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Ebola spreads suspicion And Rumours in Guinea // Virus D’Ebola Propage De Soupçons Et Rumeurs En Guinée

 The only possible place to encounter Ebola in Conakry is the main treatment unit, yet elsewhere in Guinea the virus is thriving in a febrile atmosphere of deep mistrust and swirling conspiracy theory.

The impoverished west African nation and its neighbours Sierra Leone and Liberia have registered more than 11,000 deaths since the epidemic flared up in December 2013.

It is in Guinea — the original epicentre but least-affected country — where the reaction to the fight against Ebola has been the most suspicious, however, manifesting itself in sporadic bloodshed.

Eight members of an outreach team in the southeastern town of Womey were killed by protesters who denied the existence of Ebola and denounced a “white conspiracy” in September last year.

Violence erupted last week in the country’s western provinces, where there are around 20 confirmed cases, with attacks targeting public institutions, ambulances and even health workers.

These examples of the “reluctance” of locals, to employ the official parlance, are igniting new transmission chains and so hampering efforts to stamp out the virus, say the authorities.

“When you encounter this reluctance, it is not always easy to follow people who are hiding or trying to escape monitoring and investigations,” said Sara Christiaensen, a health promoter at Donka Hospital in Conakry for Doctors Without Borders, which is known by its French initials MSF.

Among the many reasons, she says, is the fear that people will die in Ebola treatment units (ETUs) and then “we burn the bodies and sell the blood and body parts”.

“Rumours remain a big challenge,” she told AFP, adding that MSF systematically lists the false stories it encounters, in a coordinated bid to counter misinformation.

– ‘State corruption’ –

In a paper reporting the concerns of locals in 26 villages in southern Guinea in the summer of 2014, socio-anthropologist Julienne Anoko, a consultant for the World Health Organization (WHO), classified all of the rumours which are found, in some form or another, in Guinea and its neighbours.

In addition to organ and corpse trafficking, theories abound about white Westerners using Ebola scare stories to exploit local resources, and about African leaders making up the epidemic to get aid from these same white people.

Elsewhere people believe the virus or its response is all about eliminating sections of the population deemed hostile to the government.

Frederic Le Marcis, a social anthropology professor at the Ecole Normale Superieure de Lyon, sees this “reluctance” as a natural reaction to “an intervention of the state and more generally the elites who were perceived as corrupt and violent themselves”.

This suspicion, he says, has been compounded by mistakes made in the initial emergency operation to curb Ebola.

AFP

FRENCH VERSION
Le seul endroit pour rencontrer Ebola à Conakry est l’unité detraitement principal, mais ailleurs en Guinée le virus est en plein essor dans une ambiance fébrile de profonde méfiance et théoriede la conspiration tourbillonnante.
Ce pays ouestafricain démuni et ses voisins, Sierra Leone et leLiberia ont enregistré plus de 11 000 décès depuis quel’épidémie a éclaté en décembre 2013.
C’est en Guinéel’épicentre original mais moins touchées pays la réaction à la lutte contre le virus Ebola a été le plus suspect,cependant, qui se manifeste dans des effusions de sangsporadiques.
Huit membres d’une équipe de sensibilisation dans la ville du sud-est de Womey ont été tués par des manifestants qui déniel’existence du virus Ebola et dénoncent une « conspirationblanche » en septembre l’année dernière.
Des violences ont éclaté la semaine dernière dans les provincesde l’ouest du pays, il y a environ 20 cas confirmés, avec lesattaques ciblant les institutions publiques, des ambulances etmême les agents de santé.
Ces exemples de la « réticence » des gens du pays, pouremployer le jargon officiel, sont allumer de nouvelles chaînes detransmission et donc qui entravent les efforts visant à éradiquerle virus, disent les autorités.
« Lorsque vous rencontrez cette réticence, il n’est pas toujoursfacile de suivre les personnes se cachant ou en train à évasion desurveillance et d’enquête », a déclaré Sara Christiaensen, unpromoteur de la santé à l’hôpital de Donka à Conakry pourMédecins sans frontières, qui est connue par son sigle Françaisde MSF.
Parmi les nombreuses raisons, dit-elle, est la crainte que les gensvont mourir dans les unités de traitement d’Ebola (Abdellatif) etpuis « nous brûler les corps et vendons les pièces de corps et lesang ».
« Rumeurs demeurent un défi de taille, » elle déclaré à l’AFP,ajoutant que MSF mentionne systématiquement les histoiresfausses qu’il rencontre, dans une tentative coordonnée à ladésinformation de compteur.
“Corruption d’Etat”
Dans un document de déclaration les préoccupations deshabitants dans 26 villages du Sud-Guinée à l’été 2014, socio-anthropologue Julienne Anoko, consultant pour l’Organisationmondiale de la santé (OMS), classé toutes les rumeurs qui sonttrouvent, sous une forme ou une autre, en Guinée et ses voisins.
En plus des organes et le trafic de cadavre, les théories abondentsur les occidentaux blancs à l’aide de virus Ebola histoireseffrayantes pour exploiter les ressources locales et sur lesdirigeants africains qui composent l’épidémie à obtenir l’aide deces mêmes personnes blanches.
Croient que le virus ni tout éliminer les couches de la populationconsidérée comme hostile au gouvernement, sa réponse estailleurs.
Frederic Le Marcis, un professeur d’anthropologie sociale àl’Ecole Normale Supérieure de Lyon, voit dans cette « réticence »une réaction naturelle à « une intervention de l’État et, plusgénéralement, les élites qui étaient perçus comme corrompus etviolents eux-mêmes ».
Cette suspicion, dit-il, a été aggravée par les erreurs commisesdans la mise en service d’urgence pour lutter contre le virus Ebola

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