Over six years since the issuance of the first warrant of arrest against Sudan’s President Omar al-Bashir, the Prosecutor of the International Criminal Court (ICC) today said that her Office’s determination to bring “independent and impartial justice” to the people of Sudan remains “unshaken”.
“The question we need to ask of ourselves today is whether the people of Darfur, who continue to endure the suffering widely recognized by, amongst others, the African Union (AU), will ever receive the justice they deserve? Will their plight be finally answered through independent and impartial justice, or will their cries continue to face silent inaction?”
Ms. Bensouda’s comments led off her briefing to the Security Council and come amid a worsening security climate and dire humanitarian crisis in the western Sudanese region, with ramped-up hostilities between Government forces and armed movements, deadly inter-communal conflicts and a precipitous rise in criminality and banditry.
There is more that we can and must all do to achieve peace and justice in Darfur. It must be stressed that this Council also has a vital role to play and must do its part.
This morning, the Security Council decided to extend the African Union-UN Hybrid Operation (UNAMID) mandate for an additional year.
Dismissing “those who have chosen to deliberately distort facts by alleging that the ICC imposed itself on Sudan,” Ms. Bensouda said that efforts of “detractors and naysayers” only serve to strengthen her Office’s resolve.
“Omar Bashir’s rapid departure from South Africa proves that the warrants of arrest against him are as valid as they were when issued; that they remain in full force and effect, and that my Office is committed to ensure they are executed”, she went on to say.
While the Sudanese President may have escaped the law in South Africa through an unanticipated and premature departure from the 24th AU Summit, “the swift judicial action by South African courts we have witnessed is a shining precedent that must be emulated in other States,” the Prosecutor continued.
“More generally, the High Court’s ruling in South Africa has also underlined a growing recognition by domestic courts of states’ obligations to uphold their commitments under international law – in this case, the ICC’s Rome Statute.”
It is “past time” for the Security Council and UN Member States to join forces with the Court and civil society in devising concrete and effective strategies for the arrest of accused persons wanted by the Court, and to give the ICC the full support it requires, Ms. Bensouda stressed.
“I encourage States Parties to plan – ahead – for the arrest of each individual wanted by the Court in a targeted and efficient manner.”
Reminding the Council of the “frequency” and “brutality” of the targeting of civilians, women in particular, the Prosecutor claimed that the people alleged to be most responsible for these ongoing atrocities are “the same people against who warrants of arrest have already been issued.”
She repeated to the Council what she said during her last briefing about the situation in Darfur in December 2014 : that her Office has finite resources and a heavy caseload, and is therefore struggling to commit to full, active investigations of the on-going crimes in Darfur.
“This however, should not in any-way be misconstrued or interpreted to mean that investigations have been closed or that we have abandoned the victims of mass atrocities in Darfur. Far from it”, she insisted.
The ICC Prosecutor called “once again” on the Council to ensure Sudan’s compliance with its resolution 1593 , as well as on States Parties to the Rome Statute to promote cooperation and affect the arrest of individuals wanted by the Court in the Darfur situation.
“If there is no follow-up action on the part of the Security Council, any referral by the Council to the ICC…would never achieve its ultimate goal, namely, to put an end to impunity. Accordingly, any such referral would become futile.”
“There is more that we can and must all do to achieve peace and justice in Darfur. It must be stressed that this Council also has a vital role to play and must do its part.
FRENCH VERSION
“La question que nous devons poser nous-mêmes aujourd’hui,c’est si la population du Darfour, qui continuent d’endurer lessouffrances largement reconnue, entre autres, l’Union africaine(UA), recevra jamais la justice qu’ils méritent ? Recevront leur sortenfin une réponse à travers une justice indépendante etimpartiale, ou leurs cris continuera à affronter l’inactionsilencieuse? »
Les commentaires de Mme Bensouda voyant éteint son exposédevant le Conseil de sécurité et viennent au milieu d’un climat desécurité qui s’aggrave et la grave crise humanitaire dans larégion occidentale soudanaise, avec rampe-vers le haut deshostilités entre forces gouvernementales et les mouvementsarmés, conflits meurtriers intercommunautaires et une montéeabrupte dans la criminalité et le banditisme. Il n’y a plus qu’onpeut et doit tout faire pour réaliser la paix et la justice auDarfour. Il faut souligner que ce Conseil a un rôle vital à jouer etdoit faire sa part.
