Reggae artist Tiken Jah Fakoly had been due to take part in the Jazz Kif festival in Kinshasa on Sunday. (Photo/AFP).OUTSPOKEN reggae artist Tiken Jah Fakoly, who comes from Ivory Coast, was turned away at Kinshasa airport from entering Democratic Republic of Congo, where he was due to perform, officials said Saturday.
The authorities on Friday evening forbade the singer and several of his musicians from entering Kinshasa after they flew in from Brussels, because they did not appear to have valid visas, an airport official said.
The interior ministry’s media office confirmed Tiken Jah Fakoly had been turned away, but declined to make any further comment.
But a cultural events organiser and a diplomatic source said it has been extremely hard to fly artists in to DR Congo since March 15.
On that day, three members of the Senegalese rap group Y’en a Marre (We’ve had enough) and a civil society activist from Burkina Faso were among 30 people detained while attending a workshop in Kinshasa that aimed to help youngsters to get involved in democratic citizenship.
The rappers and the activist were expelled from the country on March 18, with the authorities accusing them of travelling to DR Congo to engage in a “campaign to destabilise” the country.
Most of the other detainees have since been released, but two Congolese activists remain in custody.
With presidential and parliamentary elections due in November 2016, tensions are soaring in DR Congo.
While the constitution forbids President Joseph Kabila from running for a new term, the opposition suspects the head of state may try to hold on to power.
In vain, dissidents have urged Kabila to publicly announce he will not run for president again.
Tiken Jah Fakoly, who sings in French and has long campaigned for justice and human rights in Africa, had been due to take part in the Jazz Kif festival in Kinshasa, with a live show on Sunday evening.
In February, he sang in Goma in eastern DR Congo, shattered by years of intense violence and massive human rights abuses against the civilian population.
Tiken Jah Fakoly, whose main influence is reggae icon Bob Marley, called in Goma on African leaders not to hold on to power, but rather to give way to a democratic handover of power.
Otherwise, he warned, they would be faced with the rage of a “conscious” youth movement, as did Burkina Faso’s Blaise Compaore, who was deposed in October last year after mass rallies opposing his bid to stay in power.
One of Tiken Jah Fakoly’s best-known tracks is “Africain a Paris”, a remake of Sting’s “Englishman in New York”, in which he sings about the difficulties faced by undocumented migrants in Europe.
FRENCH VERSION
Chanteur de reggae Tiken Jah Fakoly est dû à prendre part auFestival de Jazz de Kif à Kinshasa le dimanche. (Photo/AFP).Chanteur de reggae Tiken Jah Fakoly est dû à prendre part auFestival de Jazz de Kif à Kinshasa le dimanche. (Photo/AFP).
Les autorités le vendredi soir, a interdit le chanteur et plusieursde ses musiciens d’entrer Kinshasa lorsqu’ils ont volé à partir deBruxelles, car ils ne semblent pas avoir un visa valide, a déclaréun responsable de l’aéroport.
Bureau des médias du ministère de l’intérieur a confirmé TikenJah Fakoly avait été détourné, mais a refusé de faire d’autrescommentaire.
Mais un organisateur de manifestations culturelles et une sourcediplomatique a dit que ça a été extrêmement dur rejoindraartistes en RD Congo depuis le 15 mars.
Ce jour-là, trois membres du rap sénégalais du groupe Y’en uneMarre (nous avons eu assez) et un activiste de la société civile duBurkina Faso ont été parmi les 30 personnes ont été arrêtéestout en participant à un atelier à Kinshasa qui visait à aider lesjeunes à s’impliquer dans la citoyenneté démocratique.
Les rappeurs et le militant ont été expulsés du pays le 18 mars,avec les autorités les accusant de se déplacer à la RD Congo às’engager dans une « campagne de déstabilisation » du pays.
La plupart des autres détenus ont depuis été libérée, mais deuxmilitants congolais restent en garde à vue.
Avec les élections présidentielles et législatives prévue ennovembre 2016, les tensions sont envolent en RD Congo.
Alors que la constitution interdit le Président Joseph Kabila debriguer un nouveau mandat, l’opposition soupçonne le chef del’Etat peut tenter de conserver le pouvoir.
En vain, les dissidents ont exhorté Kabila d’annoncerpubliquement qu’il ne s’exécutera pas à la présidence à nouveau.
Tiken Jah Fakoly, qui chante en Français et a longtemps fait campagne pour la justice et des droits de l’homme en Afrique,est dû à prendre part au Festival de Jazz de Kif à Kinshasa, avecune émission en direct le dimanche soir.
En février, il a chanté à Goma au Congo oriental, brisé par desannées d’intense violence et des violations massives des droitsde l’homme contre la population civile.
Tiken Jah Fakoly, dont l’influence principale est icône reggae BobMarley, appelé à Goma, les dirigeants africains ne pas conserverle pouvoir, mais plutôt à céder la place à une passationdémocratique du pouvoir.
Sinon, avertit-il, ils seraient confrontés à la fureur d’unmouvement de jeunesse « conscient », à l’instar, BlaiseCompaoré du Burkina Faso, qui a été destitué en octobre l’andernier après les rassemblements de masse s’opposant à sonoffre pour rester au pouvoir.
Parmi les plus célèbres titres de Tiken Jah Fakoly est « Africain aParis », un remake de Sting “Englishman in New York“, danslequel il chante sur les difficultés rencontrées par les migrantssans papiers en Europe.
