By Yusri Mohamed ( reuters ) and EL-ARISH, Egypt (AP)
Egypt’s National Defense Council declared a three-month state of emergency in restive northern part of Sinai Peninsula in the aftermath of a coordinated assault on an army checkpoint that killed 30 troops.
In a statement aired on state media, the council headed by President Abdel-Fattah el-Sissi also ordered a three-hour curfew starting Saturday in areas near Egypt’s borders with Israel and the Palestinian Gaza Strip.
The attack is deadliest single attack in decades on Egypt’s military, which has been struggling to stem a wave of violence by Islamic extremists since the overthrow of Islamist President Mohammed Morsi.
State TV also announced closure of the Rafah crossing, Gaza Strip’s only non-Israeli passage to outside world.
Two attacks in Egypt’s Sinai Peninsula killed more than 30 security personnel on Friday, security sources said, in some of the worst anti-state violence since Islamist President Mohamed Mursi was overthrown last year.
Thirty people were killed in the first attack in the al-Kharouba area northwest of al-Arish, near the Gaza Strip, the sources said. Military helicopters transferred the dead and wounded to Cairo. Among them were several senior officers from the Second Field Army based in Ismailia, security sources said.
The car bomb attack targeted two armoured vehicles at a checkpoint near an army installation, the sources said. They said the big explosion and high death toll were likely due to the vehicles being loaded with ammunition and heavy weapons.
Security officials gave conflicting accounts of the first attack, with one Sinai-based official saying a rocket-propelled grenade was used. More than 25 people were wounded.
Hours later, gunmen opened fire on a checkpoint in al-Arish, killing three members of the security forces, officials said.
The casualties were transported to Cairo by military helicopters, state news agency MENA reported.
There was no immediate claim of responsibility for either attack. Similar previous operations have been claimed by Egypt’s most active militant group, Ansar Bayt al-Maqdis.
Though the vast peninsula has long been a security headache for Egypt and its neighbours, the removal of President Mursi of the Muslim Brotherhood brought the region new violence that has morphed into an Islamist insurgency
Security forces have been squaring off against militants who have killed hundreds of soldiers and police since the army toppled Mursi in July 2013 after mass protests against his rule.
Most attacks have been in Sinai, although militant groups have claimed responsibility over the past year for deadly bomb attacks on state installations in the Nile Delta and in Cairo.
The Brotherhood says it is peaceful and denies government claims it has links to the Sinai-based Islamist militants.
“COMBING OPERATION”
President Abdel Fattah al-Sisi convened the National Defence Council on Friday evening for an emergency meeting in response to what his office called “a terrorist attack”.
Shortly after the second attack, Sinai residents reported that phone lines and Internet services had been cut.
Security sources said the communications shutdown coincided with the beginning of a military operation east of al-Arish in response to the attacks. Apache helicopters bombed areas south of the towns of Sheikh Zuwaid and Rafah, near the Gaza Strip, which sources said were believed to be “militant hideouts.”
MENA said armed forces were “conducting a large-scale combing operation” involving military helicopters and special forces troops, but gave no further details.
This is not the first time in the 16 months since Mursi’s overthrow when news of a deadly attack against security forces in the Sinai has been swiftly followed by official announcements about a fresh assault on militants.
Washington provides Cairo with military aid of around $1.3 billion annually. A partial suspension of aid following Mursi’s ouster was relaxed in April, when the U.S. said it would deliver 10 Apache helicopters, which have not yet arrived in Egypt.
The Pentagon said at the time that aid would help Egypt’s counter-terrorism operations in the Sinai.
Six soldiers were killed on Sunday by a roadside bomb southwest of al-Arish.
Security officials have expressed concern that Islamic State militants who control parts of Iraq and Syria have forged ties with radical Islamist groups in Egypt.
FRENCH VERSION
Conseil de défense nationale de l’Egypte a déclaré l’état d’urgence de trois mois dans la partie nord de la péninsule du Sinaï rétif à la suite d’un assaut coordonné sur un barrage de l’armée qui a tué 30 soldats.
Dans une déclaration diffusée sur les médias d’Etat, le conseil dirigé par le président Abdel-Fattah el-Sissi a également ordonné un couvre-feu de trois heures à partir de samedi dans les zones proches des frontières de l’Egypte avec Israël et la bande de Gaza palestinienne.
L’attaque est la plus meurtrière attaque unique depuis des décennies sur l’armée égyptienne, qui a du mal à endiguer une vague de violence par des extrémistes islamistes depuis le renversement du président islamiste Mohammed Morsi.