Ce matin, le Conseil de sécurité a décidé de proroger le mandatde l’African Union-UN hybride opération (MINUAD) pour uneannée supplémentaire.
Rejetant “ceux qui ont choisi de déformer délibérément les faitsen affirmant que la CPI s’imposer sur le Soudan”, Mme Bensoudaa déclaré que des efforts de « détracteurs et opposants » neservent qu’à renforcer la volonté du Haut Commissariat.
“Le départ rapid de Omar Bashir de l’Afrique du Sud prouve queles mandats d’arrêt contre lui sont aussi valides qu’ils étaient lorsde la délivrance ; qu’ils restent en vigueur, et que mon bureaus’engage à s’assurer qu’ils sont exécutés », elle a à dire.
Alors que le Président soudanais peut se sont échappés du droiten Afrique du Sud grâce à un départ imprévu et prématuré de la24ème sommet de l’UA, « l’action judiciaire rapide de tribunauxsud-africains, nous avons assisté est un brillant précédent quidoit être imité dans d’autres Etats, » a poursuivi le procureur.
« Plus généralement, la décision de la Haute Cour en Afrique du Sud a également souligné une reconnaissance croissante par lestribunaux nationaux des obligations des États de respecter leursengagements en vertu du droit international – dans ce cas, statutde Rome de la CPI. »
Il est “grand temps” que le Conseil de sécurité et les Étatsmembres des Nations Unies à se joindre leurs forces avec la Couret de la société civile dans l’élaboration de béton et desstratégies efficaces pour l’arrestation des accusés personnesrecherchées par la Cour et de donner la CPI du plein appui qu’ilnécessite, a souligné Mme Bensouda.
« J’encourage les Etats Parties à planifier – – pour l’arrestation dechaque individu recherché par la Cour de manière ciblée etefficace. »
Pour rappeler le Conseil de la « fréquence » et de « brutalité » duciblage de civils, les femmes en particulier, le procureur a réclamé que les personnes censées pour être plus responsablesde ces atrocités en cours sont « les mêmes personnes contre quides mandats d’arrêt ont déjà été délivrés ».
Elle a répété au Conseil ce qu’elle dit au cours de sa dernièreréunion d’information sur la situation au Darfour en décembre2014 : que son Office dispose de ressources limitées et unelourde charge de travail et a donc du mal à s’engager à pleins etactives des enquêtes des crimes en cours au Darfour.
“Cela toutefois, pas dans n’importe quel voies devraient être mal interprété ou interprété comme signifiant que les enquêtes ontété fermés ou que nous avons abandonné les victimes desmassacres au Darfour. Loin de là”, a-t-elle insisté.
Le procureur de la CPI appelée « once again » sur le Conseil pourassurer le respect du Soudan avec sa résolution 1593, ainsiqu’aux États Parties au statut de Rome de promouvoir lacoopération et affectent l’arrestation des individus recherchéspar le Tribunal de la situation au Darfour.
“S’il n’y a aucune mesure de suivi la part du Conseil de sécurité,tout renvoi par le Conseil à la CPI… permettrait jamais d’atteindreson objectif ultime, à savoir de mettre un terme à l’impunité. En conséquence, un tel renvoi deviendrait futile. »
“Il y en a plus qui nous peut et doit tout faire pour réaliser la paixet la justice au Darfour. Il faut souligner que ce Conseil a un rôlevital à jouer et doit faire sa part.
