The leaders of the 54 members states of the African Union (AU) will be meeting for their 25th ordinary summit just after the expected launch in Egypt on Wednesday of a Tripartite Free Trade area (TFTA) spanning 26 countries of Southern and Eastern Africa and creating a market of 625-million people with a gross domestic product of more than $1-trillion.
It will combine the free trade areas of the Southern African Development Community, the East African Community and the Common Market for Eastern and Southern Africa.
The creation of the TFTA – which is envisaged as a stepping stone to an Africa-wide free trade area by 2017 – comes on top of more than a decade of plus-five percent a year growth on average in African economies.
It is on the agenda of this week’s AU summit in South Africa where the theme is how to increase the empowerment and development of women.
But persistent civil wars in South Sudan and Libya, ongoing terror threats posed by the jihadist extremist groups Boko Haram in West Africa and Al-Shabab in east Africa, and the destabilising impact of a leader trying to cling to power in Burundi – and potentially other countries – could push such promising developments down the agenda as the Pretoria-based Institute for Security Studies (ISS)warned in its latest AU Peace and Security Council report.
In Burundi, President Pierre Nkurunziza has provoked violent streets protests and an aborted coup by insisting on running for a third term in office, against the apparent two-term limits of the constitution. Similar crises could be looming in both Congos, Rwanda and other countries.
Yet it is unclear how the AU will deal with this problem of “third-termism” as an official put it. South African President Jacob Zuma told the recent World Economic Forum (WEF) in Cape Town that Africa should resolve not to tolerate attempts by Africa’s leaders to extend their terms in office but Minister of International Relations and Cooperation Maite Nkoana-Mashabane told journalists yesterday that the AU had no overall policy limiting leaders to two terms and would have to defer to national constitutions and wishes.
The civil war, which erupted in South Sudan in December 2013 with a split in the ruling SPLM and then led to wider political and ethnic violence is also on the agenda of the summit, as it was at the last summit. Analysts said a key question was whether the AU would agree to publish an explosive report which the AU itself commissioned into human rights abuses by both sides.
South African Deputy President Cyril Ramaphosa is involved in efforts to reconcile the warring SPLM leaders, President Salva Kiir and his former deputy Riek Machar.
Leaders will also discuss the chaos in Libya, which has dragged on since the longtime dictator Muammar Gaddafi was deposed and killed in 2011. The country now has two governments and the recognised one which will represent the country at the summit has been ousted from the capital by a rival government and is based in the eastern city of Tobruk.
The packed agenda will also include discussions on a plan to make the AU more self-sufficient and less dependent on foreign donors, in funding its own programmes; and also on adopting a formal African position on the Post-2015 development agenda to be agreed upon at the UN in September and in the UN climate conference in Paris in December.
South Africa stepped in to host the summit at the last minute after Chad was obliged to withdraw because of the Boko Haram threat. Since then the eruption of xenophobic – or “Afrophobic” – violence has embarrassed the host country.
It has also placed a question mark over the full participation of the continent’s leaders in the summit, with reports that some leaders whose nationals were victimised might stay away in protest.
But Nkoana-Mashabane dismissed these concerns, insisting that “there is no boycotting of the African Union summit in South Africa.”
She said the AU Commission had assured her that a majority of the leaders of AU’s 54 member states would attend and all the governments would be represented at some level.
Nkoana-Mashabane said that Zuma had “led from the front in dealing with this so-called xenophobia,” noting that he had been well-received since then by both Mozambique’s new President Filipe Nyusi and Nigeria’s new President Muhammadu Buhari.
However the ISS said that African leaders were sure to demand explanations from Zuma about what he was doing to prevent another outburst of violence.
He is likely to brief them about a revised immigration policy which an inter-ministerial commission is to present to cabinet next month, as Presidency Minister Jeff Radebe told the World Economic Forum (WEF ). – ANA
FRENCH VERSION
Il combinera les zones de libre-échange de la communauté dedéveloppement de l’Afrique australe, la communauté d’Afriquede l’est et le marché commun d’Afrique orientale et australe.
La création de la naissante – ce qui est envisagé comme untremplin vers une zone de libre-échange d’échelle de l’Afriqued’ici 2017 – vient s’ajouter à plus d’une décennie de + 5 % unecroissance d’année en moyenne dans les économies africaines.
C’est sur l’ordre du jour du sommet de l’UA de cette semaine enAfrique du Sud, où le thème est de savoir comment augmenterl’autonomie et le développement des femmes.