La télévision d’Etat a également annoncé la fermeture du passage de Rafah, seul passage non-israélien de la bande de Gaza à l’extérieur.
Deux attaques dans la péninsule du Sinaï en Egypte a tué plus de 30 agents de sécurité vendredi, des sources de sécurité, dans certaines des pires violences anti-Etat depuis que le président islamiste Mohamed Morsi a été renversé l’année dernière.
Trente personnes ont été tuées dans la première attaque dans la région d’al-Kharouba au nord-ouest d’al-Arish, près de la bande de Gaza, ont indiqué les sources. Hélicoptères militaires ont transféré les morts et blessés au Caire. Parmi eux se trouvaient plusieurs officiers supérieurs de la IIe Armée de Campagne basée à Ismailia, des sources de sécurité.
L’attaque à la voiture piégée visait deux véhicules blindés à un barrage près d’une installation de l’armée, ont indiqué les sources. Ils ont dit la grande explosion et nombre élevé de décès étaient probablement dus à des véhicules chargés de munitions et d’armes lourdes.
Les agents de sécurité ont donné des récits contradictoires de la première attaque, avec un responsable basé dans le Sinaï dire une grenade propulsée par fusée a été utilisé. Plus de 25 personnes ont été blessées.
Quelques heures plus tard, des hommes armés ont ouvert le feu sur un poste de contrôle à al-Arish, tuant trois membres des forces de sécurité, ont indiqué des responsables.
Les blessés ont été transportés au Caire par des hélicoptères militaires, agence officielle de nouvelles MENA.
Il n’a pas été revendiqué immédiatement la responsabilité de chaque attaque. Des opérations similaires précédentes ont été revendiqués par le groupe militant le plus actif de l’Egypte, Ansar Bayt al-Maqdis.
Bien que la vaste péninsule a longtemps été un casse-tête de la sécurité de l’Égypte et de ses voisins, la destitution du président Morsi des Frères musulmans a la région de nouvelles violences qui a transformé en une insurrection islamiste
Les forces de sécurité ont été affrontent contre les militants qui ont tué des centaines de soldats et de policiers depuis que l’armée a renversé Mursi en Juillet 2013 après des manifestations de masse contre son régime.
La plupart des attaques ont été dans le Sinaï, bien que des groupes militants ont revendiqué la responsabilité de l’année écoulée pour attentats meurtriers sur les installations de l’Etat dans le delta du Nil et au Caire.
La Fraternité dit qu’il est pacifique et refuse gouvernement prétend qu’il a des liens avec les militants islamistes basé dans le Sinaï.
«Opération de ratissage»
Président Abdel Fattah al-Sisi a convoqué le Conseil de défense nationale le vendredi soir pour une réunion d’urgence en réponse à ce que son bureau a appelé “une attaque terroriste”.
Peu de temps après la seconde attaque, les habitants du Sinaï ont indiqué que les lignes téléphoniques et les services Internet ont été coupés.
Sources de sécurité ont indiqué l’arrêt des communications a coïncidé avec le début d’une opération militaire à l’est d’al-Arish en réponse aux attaques. Hélicoptères Apache ont bombardé les régions au sud des villes de Cheikh Zuwaid et Rafah, près de la bande de Gaza, selon des sources qui ont été jugées “cachettes militants.”
MENA forces armées ont été “mènent une opération de ratissage à grande échelle» impliquant des hélicoptères des forces spéciales militaires des troupes, mais n’a pas donné plus de détails.
Cela ne veut pas la première fois dans les 16 mois qui ont suivi le renversement de Mursi quand les nouvelles de l’attaque meurtrière contre les forces de sécurité dans le Sinaï a été rapidement suivie par des annonces officielles concernant un nouvel assaut sur les militants.
Washington fournit Caire une aide militaire d’environ 1,3 milliards de dollars annuellement. Une suspension partielle de l’aide après l’éviction de Mursi a été assouplie en Avril, quand les États-Unis dit que ce serait livrer 10 hélicoptères Apache, qui ne sont pas encore arrivés en Egypte.
Le Pentagone a dit à l’époque que l’aide permettrait lutte contre le terrorisme les opérations de l’Egypte dans le Sinaï.
Six soldats ont été tués dimanche par une bombe en bordure de route au sud-ouest d’al-Arish.
Les agents de sécurité ont exprimé leur inquiétude que les militants de l’État islamiques qui contrôlent parties de l’Irak et la Syrie ont tissé des liens avec des groupes islamistes radicaux en Egypte.
