Sudan // Dialogues Nécessaires Pour Lutter Contre La Violence Contre Les Femmes, Le « Déficit De Reddition De Comptes » Au Soudan

Internally displaced women hold their ration tickets while waiting for a World Food Programme distribution in Mastura, West Darfur, Sudan. Photo: UNHCR/Helen Caux

 More open and constructive dialogues should be held among Sudanese stakeholders as a top priority to address ‘the silence and the denials’ of crimes against women, a United Nations human rights expert concluded after her recent mission to the country.

“The silence and the denials, whether by State authorities or many civil society participants, regarding the subject of violence as experienced by women, is a source of concern,” Rashida Manjoo, the UN Special Rapporteur on violence against women, said in a news release which covered the events of her 12-day visit to Sudan.

Reports and interviews demonstrate that women and girls in Sudan live in deep inequality, underdevelopment, poverty, and sometimes hostile environment. Not only does this happen in public and private spheres, but it also exists in both conflict and non-conflict zones, according to Ms. Manjoo’s end-of-mission statement.

Of particular concern, she said, was female genital mutilation and early marriages.

“Traditional, cultural and social norms,” Ms. Manjoo explained, “prevent disclosure and the seeking of assistance from persons outside of the family unit.” She therefore called on the focus on reconciliation with accountability, for crimes against women and girls.

In addition to physical, psychological and economic violence, women and girl asylum seekers and refugees also suffer from sexual humiliations during trafficking. Being insecure in conflicts has rendered them vulnerable to such violence.

Apart from above manifestations, challenges remain in legal measures. “Violence also occurs as a consequence of “the discriminatory interpretation and implementation of provisions of some laws,” noted Ms. Manjoo.

Efforts have been made at policy and institutional levels, the UN rights expert said, while noting a clamping down on non-governmental organizations (NGOs), with women’s rights organizations in particular.

“The issue of access to justice and of justice itself, for crimes experienced by women and girls, requires attention,” highlighted the expert, “especially through addressing the accountability deficit that seems to be the norm in Sudan for gendered crimes.”

Ms. Manjoo urged the Government of Sudan and stakeholders, especially with the international community and the UN, to find common ground in constructively engaging and addressing the tensions that exist in the people living in Sudan.

“Holding accountable State authorities who perpetrate violence is also an imperative in the current context,” stressed the Special Rapporteur, calling on the Government to establish a Commission of Inquiry which includes national and international experts to investigate allegations of mass rapes in different regions.

Independent experts or special rapporteurs are appointed by the Geneva-based Human Rights Council to examine and report back on a country situation or a specific human rights theme. The positions are honorary and the experts are not UN staff, nor are they paid for their work.

FRENCH VERSION

Les femmes déplacées occupent leurs tickets de rationnementpendant que vous attendez d’une distribution du Programmealimentaire mondial dans Meyer, ouest du Darfour, au Soudan.Photo : Le HCR/Helen Caux

Plus de dialogue ouvert et constructif se tienne entre lesintervenants soudanais comme une priorité absolue pour régler « le silence et le refus » des crimes contre les femmes, un expert endroits de l’homme des Nations Unies a conclu après sa récentemission dans le pays.

« Le silence et les démentis, que ce soit par les autorités de l’Étatou les nombreux participants de la société civile, concernant lethème de la violence vécue par les femmes, est une source depréoccupation, » Rashida Manjoo, le Rapporteur spécial de l’ONUsur la violence contre les femmes, a déclaré dans uncommuniqué de presse qui a couvert les événements de sa visitede 12 jours au Soudan.

 

Reportages et interviews démontrent que les femmes et les fillesau Soudan vivent dans une inégalité profonde, sous-développement, la pauvreté et l’environnement parfois hostile.Non seulement cela vous arrive dans les sphères publiques etprivées, mais il existe aussi dans les zones de conflit et absencede conflit, selon la déclaration de fin de mission de Mme Manjoo.

 

Était particulièrement inquiétante, dit-elle, les mutilationsgénitales féminines et les mariages précoces.

 

« Normes traditionnelles, culturelles et sociales, » “l’a expliquéMme Manjoo, empêchent divulgation et la recherche d’unconcours de personnes à l’extérieur de la cellule familiale ». Elle adonc appelé l’accent sur la réconciliation avec la reddition decomptes, pour crimes contre les femmes et les filles.

 

En plus de la physique, réfugiés et demandeurs d’asile la violence, des femmes et des fillettes psychologiques etéconomiques souffrent également d’humiliations sexuellespendant la traite. Vivre dans l’insécurité dans les conflits les arendus vulnérables à ce type de violence.

 

Apart from Above manifestations, demeure un défi des mesuresjuridiques. “La violence se produit également en raisonde“l’interprétation discriminatoire et l’application desdispositions de certaines lois,”a noté Mme Manjoo.

 

Efforts ont été faits au niveau politique qu’institutionnel, lesdroits d’UN experts a déclaré, tout en notant un serrage vers lebas sur les organisations non gouvernementales (ONG), avec lesorganisations de droits de la femme en particulier.

 

« La question de l’accès à la justice et de la justice elle-même,pour les crimes vécus par les femmes et les filles, nécessite une attention, » a souligné l’expert, « surtout par l’adressage le déficitde responsabilisation qui semble être la norme au Soudan pourdes crimes de sexe. »

 

Mme Manjoo a exhorté le gouvernement soudanais et les parties prenantes, en particulier avec la communauté internationale etl’ONU, pour trouver un terrain d’entente à constructive s’engageret à soulager les tensions qui existent dans le peuple vivant auSoudan.

 

« Détenant des autorités responsables de l’Etat qui commettentdes violences est également un impératif dans le contexte actuel, » a souligné le Rapporteur spécial, en demandant augouvernement d’établir une Commission d’enquête, quicomprend des experts nationaux et internationaux pour enquêter sur les allégations de viols collectifs dans différentes régions.

 

Des experts indépendants ou rapporteurs spéciaux sont nomméspar le Conseil des droits de l’homme basée à Genève pourexaminer et faire rapport sur une situation de pays ou un thèmespécifique des droits de l’homme. Les positions sont honoraireset les experts ne sont pas des fonctionnaires de l’ONU, ni sont-ilspayés pour leur travail.

 

 

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