Mais persistante des guerres civiles dans le Sud–Soudan et laLibye en cours terreur menaces que font peser les groupesextrémistes djihadistes Boko Haram en Afrique de l’Ouest et Al-Shabab en Afrique orientale, et l’impact déstabilisateur d’unleader en essayant de s’accrocher au pouvoir au Burundi – etéventuellement d’autres pays – pourrait pousser cesdéveloppements prometteurs vers le bas l’ordre du jour tel quel’Institut Pretoria for Security Studies (ISS), a mis en garde dansson dernier rapport AU Conseil de paix et sécurité.
Au Burundi, le Président Pierre Nkurunziza a provoqué desmanifestations violentes de rues et un coup d’Etat avorté eninsistant sur la course pour un troisième mandat au bureau,contre la limite de deux mandats apparente de la constitution.Des crises similaires pourraient se profile dans les deux Congos,Rwanda et d’autres pays.
Pourtant, on voit mal comment l’UA traitera ce problème de « tiers-termisme » comme l’a dit un fonctionnaire. Le Présidentsud-africain Jacob Zuma a dit le récent Forum économiquemondial (WEF) au Cap que l’Afrique devrait décider de ne pastolérer les tentatives par les dirigeants africains de prolonger leurmandat au bureau mais le ministre des Relations internationaleset coopération Maite Nkoana-Mashabane a déclaré auxjournalistes hier que l’UA disposait d’aucune politique généralelimitant les dirigeants pour deux mandats et devra s’en remettreaux souhaits et les constitutions nationales.
La guerre civile qui a éclaté au Sud-Soudan en décembre 2013avec une scission dans la décision du SPLM et puis conduit à laplus large de violence politique et ethnique est également àl’ordre du jour du sommet, tel qu’il était lors du dernier sommet.Selon les analystes, qu’une question fondamentale était de savoir si l’UA accepterait de publier un rapport explosif qui l’UA elle-même mis en service dans les violations des droits de l’hommepar les deux parties.
Président adjoint sud-africain Cyril Ramaphosa est impliqué dansles efforts pour réconcilier les dirigeants MPLS belligérantes,Président Salva Kiir et son ancien adjoint, Riek Machar.
Les dirigeants discuteront également le chaos en Libye, qui atraîné en longueur depuis le dictateur Muammar Gaddafi a étéassassiné et en 2011. Le pays possède désormais deuxgouvernements et reconnu celui qui représentera le pays lors duSommet a été évincé de la capitale par un gouvernement rival etest basé dans la ville orientale de Tobrouk.
L’ordre du jour emballé comprendra également des discussionssur un plan pour rendre l’UA plus autonomes et moinsdépendants des pays donateurs, au financement de ses propresprogrammes ; et aussi sur l’adoption d’un africain officiellementposition sur l’agenda de développement après 2015 à convenir àl’ONU en septembre et à la Conférence climat des Nations Uniesà Paris en décembre.
Afrique du sud est intervenu pour accueillir le sommet à ladernière minute après que Chad était obligé de se retirer en raison de la menace de Boko Haram. Depuis l’éruption dexénophobe – ou « Afrophobic » – violence a embarrassé le payshôte.
Il a également placé un point d’interrogation sur la pleineparticipation des dirigeants du continent au sommet, avec lesrapports que certains dirigeants dont les ressortissants ont étévictimes pourraient rester à l’écart en signe de protestation.
Mais Nkoana-Mashabane a rejeté ces inquiétudes, en insistant sur le fait que “il n’y a aucun boycott de l’Union africaine sommeten Afrique du Sud. »
La Commission de l’UA avait lui assura qu’assisterait à unemajorité des dirigeants de 54 États de membres de l’UA, et tousles gouvernements seraient représentés à un certain niveau, a-t-elle déclaré.
Nkoana-Mashabane a déclaré que Zuma avait « conduit parl’avant en traitant de cette prétendue xénophobie, » soulignantqu’il avait été bien reçu depuis lors par nouveau président FilipeNyusi du Mozambique et nouveau président Muhammadu Buharidu Nigéria.
Cependant l’ISS a déclaré que les dirigeants africains étaient sûrspour exiger des explications de Zuma sur ce qu’il faisait pourempêcher une autre flambée de violence.
Il est probable pour les renseigner sur une politiqued’immigration révisé qui une commission interministérielle doitprésenter au cabinet le mois prochain, comme ministre de laprésidence Jeff Radebe dit le Forum économique mondial (WEF).–ANA